Ce qui s'est passé dans ma vie :

Niamh est née dans un clan du sud. Où précisément ? L’histoire a déjà oublié ce petit village ravagé par une tornade. Fuir était le seul moyen de survivre. Une mère veuve qui s’enfuit avec ses deux enfants laissant le cadavre de son époux derrière elle.

Aussi longtemps qu’elle s'en souvienne Niamh a toujours été à la fois fascinée, attirée par la mort mais aussi terrifiée par son irraisonnable fatalité. Le premier mort qu’elle vit fut son père, écrasé sous sa maison. Une mort terrible surtout pour une enfant d’à peine cinq ans. Sa mère était dévastée, devenue un déchet humain, un fardeau qu’il fallait garder par moralité. C’est son frère qui la sauva, il n’avait alors qu’une pauvre dizaine d’années.

La famille s’installa dans le Nord-Est, trouvant un nouveau clan pour refuge. Elle se souvint être très différente des autres enfants. Quand ils jouaient, elle restait chez elle, quand ils venaient lui parler elle leurs jetait des pierres. A vrai dire, elle avait toujours préféré sa propre compagnie à celle des autres.

Sa mère était devenue folle. Une folie terrifiante, parfois elle allait la voir et lui racontait des histoires à dormir debout, lui racontait qu’ils arriveraient et qu’alors nous n’aurions plus qu’à prier la mort de nous prendre plus vite. Dans son esprit juvénile, Niamh ne comprenait ce que signifiait sa mère par là, elle ne voyait pas que sa mère perdait la raison. Finalement la femme mourut d’une maladie brève mais fatale. Son culte de la mort devint alors une part entière de sa vie. Elle ne pouvait s’empêcher de penser jour et nuit à son caractère irréversible et éternel. Elle éprouvait pour la mort une sorte d’admiration viscérale, de soumission docile, de servitude évidente. Elle avait trouvé son premier et seul réel maître.

Ses premières victimes furent des petits animaux, des charognards à qui elle retirait la vie avec une satisfaction effrayante. Elle se sentait soldat de la mort, et s’en accommodait très bien. Peu à peu elle mit à service son cerveau ingénieux pour rendre la mort des animaux plus efficace. Elle se fabriqua une sarbacane dans lesquelles elle mettait des bouts de bois taillés. Elle recourait d'idées inventives, mais jamais pour autre chose que de tuer.

A ses dix ans, son village fut attaqué par une tribu sans nom ni origine. D’abord en admiration devant la guerre, son désir de vivre l’a ramena rapidement à la réalité et elle se cacha où elle put, derrière un tonneau. Mais trop tard... On la sortit de là et alors qu’elle se débâtait violemment, fut coupée à l’épaule. Le saignement fut tel qu’elle s’évanouit.

Elle se réveilla auprès d’un guérisseur qui lui soigna son épaule. Ne voulant pas se rendre inutile durant sa convalescence, elle se porta volontaire pour chasser. Le guérisseur vit rapidement en elle une enfant différente. Il vit sa capacité à se défaire de ses émotions. Il la prit sous son aile et lui enseigna le métier de guérisseur. Niamh porta bien plus d’intérêt aux techniques, qu’elle découvrit diverses, pour tuer qu'à celles pour soigner. Ses nouveaux savoirs lui permirent de créer de nouvelles flèches empoisonnées pour sa sarbacane.

Avec le temps, elle endossa bien mieux le rôle d’empoisonneuse que de guérisseuse et petit à petit, son enseignant fut effrayé par ce côté destructeur. Niamh ne chercha pas à rester et voyagea de village en village proposant ses services contre d'autres en échanges. Il est difficile de savoir à quel moment elle perdit sa tête. Ce fut progressif. A force de côtoyer la mort, celle-ci consuma petit à petit sa sanité d’esprit. Peut-être était-ce l’hérédité de sa mère ou simplement le manque de moralité de son activité quotidienne.

Elle entendit parler dans les tribus de l’Est d’une jeune femme qui s’agitait. Elle fit ainsi la rencontre de Katania dont le profil de leader la séduit rapidement. Niamh, entamant l’automne de sa vie, décida de prêter allégeance à la nouvelle chef, voyant également son nombre d’ennemis augmenter. Depuis, elle marche aux côté des Kadaaris, menant cette expansion de territoire avec toute la folie et la cruauté qu’on lui connait.

Les possessions de mon personnage :

Outre une intelligence utilisée à mauvais escient, Niamh possède une sarbacane qu’elle a fabriqué elle-même et qu’elle a améliorée au fur à mesure du temps. Pour sa propre sécurité, elle détient également un poignard qu’elle cache vulgairement dans sa robe au niveau de sa poitrine. Si elle préfère suivre les Kadaaris à pied, elle est parfois bien contrainte de monter à cheval et 'emprunte' une jument alezane qu’elle considère comme sienne. Celle-ci n’a pas de nom c’est un à outil de même que sa sarbacane ou son poignard n’ont pas de noms. Niamh n’a pas d’esclaves mais ne se dérange pour se servir de ceux des autres pour arriver à ses fins.

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▬ L'avenir de mon personnage si je viens à partir/disparaître du forum :  j'autorise le staff à tuer mon personnage // j'autorise le staff/les membres à le pnjiser // j'autorise le staff/les membres à le mettre en pré-lien

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HELENA BONHAM CARTER <span class="pris">▬</span> pris(e) par <a href="http://www.earth-and-ashes.com/t1042-niamh-they-call-me-insane#12743" class="Kadaari">?Niamh</a>

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<a href="http://www.earth-and-ashes.com/t1042-niamh-they-call-me-insane#12743" class="Kadaari">NIAMH</a> - empoisonneuse/guérisseuse

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<span class="clan">Niamh</span>