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 [Uriah - Keren] Et le vent nous emportera...

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(#) [Uriah - Keren] Et le vent nous emportera...  [Uriah - Keren] Et le vent nous emportera... EmptyLun 12 Nov - 9:03

An 150, mois 8

Uriah

Keren


Qu’il était bon parfois de s’échapper de sa maison pour retrouver la sérénité du désert. Qu’il était bon de retrouver la chaleur brûlante du désert sous la plante de ses pieds. Qu’il était bon de sentir le vent secouer les mèches de ses cheveux et caresser la peau de ses joues. Il avait toujours eu l’impression qu’il s’agissait des doigts fantomatiques de ses chers disparus. Etait-ce sa mère ou son père aujourd’hui qui lui souhaitait la bienvenue ? Il n’en avait aucune idée. Après tout, ce n’était qu’un fantasme de sa part, une idée que l’esprit de sa jeunesse avait formé dans son esprit.

Quoiqu’il en soit c’était réconfortant de penser que sa famille défunte était encore là pour l’entourer et le consoler, pour le guider sur les sentiers incertains de la vie.

Alors oui, lorsqu’il était perturbé par quelque chose, il s’échappait de sa maison pour s’enfoncer entre les dunes du désert. Pour retrouver cet endroit béni où son père arrivait toujours à le trouver enfant. Une petite oasis avec quelques palmiers et surtout un rocher plat et surélévé qui donnait une vue imprenable sur l’immensité sableuse. Un endroit où il lui avait annoncé tant de choses : sa formation de guerrier, ses fiançailles, la mort de ses frères. Un endroit où l’esprit du désert lui semblait plus fort qu’ailleurs.

Pour ne pas déroger à cette règle intime, il avait sauté sur le dos de son cheval ce matin-là pour le rejoindre. Après avoir attaché son cheval non loin du point d’eau et à l’ombre, il s’était installé sur la pierre, couvrant son crâne du tissu de sa cape. Plongé dans ses pensées, il avait à peine entendu le froufrou des vêtements de la Shamane et le bruit des sabots de sa chèvre.

Keren était là. Dans son dos. Hésitante à venir le déranger. Il n’avait jamais compris pourquoi elle lui montrait autant de déférence. Lui paraissait-il si inaccessible ? Cette idée l’attrista d’un coup et sentant qu’elle allait faire demi-tour pour le laisser seul, il ouvrit la bouche, gardant ses yeux fermés et ne bougeant pas d’un iota.

-N’as-tu jamais pensé que l’esprit des Anciens créait le vent du désert pour pouvoir nous toucher ? Qu’il n’était que leurs doigts invisibles ?


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Keren
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Keren
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(#) Re: [Uriah - Keren] Et le vent nous emportera...  [Uriah - Keren] Et le vent nous emportera... EmptyMer 14 Nov - 21:28

Uriah
Keren
Et le vent nous emportera
An 150 8ème mois ☾


C'est un souffle. Un pas. Un cœur qui ont déragé ma méditation. Retrouver le désert a été comme une bulle de savon qui explose. Cela a libéré un bien être intense en moi. Après toutes ces horreurs, toutes cette peine, tout ce chamboulement. Les émotions qui se sont entrechoquées ont été des plus difficiles à gérer. Et la déception de rentrer vide, de voir à nouveau un être cher s'éloigner, de perdre ma sœur à nouveau a été si grande, si intense, que marcher n'a jamais été aussi difficile. Même venir jusqu'ici. Même venir me recueillir, chercher de l'aide, des conseils, de l'apaisement. Cet apaisement ne vient pas. Il n'y a que le vide, la tristesse. La colère. Je n'ai jamais été autant en colère. En colère contre moi-même d'avoir eu raison à propos de Naveed. En colère contre ma sœur de ne pas avoir pu nous retrouver comme elle l'aurait dû. En colère contre ce barbare de nous avoir repris Danika. En colère contre les esprits d'avoir laissé faire cela. Et en colère contre moi - encore - d'avoir parlé à ce monstre. D'avoir passé du temps avec lui. D'avoir pris soin de son chien. Bâtard galeux au poil morne et terne. Aussi terne que l'âme de son maître. J'ai fait face à tant de choses. Tant de sentiments. Tant d'émotions. Bien plus que jamais encore auparavant. Et cela a fait taire les voix. Pendant quelques instants, pendant quelques jours. Quelques battements de cœur, il n'y a plus eu que moi. Et cela m'a apaisée. Je ne m'étais jamais rendue compte de cette fatigue incessante que je pouvais ressentir à entendre et à voir tant de choses. Mais lorsque le silence s'est installé, j'ai eu l'impression de pouvoir enfin me reposer. Et puis ce silence m'a oppressée. Alors mes pas m'ont à nouveau conduit dans le désert. Pour y chercher des réponses. Pour y retrouver ma foi. Mais cela n'a pas été concluant pour le moment. Non. Il n'y a qu'un pas, un cœur et un souffle qui ont répondu à mon appel silencieux. J'ai suivi cette perception, cette sensation jusqu'à l'endroit de recueillant favori d'Uriah, Ganesh sur les talons. Je l'ai regardé, contemplé. Je suis restée silencieuse, en retrait, respectueuse comme à mon habitude. Et finalement, au moment où j'allais le laisser seul, sa voix s'est élevée. S'adressant à moi. Je l'ai écouté, et sans un mot, j'ai souri.


Sa question est intrigante, fascinante. Intéressante. Uriah a toujours prêté une oreille à mes paroles. Peut-être ne croit-il pas tout ce que je peux lui dire, mais il a toujours eu le respect de prendre en compte mes conseils. Et cela lui a réussi jusqu'à présent. Je m'avance un peu. De quelques pas, tout en disant : « Oui... et non. Enfin disons que ce n'est pas tout à fait ce en quoi je crois ». Je ne crois pas que le vent soit créé par les esprits. Je crois que le vent est un esprit. Un esprit parmi une multitude d'autres. Des esprits naturels, présent autour de nous depuis l'origine des temps. Et des esprits plus jeunes, plus récents. Les âmes des gens passés de l'autre côté du voile séparant le monde des vivants de celui des morts. Sautillant joyeusement autour de nous, Ganesh s'éloigne finalement pour aller se rouler dans le sable tandis que moi, j'avance finalement vers le point d'eau. Pieds nus j'avance d'un pas supplémentaire pour sentir le contact de l'eau sur ma peau. Cette eau qui jadis m'a sauvée, m'a guidée jusqu'à l'homme du désert. Je ferme les yeux et offre mon visage à la douce brise avant de prendre à nouveau la parole pour dire : « Je crois que l'esprit du vent accueille l'esprit des anciens, l'esprit de nos amis, de nos familles, et qu'il les laisse s'approcher de nous, rester à nos côtés s'ils le souhaitent ». Je le crois. Je le sais. Je le vois. Chaque instant, les choses bougent, les choses évoluent. Et le voile entre les mondes s'entrouvre parfois pour me laisser entrevoir ou sentir. Une voix, une caresse. Une ombre ou une lumière. « L'esprit du vent, l'esprit du désert nous guident. Les esprits de nos frères et sœurs passés de l'autre côté du voile tracent notre route ». Pour beaucoup je suis folle. Mais cela ne me dérange pas. Les esprits ont guidé chaque instant de ma vie depuis que je suis née. Et encore aujourd'hui ils continuent de me guider. Mais aujourd'hui, je me demande pourquoi les esprits continuent à guider ma vie vers de la souffrance. Aujourd'hui je doute. Et dans un murmure, je confie au vent : « Enfin je le croyais ». Sans vraiment réaliser qu'Uriah peut surement l'entendre. Que les esprits peuvent l'entendre. Mais pour le moment, le calme n'est troublé que par le murmure du vent, soudainement plus froid, comme pour me réprimander de mes paroles. Ou peut-être n'est-ce qu'une idée que je me fais.  



Dernière édition par Keren le Dim 6 Jan - 17:35, édité 1 fois
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(#) Re: [Uriah - Keren] Et le vent nous emportera...  [Uriah - Keren] Et le vent nous emportera... EmptyJeu 15 Nov - 8:36

An 150, mois 8

Uriah

Keren



Aussi toujours en tailleur sur son rocher, Uriah tendait l’oreille, recueillant la réponse de Keren comme un secret précieux. Après tout n’était-elle pas celle qui connaissait les Esprits, celle à qui ils parlaient sans cesse ? S’il avait des doutes ou des questions, c’était bien elle qui en aurait les réponses… que celles-ci lui plaisent ou non d’ailleurs.

Entendant les clapotis de l’eau derrière lui, il ouvrit enfin les yeux et se tourna pour l’observer. En un éclair, il reconnut quelques traits communs à sa sororité. Elle avait la même cambrure de reins que Brenna, la même chevelure ondulée. Même cette délicieuse couleur caramel sur son épiderme. Des points communs qui le firent s’allonger nonchalamment sur la roche, sa tête simplement soutenue par son coude et sa main. Il en avait même croisé les chevilles et lui adressait un de ses sourires ravageurs.

Un sourire qui trembla légèrement lorsqu’elle lui avoua ses doutes. Elle aussi ? Que se passait-il donc dans l’Univers pour qu’une croyante comme elle soit ainsi déstabilisée ? Etait-ce de revoir Naveed et Danika ? Peut-être. Après tout, le sort s’acharnait sur les trois sœurs…

Ne sachant pas trop quoi dire, il leva le nez et observa le soleil ardant de ses yeux mi-clos. Lui aussi sentit la caresse du vent. Mais contrairement à Keren, il ne le prit pas pour une menace mais plutôt comme un encouragement. Après tout, l’Esprit du désert ne venait-il pas de leur offrir un moment de répit dans la fournaise de cette après-midi-là ?

-Oui, ils nous guident… C’est aussi comme cela que je les perçois… A la fois forts et durs, indépendants et emplis de la sagesse du monde…Si incompréhensibles par moment… Je ne compte même plus le nombre de fois où je me suis demandé ce qu’ils voulaient que je fasse…, lui confia-t-il dans un soupir audible. Un soupir qui se faisait aussi fataliste que regret.

Finalement, il reporta son regard azur sur elle et décida enfin de se lever pour la rejoindre dans l’eau, sans même faire attention au cuir de ses bottes. Il arriva dans son dos. Naturellement. Sans crainte. Sans heurt. Sans intention mal placée. Et la prit dans ses bras, l’enveloppant toute entière de son corps pour la presser contre lui en signe de consolation et de soutien silencieux.

-Je suis désolé… de tout… De n’avoir pas plus cherché Naveed sur le champ de bataille, de ne pas avoir retrouver sa trace, de ne pas avoir été là pour Danika, pour la défendre, pour la faire rester auprès de nous…, lui murmura-t-il à l’oreille d’une voix sincère. N’en veux pas aux Esprits. Ils me punissent à travers votre peine à toutes les trois pour mon méfait… Plus jeune, je n’ai pas bien agi… J’ai fait des erreurs. Je n’avais rien compris sur mes devoirs… Pardonne-moi, Keren…

Même si sa voix s’était faite plus distante, plus lointaine, la shamane pouvait bien sentir à quel point il était torturé par cette soi-disant faute. Sans doute n’était-elle pas la destinatrice de cette révélation mais elle lui offrait la possibilité de balayer ses incertitudes et de garder une foi inébranlable, d’avoir un bouc émissaire à toute la souffrance qu’elle pouvait ressentir. Après tout, n’était-ce pas une part des responsabilités d’un chef de clan de soigner les maux de son peuple, fusse-t-il une personne ou des milliers ?

Pourtant, le pincement au cœur qu’il ressentit à cet aveu lui fit relâcher son emprise et ses bras tombèrent le long de ses flancs, la laissant ainsi retrouver la liberté de ses mouvements. Il eut même un pas en arrière. Juste avant de tourner les talons et de jeter son dévolu sur son étalon attaché non loin de là. Sentir les crins de son cheval sous ses doigts avait toujours eut le don de calmer ses angoisses et d’apaiser les inquiétudes de ses tripes.

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Keren
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(#) Re: [Uriah - Keren] Et le vent nous emportera...  [Uriah - Keren] Et le vent nous emportera... EmptyDim 6 Jan - 18:18

Uriah
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Et le vent nous emportera
An 150 8ème mois ☾

Le monde ne m'a jamais paru aussi hostile. Même en parlant à Uriah, ici dans ce désert que j'aime tant, qui abrite tant de mes heures, qui connait tous mes secrets. Ici, je me sentais chez moi. Malgré tous les dangers peuplant le désert, je m'y sentais en sécurité. Je m'y sentais à ma place. Fille du désert, portée par les lacs, recueilli par l'héritier du sable. Le représentant personnifié de l'esprit du désert. Personne plus que moi n'a jamais eu autant sa place ici. Pourtant aujourd'hui, chaque grain de sable me semble différent. Et c'est une certaine angoisse et une grande douleur qui ont étreint mon cœur. Notre chef me répond et je l'écoute. Il m'avoue avoir parfois eu du mal à comprendre ce que les esprits attendaient de lui. Leurs intentions ne sont pas toujours claires, il est vrai. Je n'avais jamais eu de mal à les comprendre pourtant. Mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Ils ne me laissent que douleur et questions. L'eau est agréablement chaude. J'apprécie le contact de celle-ci tout en sachant qu'il ne vaut mieux pas trop s'avancer. Les lacs sont peuplés de crocodiles qui peuvent se montrer étonnamment vifs lorsqu'ils sont affamés. Heureusement, ces derniers ne quittent que rarement les berges du réseau de lac, rendant le reste du désert un peu moins dangereux. J'entends le froissement de l'étoffe lorsqu'il se lève. Le bruit du cuir de ses bottes sur le sable. Le clapotis de l'eau contre ses pieds quand il s'avance. Et finalement je le sens derrière moi lorsqu'il referme ses bras autour de moi dans une étreinte simple. Je suis surprise par le contact mais ne cherche pas à m'en défaire, plutôt gênée par la soudaine proximité entre nous. Pas qu'il y ait de sous-entendus, mais j'ai toujours eu beaucoup de respect pour notre chef que j'ai toujours placé à une très haute estime, trop sans doute pour me permettre de le toucher. Je reçois cette étreinte pour ce qu'elle est, pour ce que j'y perçois. Et je souris un peu, simplement.

Je ne réponds pas à ses paroles, ne sachant pas quoi lui répondre. C'est plutôt rare pour moi qui aie toujours quelques conseils à souffler à ceux qui en ont besoin. Lorsqu'il reprend la parole, je fronce un peu les sourcils en l'écoutant. Le silence s'installe alors que je considère ses paroles. Peut-être les esprits lui tiennent rigueur de certains de ses choix, mais s'ils avaient dû le punir alors se seraient-ils tournés vers Brenna ou Aedan. Finalement, les bras d'Uriah me relâchent et il recule se dirigeant vers son cheval. Je plisse les yeux me demandant s'il va partir, mais l'homme ne bouge pas. Je longe un peu la berge, restant dans l'eau pour me rapprocher de lui et je réponds : « Tu n'as pas à t'excuser Uriah. Quoi que tu penses avoir fait, cela n'est en rien lié à ce qu'il s'est passé dans les plaines... ». Je marque une pause et je lui dis : « Je suis convaincue que le chemin de Naveed devait le mener jusqu'aux terres Sengoli, pour une raison ou pour une autre. Les esprits me parlent beaucoup mais certaines choses sont trop complexes, même pour moi... ». Le destin est un fil difficile à suivre, difficile à démêler. Je souris pâlement et je lui dis : « Tout ce qui s'est passé est arrivé pour une raison. Mais c'est difficile de ne pas comprendre pourquoi ». D'une certaine façon, je me rends compte à présent. Je comprends mieux pourquoi Danika a toujours été en colère contre moi. Pourquoi elle ne m'a jamais réellement écouté. Pourquoi une partie de ce qu'elle ressentait pour moi n'était que dédain et indifférence. Je lui dis : « Mais il y a des choses que je comprends mieux aujourd'hui. La souffrance des gens m'est plus familière à présent ». Moi qui ne l’avais jamais vraiment ressentie de la sorte, à présent je sais ce que cela fait. C'est un revirement un peu soudain. Mais tout n'est pas toujours tout noir. Je doute. Je ne comprends pas. Je me questionne. Mais cela ne peut remettre en cause ce que j'ai toujours su, ce que je perçois. Les esprits sont toujours là, je les entends toujours, même si mon âme est tourmentée par ma souffrance qui rend mes perceptions moins aisées qu'elles ne pouvaient l'être par le passé. Et je ne souhaite pas laisser Uriah se torturer pour quelque chose dont il n'est pas responsable. Personne n'est responsable de ce qui s'est passé.


HJ - Pardon pour le délai, je suis désolée, ça craint carrément... cache
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