Calypso & Hélios

3ème mois de l'année 150 ▬ Scylla

Le début de pankaga pointait le bout de son nez. Hélios revenait tout juste de Scylla. Il y avait passé quelques jours en compagnie de Lorelei. Il y a quelques mois de cela, Lorelei n'était qu'un nom comme un autre, rien de particulier. Tout changea lors d'une missive dans ce même village, quelques mois plutôt. La missive était qu'un marchant d'Orketa voulait ouvrir un commerce avec une personne de ce village. Hélios avait donc été choisi pour accédé à sa demande. Arrivé sur place, tout se déroula normalement. Le temps de laisser un peu de réflexion quand à l'offre, le marchand avait demander quelques jours. Hélios décida donc de crécher à une auberge non loin. Avant d'entrer dans cette fameuse auberge, il croisa le regard d'une jeune femme. Juste le temps d'un regard. C'était étrange, et intriguant en même temps. C'était quelque chose qui ne lui était jamais arrivé. Il y songea les quelques jours qui suivirent. Il recroisa la jeune femme, et décida de prendre son courage à deux mains, et d'aller lui parler. La conversion fut agréable, et à la fin de cette dernière, Hélios proposa si elle voulait qu'ils se revoient dans une semaine. Elle accepta. Au fils des premiers rendez-vous, on sentait qu'il y avait quelque chose. Ce fut lors du 4 eme rendez-vous, sur l'une des falaises que la magie opéra. Plus il se trouvait avec Lorelei, plus il se sentait bien. Il pensait que c'était réciproque, puisqu'elle aussi avait l'air d'aimer sa compagnie. A mesure que le temps avançait, leur relation se renforça et devint sérieux.


Cette journée-là, il était avec la belle dame. En fin de journée, Lorelei, qui avait déjà mentionné le nom de Calypso comme étant presque sa sœur, lui expliqua qu'elle voulait le rencontrer. Hélios n'était pas du tout contre cette idée. Si Lorelei voulait cette rencontre, alors cette rencontre se ferait. Elle lui indiqua le lieu et l'heure de la rencontre. Le lendemain, Hélios, dit au-revoir à Lorelei avant de prendre la direction de la dites taverne. Il avançait d'un pas serein. Il ne l'avait jamais rencontré, mais c'était comme ci, puisque Lorelei s'était chargé de lui décrire tout d'elle. Lorsque Hélios entra dans la taverne, il balaya la salle pour essayait de la trouver. Elle se trouvait au fond. Il s’avança vers le comptoir, puis commanda une choppe remplie uniquement d'eau. Hélios ne voulait pas boire d'alcool, pas depuis son traumatisme. Une fois la choppe commandée, il se dirigea vers la table, s'arrêta devant la chaise, puis attendit le feu vert de la dame. Elle lui montra d'un revers la chaise. Il s'assit. Il s'attendait à recevoir un tas de questions. Il allait y répondre à toutes, il n'avait rien à cacher. Il commença :
« Comme tu dois le savoir, je suis Hélios. Lorelei m'a demandé de venir te voir, que tu voulais me rencontrer. Je ne suis pas dupe, c'est probablement un test. Je n'ai rien à cacher, c'est pourquoi qu'importe ta question, elle y trouvera sa réponse. Ceci dit, enchanté de te rencontrer Calypso. Lorelei m'a beaucoup parlé de toi !


»

Calypso & Hélios

3ème mois de l'année 150 ▬ Scylla

C'était donc au tour de la jeune femme de prendre la parole. Elle confirma en quelque sorte que c'était peut-être un test, mais le rassura sur le fait qu'elle n'allait pas faire d'interrogatoire. Elle voulait apprendre à le connaître. Cela tombait bien, puisque lui aussi aimerait bien connaître un peu plus cette personne qui est si chère aux yeux de Lorelei. Hélios était attentif à tout ce que disait Calypso. Il s'amusait en même temps avec son doigt à faire les contours de sa chope. Il le fessait lentement. C'était plus un geste instinctif plutôt qu'autre chose. Ce n'était nullement un geste montrant qu'il n'en avait rien à faire de ce que la pankara racontait. Bien au contraire. Cela porta l'attention de la femme aux contenues de sa chope. Hélios rétorqua.

«  C'est sûr, mais tout le monde n'aime pas l'alcool. Personnellement, je n'en bois que très peu, et encore, le nombre de fois où j'ai bu, cela ne dépassait pas une chope, et je peux le compter limite sur mes doigts. A part les très grandes occasions, je préfère restait sur du basique. Beaucoup trop de personnes oublient à quel point l'eau est bonne et puis, certaines circonstances font que vous n'aimez pas trop certaine chose. C'est mon cas. Hélios en profita pour rajouter : Ah mais pardonne-moi, quel idiot je suis. A Lakestreet, là d'où je viens, lorsque l'on est assis à une table pour y boire ou parler, nous avions l'habitude de retirer nos armes, cette rencontre m'a complètement fait oublier ce principe même, j'en suis navré. »

A peine le jeune homme eut le temps de finir la phrase, qu'il glissa sa main au niveau de sa ceinture, agrippa son couteau de chasse, et le posa sur la table, la poignet du côté de Calypso, comme un signe montrant qu'il n'a rien d'hostile. Il glissa une nouvelle fois sa main mais cette fois-ci, pour attraper les quelques couteaux de lancer, qu'il rangea dans une petite poche et posa aussi à côté du couteau. Enfin, Il se redressa légèrement, pour y dégager son arc et son carquois, qu'il adossa au niveau du mur. Il posa délicatement l'arc, puisqu'il était probablement l'objet le plus précieux que ce dernier avait. Il était l'une des dernières choses qui appartenait au père d'Akeela. Il se remit bien, et décida de demander ce qu'elle fessait dans la vie. Même s'il en avait de vagues idées, cela permettrait à la conversation d'avancer tout en étant agréable.

« Sans indiscrétion, que faites vous dans la vie ? »