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 [Calypso - Isaak] [EVENT] Peintures et batailles ne sont belles qu'à distance

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(#) [Calypso - Isaak] [EVENT] Peintures et batailles ne sont belles qu'à distance  [Calypso - Isaak] [EVENT] Peintures et batailles ne sont belles qu'à distance  EmptyVen 11 Mai - 14:42


Isaak & Calypso

Peintures et batailles ne sont belles qu'à distance


Au loin, une rumeur fantomatique résonna. Quelqu’un, quelque part, soufflait dans une corne. Une corne annonçant aux alliés de se rassembler. Une corne annonçant aux alliés qu’ils allaient se battre. Et peut-être mourir.

Confuse, Calypso lançait des regards inquiets autour d’elle, à ses voisins et voisines aussi perdus qu’elle. Dans la nuit noire, les visages simplement éclairés par la lueur des torches et des bougies semblaient cadavériques. En quelques secondes l’ambiance festive venait de tourner. Les violons et les luths encore joyeux la minute d’avant sonnaient désormais faux. Des éclats de voix indistincts s’élevèrent bientôt d’une table à l’autre. Les cris, comme la peste, se répandirent, gangrène infernale et impossible à arrêter.

Le voisin de la Pankara, un homme d’âge mûr du clan Shisayo se leva d’un bond après avoir entendu les murmures de son compagnon, à sa droite.

« Ils attaquent ! » s’écria-t-il. « Les Kelowna ! »

Puis, ce fut la folie.

Paniqués, les convives de l’Alliance se jetèrent hors des bancs, sur les tables, écrasant les assiettes, renversant les verres et piétinant les autres pour s’enfuir. Le vin sanguinolent tachait les robes, les chaussures et les peaux dévoilées.

Priam.

Sa première pensée fut pour son frère. Où était-il ? Elle ne l’avait pas vu depuis le début de la soirée. Mais elle n’avait aucun doute sur l’endroit où il se rendrait. Au cœur des lames, de l’acier et du sang. Ce simple constat la révulsait. Chef du clan Pankara, ennemi viscéral des Kelowna, il était une cible de choix pour les guerriers du Nord. Son cœur rata un battement et elle sentait la sueur perler sur son front.

Bientôt, d’autres cornes répondirent à la première. Plus proches, plus menaçantes. Les premiers bruits de bataille vinrent effleurer leurs oreilles et les hommes et les femmes, tels des animaux pris au piège ne pensaient qu’à déguerpir ou à montrer les crocs. Dans le tumulte, certains sortaient épées, masses et arc et courraient, effrénés vers le combat. D’autres tentaient de se mettre à l’abri. La lame froide contre sa cuisse ne parvint pas à convaincre la guérisseuse de se lancer à l’assaut du clan dissident. Fébrile, elle suivit le groupement de personnes fuyant à travers la plaine. Elle ne pouvait pas aider Priam dans la bataille. Elle ne pourrait d’ailleurs aider personne là-bas. Le mieux qu’elle puisse y faire était de mourir rapidement pour ne pas gêner les véritables combattants. Fuir était la meilleure des options. Pour l’instant.
Ses jambes la portaient sans qu’elle sache vraiment où aller. Les hautes herbes fouettaient ses cuisses, griffaient ses mollets et s’accrochaient dans ses sandales de cuir sans qu’elle n’y prête réellement attention. L’adrénaline et la peur de mourir la firent avancer sans se retourner.

Une tente abandonnée dont les pans flottaient au vent fut leur porte de sortie. La petite troupe d’une trentaine de personnes s’y tassa, le souffle court et le cœur au bord des lèvres. Accroupis, tous se murèrent d’instinct dans un silence de mort. La crainte d’attirer l’ennemi les avait transformés en bêtes sauvages, tapies et muettes. Calypso fronça le nez. Tous sentaient la transpiration, la peur et la mort. Elle aussi. Et même si l’odeur lui faisait tourner la tête, elle s’obligeait à rester lucide, cramponnée à un piquet métallique, qu’elle s’imaginait comme son seul repère pour ne pas sombrer.

Personne n’entendit le sifflement de la flèche perdue.

Une douleur fulgurante fit lâcher un cri de surprise à la jeune femme. Sa voisine, réactive, se jeta sur Calypso pour écraser sa paume moite sur sa bouche et son nez. Les yeux écarquillés et la respiration saccadée, la Pankara comprit par le fin filet de sang glissant sur la peau olivâtre de son bras gauche que la pointe l’avait effleurée, perçant sa chair comme si elle n’eût été que du beurre.
Un autre hurlement s’éleva dans le fond de leur abri de fortune.

« Je suis touchée ! Je suis touchée ! » psalmodiait une femme en regardant sa hanche droite. « Je vais mourir ! »

Une tache rouge apparut bientôt sur sa jolie robe perlée et ses mains désespérés, pressées autour de la blessure, se poissèrent de sang si vite que Calypso crut rêver.
D’un geste ferme, elle retira la pression de sa voisine, toujours accrochée à elle, avant de jouer des coudes pour attendre la blessée déjà à moitié évanouie d’angoisse.

« Vous n’allez pas mourir, » lui promit-elle. « J’y veillerai. »


*


Seuls quelques membres de l’attroupement s’étaient décidés à sortir de leur cachette après la fin apparente des affrontements.
Le pas mal assuré, Calypso trébuchait sur les bras et les jambes, sur les tables renversées et les débris de verres brisés.

Le sang était tout autour d’elle.

Le sang, les hommes morts et ceux agonisants, sur le point de trépasser, mais qui se refusaient encore à la mort. Elle sentait encore l’excitation des guerriers qui empoisonnait l’air. Elle sentait encore la crainte des innocents.

Ses yeux hagards allaient d’un corps à l’autre, sans réellement y croire. Elle tremblait de reconnaître Priam, ses yeux bleus perçants et vides, son être inanimé et abandonné là, sans que personne n’y prête attention.

Mais Priam n’était pas là.

Des survivants. Y avait-il des survivants ? Des survivants qu’elle pourrait sauver ?
Encore loin du cœur de la bataille, seuls quelques soigneurs et guérisseurs vagabondaient au milieu de l’enfer. Mais au milieu des râles et du paysage désolé, Calypso se sentait seule.

Un cri attira son attention.

Un homme, adossé à un banc renversé, venait de soulever le tissu souillé de sa tunique, dévoilant une entaille barrant son flanc.
La Pankara s’approcha de lui doucement, de manière à ce qu’il la voit. La jeune femme avait appris qu’un homme blessé pouvait se démontrer être la plus féroce des bêtes enragées. Et la dernière chose qu’elle souhaitait était de le surprendre.

« Je peux vous aider, » lui affirma-t-elle d’une voix tranquille, mais ferme. « Seulement si vous me laisser m’approcher. »

Les mains levées, elle lui montrait qu’elle ne cherchait pas à l’attaquer en traître.

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Isaak
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(#) Re: [Calypso - Isaak] [EVENT] Peintures et batailles ne sont belles qu'à distance  [Calypso - Isaak] [EVENT] Peintures et batailles ne sont belles qu'à distance  EmptyJeu 17 Mai - 0:02



Isaak ⎐ Calypso

date : 07.150 // lieu : sur les terres Askhadi


Cela fait des semaines à présent que Ymir sait qu’ils doivent attaquer lors de la fête de l’Alliance, et encore plus maintenant qu’ils ont appris de source sûre que la rouquine et la plupart de ses loyaux sujets seraient présents, invités par l’Ipa elle-même. Comme Ymir, Isaak ne supporte pas de savoir que la rouquine essaye de s’allier avec ces peuples qui étaient encore des ennemis il y a quelques mois en arrière. Attaquer durant la fête de l’Alliance semble être une très bonne idée – la meilleure pour ainsi dire – car ils prouveront à tous qu’ils ne peuvent pas faire confiance aux kelowniens, qu’ils soient membres de la dissidence ou pas. Le but ici est de faire suffisamment peur pour que les autres n’acceptent pas Kelowna au sein de l’Alliance. Cela montrera aussi à la rouquine qu’ils ne sont pas prêts à la laisser faire n’importe quoi avec ce clan qui leur tient à cœur.

Alors quand il faut sortir son arme pour foncer dans le tas, Isaak est l’un des premiers à se précipiter sur les alliés pour faire le plus de dégât possible. Son épée tranche dans le vif, le sang gicle de tous les côtés et l’éclabousse tandis que les corps tombent autour de lui. L’adrénaline que lui procure l’excitation du combat l’empêche de ressentir la douleur lorsque la lame d’une épée lui entaille la cuisse, ça ne le dérange pas plus que cela tandis qu’il égorge l’homme responsable de la blessure. Puis son chef donne des ordres et Isaak emmène quelques hommes avec lui pour suivre la direction qu’ont pris quelques fuyards. La dissidence n’attaque pas uniquement ceux qui sont en position de se défendre, elle fait aussi des morts chez les innocents qui essayent de fuir, alors Isaak lève sa hache pour faire le plus de victimes possibles. Il se frotte à une jeune femme bien déterminée à garder la vie sauve qui manie parfaitement son arme et celle-ci arrive à le blesser au flanc. Mais Isaak n’a pas dit son dernier mot et plante sa hache dans l’abdomen de la brune avant de la laisser tomber au sol, pour morte. Il ne vérifie même pas qu’elle est bien sans vie et continue pour attaquer le prochain allié qu’il croise. Ce n’est que le son de la corne qui le fait sortir de sa transe mortelle et Isaak se retourne pour voir certains de ses camarades rebrousser chemin. Les ordres d’Ymir sont clairs et ils doivent retourner en arrière, comme prévu dans le plan initial. Alors Isaak, arme à la main, achève son dernier guerrier ennemi et suit ses camarades à travers les prairies, enjambant les morts et glissant dans le sang. Il cherche Ymir du regard mais ne le trouve pas et personne ne sait où se trouve celui-ci. Il est toutefois hors de question pour Isaak de quitter ces terres sans son chef, l’homme qu’il admire et il reste en arrière pour chercher son camarade et vérifier qu’il va bien.


Isaak marche depuis un petit moment à travers le champ de bataille, enjambant les corps en priant pour ne pas trouver celui d’Ymir parmi les victimes. Sa jambe et son flanc lui font un fait un mal de chien mais il arrive à rester debout malgré tout, parce qu’il fait est bien plus important que sa santé à l’instant. Il a toutefois serré un morceau de tissu sur sa cuisse pour arrêter le sang de couler et passé un autre tissu sous sa chemise pour la blessure à son flanc. Les ennemis ne l’ont pas loupé et lui laisseront des cicatrices de plus à montrer à ses conquêtes. Mais au bout d’un moment, Isaak ne tient plus debout et s’effondre au sol, s’adossant à un banc renversé, un peu à l’écart des autres. Il n’oublie pas qu’il est un dissident au milieu de tous les alliés et qu’il risque sa peau si quelqu’un le reconnait. Mais les membres de son propre clan qui pourraient éventuellement le reconnaitre semblent être bien trop occupés pour faire attention à lui, souillé de sang et blessé au milieu des autres. Alors Isaak souffle quelques instants et soulève le tissu posé sur sa blessure au flanc, tissu à présent imbibé de sang. Il va avoir besoin de soins et il ferait mieux de se relever pour aller retrouver son groupe, mettre la main sur Danika qui est venue avec eux et qui pourra sans doute le soigner. Mais alors qu’il s’apprête à tenter de se relever et à faire avec cette blessure – en priant pour ne pas s’évanouir avant de retrouver les autres – une femme entre dans son champ de vision et affirme pouvoir l’aider. Il l’observe quelques secondes puis, voyant qu’elle ne semble pas être une très grande menace, hoche doucement la tête. « Si vous avez de quoi faire en sorte que je ne me vide pas, je ne suis pas contre. » Foutus alliés… « Cette salope ne m’a pas loupé. » Il grimace en retirant à nouveau le tissu ensanglanté pour l’envoyer valser un peu plus loin.
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(#) Re: [Calypso - Isaak] [EVENT] Peintures et batailles ne sont belles qu'à distance  [Calypso - Isaak] [EVENT] Peintures et batailles ne sont belles qu'à distance  EmptyLun 28 Mai - 16:11


Isaak & Calypso

Peintures et batailles ne sont belles qu'à distance


Deux animaux. Qui s’observaient, qui se jaugeaient. Chacun pouvait mordre l’autre. Planter ses crocs, ses griffes dans la peau rose et la déchirer. Pour se défendre. Pour riposter. Par haine. Par peur. L’environnement n’était pas propice aux rencontres. Partout, autour, des débuts d’incendies prenaient, des cris résonnaient et des odeurs de sang, de sueur, de cendre et de mort tapissaient les poumons de ceux qui respiraient encore. Les corps, encore chauds, expiraient d’une confiance trop vite donnée.
Et pourtant, malgré tout ça, ils se tenaient face à face, immobiles. Elle, penchée en avant, prête à accourir aux côtés du blessé s’il lui en donnait l’autorisation, à bondir en arrière s’il se montrait agressif. Lui, avachi au milieu des plats renversés, analysant la situation, en quête de danger ou d’une menace cachée.
Ses yeux bleus tombèrent sur les mains tendues de la guérisseuse. Après quelques secondes de réflexion, il l’autorisa à s’avancer. Sa voix était furieuse en dépit des accents douloureux qui en ponctuaient les syllabes. Malgré son allure confiante et son ton ferme, la jeune femme craignait en réalité les réactions du blessé. En effet, malgré sa blessure, il était armé et il ne dépendait que de lui de l’empaler sur sa lame. Le léger hochement de tête leva instantanément son malaise. Ses mains s’arrêtèrent de trembler.

Calypso s’agenouilla rapidement près de guerrier tombé dont la plaie, béante, était offerte à sa vue. La lame avait entaillé profondément les chairs, mais la déchirure n’était pas nette. L’homme avait dû continuer à gesticuler, agrandissant la coupure. Durant les combats, l’adrénaline avait dû faire son œuvre et annihiler la souffrance que devait provoquer une telle blessure. Il s’était donc tranquillement, mais sûrement, vidé de son sang jusqu’à trébucher ici. Une furtive vérification de ses autres blessures lui apprit étaient superficielles. Celle sur son flanc avait donc toute son attention.

« En effet, elle ne vous a pas loupé, » admit-elle d’une voix soucieuse. « Les dissidents sont redoutables. »

Ses propres mots la firent frissonner. Qu’aurait-elle pu faire si sa route avait croisé celle d’un ou d’une Kelowna du côté d’Ymir ? Elle n’osait l’imaginer. Instinctivement ses pensées se trouvèrent encore une fois drainées vers son frère. Agonisait-il, lui aussi, blessé contre une table à la vue de tous ? Désespérait-il d’être sauvé ? Ou au contraire, continuait-il à éliminer les derniers guerriers ? Quant à la troisième possibilité, elle se refusait d’y accorder la moindre attention. Priam n’était définitivement pas mort. Cela, elle ne pouvait y croire.

La guérisseuse leva les yeux vers le blessé pour la première fois depuis le début de leur échange. Il était jeune, plus jeune qu’elle et arborait des signes distinctifs de sa tribu nordique. Une peau pâle, des iris glaciales et des cheveux tressés. Pourtant, son visage maculé de terre, de suie et de sang lui donnait l’air plus âgé, malgré la fougue et la hargne dansant de ses prunelles. Durant un instant, un terrible doute l’assaillit. Et s’il faisait parti des attaquants ? En tant que Pankara, la jeune femme avait appris très tôt à se méfier des Kelowna et son aîné l’avait souvent mise en garde contre ces pillards violents et sanguinaires. Cependant, elle balaya bien vite cette angoisse naissante. Un dissident de l’aurait certainement pas invitée à approcher. Et même s’il avait été un ennemi, aurait-elle pu le laisser sans se retourner ?

« Vous allez vous en sortir, » lui assura-t-elle avec un sourire. « Votre blessure est profonde, je vais devoir la recoudre si je ne veux pas que vous mourriez d’une hémorragie. Mais d’abord, je vais nettoyer la plaie pour y voir plus clair. »

D’expérience, Calypso avait remarqué qu’expliquer ce qu’elle faisait avait tendance à détendre ses patients et à leur éviter de mauvaises surprises.
D’un geste sûr, elle déchira le bas de sa robe avant de rouler en boule le tissu. Un rapide coup d’œil aux alentours lui fit repérer un tonneau d’eau crevé par des flèches. Elle y trottina pour y mouiller le chiffon et se rincer les mains.
Sous son contact, elle sentit le corps du jeune homme tressaillir et elle s’excusa d’une grimace.

« Navrée, » chuchota-t-elle en fronçant les sourcils.

Elle fit glisser la besace pendant à sa hanche devant elle avant d’en tirer une fine aiguille et une bobine de fil textile. Avant le début des festivités de la soirée, la brune avait hésité à prendre son matériel.

« Je vais chauffer l’aiguille, » l’informa-t-elle. « Pour éviter un trop grand risque d’infection. »

Les flammes des torches renversées étaient un foyer idéal et elle n’hésita pas à y plonger la pointe avant de glisser le fil dans le chas.

« Serrez les dents, » lui conseilla-t-elle. « Vous êtes prêt ? »


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Isaak
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(#) Re: [Calypso - Isaak] [EVENT] Peintures et batailles ne sont belles qu'à distance  [Calypso - Isaak] [EVENT] Peintures et batailles ne sont belles qu'à distance  EmptyVen 1 Juin - 22:25



Isaak ⎐ Calypso

date : 07.150 // lieu : sur les terres Askhadi


L’entaille à sa cuisse lui fait mal mais ce n’est rien en comparaison de celle à son flanc. Cette fille ne l’a pas loupé, c’était une bonne guerrière malgré tout mais Isaak ne s’est pas laissé faire et lui a rendu sa blessure. Elle portait des vêtements dont il n’aurait pas su dire la provenance mais il a distinctement vu le blason de la Citadelle cousu sur le tissu. Un petit instant il s’est même surpris à espérer avoir blessé l’Ipa parce que cela aurait été très sympathique de rapporter sa mort à Ymir, mais même si la ressemblance entre les deux femmes était frappante, Isaak s’est finalement fait une raison : jamais l’Ipa n’aurait évité la bataille pour suivre le peuple sans défense dans une fuite. Non, assurément la jeune femme devait se trouver au cœur de la bataille, face aux autres dissidents. Peut-être même que Ymir l’a croisée sur le champ de bataille, peut-être même qu’il a réussi à la blesser. Isaak l’ignore, il n’a pas encore réussi à prendre la température de tout cela puisqu’il était obnubilé à l’idée de retrouver Ymir. Il s’inquiète toujours pour son chef de la dissidence mais il ne peut pas se contenter de poser les questions qui lui passent par la tête, cela le trahirait directement et il risquerait sa vie.

Isaak relève les yeux vers la femme quand elle annonce que les dissidents sont redoutables et il ne peut s’empêcher d’esquisser un petit sourire en coin malgré la douleur. Il est plutôt heureux de voir que le petit groupe de guerriers a réussi à faire peur à ceux présents à cette fête et que ceux-ci les trouvent redoutables. C’est le but recherché et aujourd’hui il est atteint, même s’ils ont dû rebrousser chemin au rappel. Mais c’était prévu et leur attaque laissera des séquelles dans les mémoires des alliés, Isaak en est persuadé. Il y a eu des morts dans les deux camps mais certains blâmeront Kelowna pour l’attaque sur la fête de l’Alliance et c’est ce qu’ils recherchent aussi : discréditer la rouquine qui se considère comme leur nouvelle chef de clan, et que jamais ils n’approuveront. « Elle m’a peut-être blessé mais elle a payé pour son geste. Elle est sans doute morte dans les prairies, là-bas. » D’un geste du menton, il désigne cet endroit d’où il est venu en premier lieu et sans doute celui où se trouve le corps de la brune qu’il a blessé avec sa hache. Il n’a pas vraiment pris le temps de l’achever en lui tranchant la gorge mais le coup de hache qu’il lui a assené a surement dû lui être fatal. Et s’il ne l’a pas été, elle sera sans doute morte d’une hémorragie avant la fin de la journée.

Isaak a de la chance d’être tombé sur cette jeune femme qui souhaite s’occuper de lui, devoir parcourir les prairies pour aller chercher Danika aurait pu lui être fatal. Il relève les yeux vers elle et la détaille du regard tandis qu’elle explique ce qu’elle compte faire pour sa blessure au flanc. Elle est plutôt mignonne, brune à la peau hâlée et durant quelques secondes Isaak se demande si elle vient du même clan que Danika parce qu’elle lui rappelle un peu la guérisseuse qu’ils ont capturé il y a quelques mois. Et vu ses paroles, cela ne l’étonnerait pas qu’elle soit elle aussi guérisseuse. « Tant mieux alors, j’ai encore des choses à faire avant de passer de l’autre côté. » Voir la rouquine tomber déjà, ça sera une grande chose à faire avant de mourir. Et évidemment, revoir sa petite fille parce qu’il n’a même pas eu l’occasion de lui rendre visite avant de partir en bataille. Ça lui a fait de la peine d’ailleurs parce que Isaak a pris cette habitude d’aller embrasser sa fille avant chaque raid, mais il n’a pas pu le faire cette fois. Sur le champ de bataille, il s’est promis d’aller la récupérer une fois rentré à Port-Victoire. Elle et sa mère.

Au moins, même s’il doit cacher sa véritable identité et qu’il se retrouve entouré par les clans de l’Alliance, Isaak sait qu’il est tombé entre de bonnes mains. Il pourrait presque avoir envie d’emmener la jeune femme avec lui et d’en faire une nouvelle esclave guérisseuse au sein de la dissidence, mais ce serait dangereux de l’assommer maintenant pour l’embarquer sur son épaule. Il grimace doucement en sentant l’eau froide sur sa blessure et maudit cette femme qui l’a blessé sur plusieurs générations avant d’observer chaque geste de celle qui se trouve face à lui. Puis il relève la tête lorsqu’elle lui demande de serrer les dents, esquissant un sourire à ses paroles. « Ce n’est pas la première blessure qu’on me soigne et mes camarades sont bien moins précautionneux que vous. Vous pouvez y aller. » Isaak a l’habitude et normalement on lui soigne ses blessures en cautérisant les plaies, pas nécessairement en lui recousant proprement. « Mais au cas-où, pour détourner mon attention, parlez-moi de vous. » Juste parce qu’il veut en savoir plus. Elle a beau être une ennemie puisqu’elle fait sans doute partie de l’un des clans de l’Alliance, elle est bien trop jolie pour être abattue froidement. Et Isaak aimerait bien en savoir plus sur elle.
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