[Wilfrid - Malphas] Nos racines ne font qu'un

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

Forcé de rester au lit était une chose qui l’insupportait, dès l’instant où la fièvre avait cessé et qu’il avait pu se lever, Wil’ avait souhaiter reprendre immédiatement l’entraînement. L’inquiétude de Malphas le poussa à se montrer plus raisonnable, mais plus le temps passait et moins il arrivait à être raisonnable. Pourtant, il y avait quelques avantages à devoir prendre "des vacances forcées" et l’un d’eux était de pouvoir passer une partie de ce temps avec Mikkel. Il ne l’expliquait pas vraiment, mais il aimait cet enfant comme s’il s’agissait du sien et passait autant de temps que possible avec ce dernier. Aujourd’hui, la journée avait plutôt active, ayant passé un certain temps à apprendre à Mikkel le maniement de l’épée, la façon de tenir un bouclier, ce n’était pas un véritable entraînement pour lui, mais il avait au moins l’impression d’être un minimum utile.

Il n’était donc pas surprenant à présent que l’enfant se retrouve endormi dans ses bras. Profitant de l’intimité de la demeure pour se permettre de "jouer" au père. En observant le visage de Mikkel, il reconnaissait aisément les traits du père et son coeur se serra. Pourquoi est-ce que cela l’obsédait à ce point ? Il savait qu’il ne pourrait pas avoir d’enfant, alors pourquoi désirait-il autant quelque chose qu’il ne pouvait pas avoir ? Il détestait les responsabilités, c’était bien pour ça qu’il se refusait à occuper d’autres postes que celui-ci de guerrier de première ligne... Alors... Pourquoi voulait-il avoir un enfant ?
Il se demanda une minute ce que pouvait ressentir Malphas lorsqu’il regardait Mikkel, lorsqu’il se reconnaissait en lui. Il se demandait ce que cela faisait.

Il détestait cette sensation de trop-plein dans sa tête, lorsque les questions et les émotions se mélangeaient ainsi dans sa tête et il fut bien heureux de sentir la présence de Malphas le ramener à la réalité.

"Mikkel apprend vite" raconta-t-il sobrement, le déposant délicatement dans son lit avant de le couvrir de la peau bête qui lui servait de couverture.

Des nouvelles fraiches qui font l’intéresser ? Malphas venait de titiller sa curiosité. Haussant un sourcil circonspect, il l’interrogea du regard :

"Vas-tu enfin me laisser m'entraîner avec les autres ?" car à dire vrai, reprendre du service était probablement la seule chose qui l’intéressait vraiment en ce moment.

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

Sa répartie eut au moins le don de le faire rire et de le faire sourire car au-delà de cette vérité se cachait la promesse d’autres étreintes pour pouvoir prouver qu’il était tout à fait apte à reprendre l’entraînement. La douleur était un inconfort certain, il était capable de la gérer, pour Malphas ou pour lui-même mais cela offrait hélas un certain goût de frustration à leurs échanges charnelles. Il donnerait beaucoup pour pouvoir à nouveau le prendre sans avoir à mesurer chacun de ses gestes pour ne pas souffrir de sa blessure mais pour l’heure, il avait raison, il avait mal, c’était un fait qu’il ne pouvait pas nier.

"C’est toi que j’ai envie de faire couiner" grogna-t-il sans retenue, son regard le parcourant avant de le contourner pour quitter la chambre de l’enfant. Loin de vouloir le réveiller avec leur conversation. Sur la route qui les menait à la pièce de vie, il écouta les paroles de son amant. Une nouvelle arrivante, son corps se crispa automatiquement, connaissant que trop bien le goût prononcé de Malphas pour la gente féminine. Il fut pourtant rapidement rassurée par la seconde partie du récit. Elle serait donc sa cousine...Et si cela n’en arrêtait pas certain, il savait que cette femme avait perdu tout intérêt sexuelle à la seconde où elle avait dû faire cette annonce.

La dernière partie du récit tendit à nouveau ses muscles alors qu’il s’installait sur ce qui servait de canapé. Retenant son souffle lorsque la sensation électrique de douleur lui parcourut le corps depuis son flanc. Relevant les yeux Malphas, rien sur son visage n’avait trahi cet instant de faiblesse. Cela faisait des années que Wil’ était devenu maître dans l’art de masquer ses faiblesses, portant presque continuellement un masque d’indifférence que seul son frère ou Malphas arrivait à lui enlever.

"J’arrive pas à savoir si tu es heureux de cette venue ou non..." Il eut un sourire taquin en analysant son visage et ses traits "Laisse la à tes hommes, t’es pas obligé de regarder et ils t’en seront reconnaissant" proposa-t-il assez simplement, ne voyant pas en quoi le fait qu’elle soit une cousine puisse faire naître quelconque scrupule.

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

Cet homme était réellement capable de le rendre fou et s’ils ne s’étaient pas immédiatement mit à parler de cette femme, il aurait directement obéis sans attendre à ces mots. Le faire couiner, l’entendre prononcer son nom, le faire sien pour une nuit où il lui rappelerait qu’aucune femme ne sera jamais capable de le satisfaire comme lui le pouvait. Malgré tout, il garda cette perspective pour plus tard, s’installant, et continuant donc cette conversation. Entendant les arguments de son amant concernant cette femme. Il eut un nouveau petit rire alors qu’il admettait lui-même qu’il la trouvait louche.

"Si c’est bien la fille de ton oncle...Normal que tu l’as trouve louche" S’amusa-t-il, essayant de trouver une position plus confortable. Putain que cette blessure le faisait chier et pourtant, si c’était à refaire, il le referait. Préférant avoir encaissé celle-ci à la place de son compagnon. "Les loups solitaires, c’est jamais bon" remarqua-t-il.

Il n’aimait pas les gens solitaire de manière générale, c’était à ses yeux des personnes en qui on ne pouvait pas réellement faire confiance. Comment le pouvait-on d’ailleurs ? Etre solitaire rimait bien trop avec l’individualisme et bien qu’il avait une facheuse tendance à régler ses problèmes à coup d’épée, il n’en restait pas moins loyal à son clan. Ce clan pouvait bien le haïr, il continuerait probablement de le servir, la haine il pouvait le gérer. Au moins, ils savaient ce que les autres pensaient alors qu’un loup solitaire, c’était bien trop de mystère à ses yeux.

"Pourquoi elle a décidé de nous rejoindre d’un coup d’un seul ? Elle a jamais grandit avec nous pour ce que j’en sais" Rappela-t-il en comprenant à son tour ce qui poussait Malphas s’en méfier.

Il se ferait probablement une meilleure idée lorsqu’il la rencontrerait mais pour l’heure, cela ne s’annonçait pas forcément bien. Il n’avait rien de personnel contre elle mais si elle cherchait à vouloir obtenir la confiance de Wil’, elle allait devoir le convaincre de ses bonnes intentions envers le clan. Ils avaient bien trop d’ennemis pour se permettre de se montrer imprudent et ouvrit leurs bras à n’importe qui.

"Ca me plait pas..." admit-il sombrement "sa seule qualité c’est d’être ta cousine" ce qui signifiait qu’effectivement, elle ne finirait pas avec la queue de son homme dans sa bouche.

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

Depuis qu’ils étaient installé, il ne pensait qu’à cet instant où Malphas s’installerait contre lui. Allez savoir pourquoi, il était rare qu’il soit celui qui initie le premier geste de tendresse. Par pudeur ou par crainte, mais lorsqu’enfin son amant se posa contre lui, il l’entoura d’un bras protecteur, laissant sa main se balader le long de son corps. Fermant les yeux au contact des doigts dans ses cheveux, il profita sans s’en cacher de ses caresses et de ses attentions. Ca avait le pouvoir de le détendre presque instantanément. Continuant d’écouter attentivement les craintes de Malphas pour cette cousine, il se promit que lui-même garderait un oeil sur cette femme à présent, curieux à présent de voir à quoi elle pouvait ressembler.

"Elle pourra se montrer utile alors"

Conclua-t-il presque en ronronnant sous l’effet de ses caresses. Il profita de quelques longues secondes de silence à simplement sentir sa présence contre lui, écouter sa respiration et sentir ses doigts ses cheveux. Son humeur devenue plus douce, il se redressa légèrement, ignorant la décharge lorsqu’il se tourna vers Malphas. Doucement, il déposa sa main sur la joue de celui-ci, prenant le temps d’observer les traits de son visage. Un sourire se dessina discrètement sur ses lèvres quand il posa ses yeux sur celle de son amant avant de l’embrasser. Il profita d’autres longue secondes ainsi avant de s’en séparer pour reprendre son souffle. Le front posé sur celui de Malphas, il laissa ses iris noisette s’attarder dans les yeux clairs de Malphas.

"J’ai entendu "Des" nouvelles rafraîchissantes" rappela-t-il avec un sourire taquin "Alors la cousine n’est pas la seule nouvelles que tu as à me dire..." Cherchant déjà ce qu’il pouvait bien lui dire d’autres. Ayant malgré tout envie du contact de son homme, il l’attrapa pour le hisser à califourchon sur ses cuisses, retenant son souffle le temps de la rapide manoeuvre qui n’était pas sans réveiller sa blessure.

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

“si elle n'était pas la mère de Mikkel” dit il d'une voix rendu rauque par une colère sourde mal contenu.

Il n’avait jamais vraiment apprécié Nagga, de par son instabilité d’une part mais aussi parce qu’elle était justement la mère de Mikkel. Apprendre sa grossesse avait été une choc, il l’avait encaissé avec difficulté et plus le temps passait, plus cela avait été compliqué pour lui. Il était heureux de voir qu’elle avait décidé de ne pas s’impliquer dans la vie de Mikkel. Apprendre son retour n’allait pas le faire sauter de joie, il avait même espérer qu’elle succombe à ses blessures. Ses mains sur les hanches de Malphas se crispèrent d’ailleurs à cette pensée et il était heureux que ce dernier lui caressait les cheveux, maintenant un fragile équilibre entre la détente qu’il lui procurait et la tension qu’il ressentait à cette nouvelle.

"Tant qu’elle continue de rester loin de Mikkel"

Il était incapable de ne pas se montrer quelque peu protecteur avec ce dernier, il était bien plus son fils à lui qu’il ne l’était à elle mais malgré tout il subsistait de l’amertume car dans cette naissance, il n’avait pas eu son mot à dire. Elle lui avait été annoncé, il avait du l’accepter et même s’il adorait le petit gars, il n’en restait pas moins que dans cette affaire, il avait clairement été tenu à l’écart. Il posa ses yeux sur Malphas, se demandant bien en quoi ces nouvelles étaient si rafraîchissante.

"Annonce le lui simplement, ça sert à rien de mettre les formes et de tourner autour du pot. Plus vite c’est fait et plus vite la crise passera" conseilla-t-il, Wil’ avait toujours été de nature à dire les choses directement sans vraiment prendre de forme ou de gant et lorsqu’il ne trouvait pas le moyen de s’exprimer, il ne disait simplement rien.

Il n’était probablement pas un exemple mais cela lui évitait généralement d’avoir à trop réfléchir et au moins, lorsqu’il s’exprimait, cela laissait peu de doute sur ce qu’il disait. Il y allait directement, fonçait dans le tas et s’occupait que très peu des conséquences. Il n’était clairement pas fait pour un rôle de diplomate. Laissant ses mains passer des hanches de Malphas à ses fesses pour l’attirer un peu plus contre lui, il pencha la tête en arrière pour continuer à le regarder dans les yeux.

"Tu n’as rien de plus agréable à m’annoncer ?"

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

Il n’avait plus vraiment envie de parler, n’avait plus vraiment envie d’autres nouvelles après avoir encaisser celle du retour de Nagga. Ce n’était pas tant qu’il la détestait personnellement mais c’était plus fort que lui, elle s’était insinuer dans leur histoire, elle était une femme de plus dans la liste de celle qui avait partager l’intimité de son homme. Là tout de suite, il avait envie de lui prouver qu’il allait mieux. Il voulait profiter de lui, de son corps et de la chaleur de ce dernier mais il n’était pas au bout de ses peines. Loin de s’être attendu à l’annonce de son compagnon, il fixa celui-ci, l’air interdit et sans véritable expression sur le visage. Encaissant les mots, la nouvelle, était-ce vraiment une demande ? Son corps tout entier semblait être figé dans le temps. Etait-il réellement en train de lui dire qu’il voulait un autre enfant de Nagga ? Son coeur se serra douloureusement dans sa poitrine.

"J’ai besoin d’un verre" souffla-t-il au bout de longues minutes de silences. Il savait que ce n’était pas la réaction à laquelle Malphas s’attendait, qu’il le décevait probablement à réagir de la sorte mais là , tout de suite…Il chercha à reposer Malphas sur le côté du canapé pour pouvoir se lever et trouver ce qu’il voulait.

Si Malphas accepte de se poser sur le côté du canapé:

Si Malphas profite de sa position pour empêcher Wil’ de se lever:

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

Ces mots le prirent complètement au dépourvu. Malphas avait cette capacité d’exprimer ce qu’il ressentait sans aucune honte, ni gêne et pourtant, là où lui n’arrivait pas. Il se sentait toujours étouffer par l’idée qu’il puisse se montrer faible. Là était tout le paradoxe de leur histoire, l’un, capable de gérer ses sentiments mais étant doué dans l’art de cacher cette relation aux yeux de tous et l’autre, obsédé par son image de mâle mais qui rêvait secrètement de ne plus avoir à mentir, ni même à se cacher. Son regard se perdit dans celui de Malphas, ses bras tremblant sous son propre poid. Venait-il sérieusement de parler de mariage ? Son coeur s’était mit à battre fortement comme s’il suivait le rythme d’un tambour de guerre.

"T’y crois vraiment ?" demanda-t-il, essayant de compter intérieurement le nombre d’année qu’ils avaient passé tous les deux à se cacher. C’était facile pour Malphas, il passait assez de temps dans la chaleure moites des femmes pour que personne ne se pose de question là où lui était incapable de le faire. Subissant depuis l’adolescence les moqueries, les rumeurs, sa légitimité en tant que guerrier et en tant qu’homme continuellement remise en doute. Il passait sa vie à se battre et à devoir faire ses preuves.

"On a le droit à rien de tout ça..." Soupira-t-il simplement, se laissant retomber sur le côté et libérant Malphas du poids de son corps. Allongé sur le dos, à même le sol de la pièce à vivre, il avait enroulé un de ses bras le long de son flanc. Ca faisait un mal de chien et ça l’énervait de souffrir encore autant.

"Je n’ai le droit à rien de tout ça" Rectifia-t-il néanmoins car c’était là le détail, Malphas pouvait avoir ce qu’il voulait, femme, enfant, même un autre homme en réalité. Il était respecté au sein du clan à part quelques rares idiots qui aimait à remettre en doute son autorité en pensant pouvoir faire mieux. Un long silence s’abattit à nouveau entre eux, cherchant ses mots, il ignorait comment faire, comment dire les choses, ça le frustrait et l’énervait tellement.

"Je t’aime" ça...Ca lui avait demander beaucoup de temps et d’effort pour dire ces mots au départ, cela se comptait d’ailleurs en année mais aujourd’hui cela était probablement la seule certitude à laquelle il pouvait s’accrocher. Il l’aimait, il était éperduement tombé amoureux de cet homme. Il l’avait dans la peau, jusqu’aux os. Un bras contre sa blessure, il plaça l’autre son visage, fermant les yeux. Plonger dans le noir de ses paupières closes, il tentait de repenser à ce que Malphas venait de lui proposer et de lui dire ensuite.

"J’aime ton fils comme si c’était le mien" souffla-t-il pour le rassurer, aidé par le fait qu’avec les yeux fermé et le visage caché sous son bras, il n’avait pas à faire face aux expressions de son homme. "Mais ce sont...Tes traits...Ceux de Nagga…" plus que de jalouser Nagga, il jalousait quelque part la capacité de Malphas à pouvoir se contenter autant des hommes que des femmes et par conséquent, à pouvoir fonder une famille. "Ton sang dans ses veines..." Ajouta-t-il doucement.

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

Les paroles de Malphas vinrent directement bousculer son être. Avoir un enfant de son sang, c’était un rêve depuis longtemps enfuit au fond de lui. Il en avait envie, comme n’importe qui d’autres. Il avait envie d’avoir une véritable descendance, d’avoir un fils. Il serait même capable de se contenter d’une fille, il voulait juste laisser sa trace dans un monde où il pourrait mourir demain. Et malgré les mots réconfortant de son amant, il eut un rire amer en y pensant et face à la graine d’espoir que Malphas venait de planter dans son coeur.

"Chéri...Toi et moi on s’est très bien que mon coeur ne réagit et ne se réveille que pour toi alors..." Rappela-t-il.

Et c’était pour cette raison précise qu’il avait renoncé et pour cette raison que la frustration était d’autant plus grande. Comment pouvait-il espérer fonder une famille s’il n’était même pas capable de ressentir la moindre attirance sexuel pour la gente féminine ? Et pire encore, c’était de voir que son amant lui, en étant non seulement capable mais en profitait encore aujourd’hui. C’était à la fois un rappel de sa propre incapable et une décharge de frayeur sur son incapacité à pleinement satisfaire cet homme. Il soupira, laissant son bras contre son visage retomber pour pouvoir entourer Malphas de celui-ci.

"Je ne doute pas de toi" il était certain que Malphas l’aurait accepté s’il en avait été capable mais le fait est que ce n’était pas le cas.

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

Il fronça les sourcils devant la critique bien qu’elle n’était pas complètement fausse. Wilfrid n’était pas un homme qui réfléchissait plus que nécessité. Ce n’était pas l’idiot du village, il savait beaucoup de chose et notamment que pour faire un enfant, il fallait coucher une femme. Quelque chose à laquelle il se savait incapable et à partir de là, il n’avait pas réfléchis plus loin. Même lorsque son amant se moqua de lui et tenta de lui faire comprendre qu’il y avait de toute évidence, pour lui, une solution à cela, il fronça les sourcils sans comprendre ce qu’il lui proposait réellement. Ce furent ces dernières paroles qui lui fit vraiment comprendre réellement ce qu’il proposait...Il resta silencieux, réfléchissant à ce plan.

Il n’y avait jamais réfléchis parce qu’il avait depuis toujours ranger les femmes dans le rang des personnes avec qui il ne souhaitait pas partager son intimité. Elles ne le dégouttaient pas mais elles ne suscitaient aucune attirance. C’était, au fond, tout à fait normal qu’il n’ait jamais songer à pareil chose.

"Tu sais que si elle te touche devant, j’aurai envie de la tuer ?" Dit-il en empoignant une fesse d’une main dans un geste possessif à cette possibilité. Il ne s’avait pas ce qu’avait exactement Malphas en tête mais il semblait au moins prêt à écouter. Il avait envie d’un enfant et si son intelligent amant avait une véritable solution à proposer, pourquoi ne pas l’écouter cette fois ?

"A quoi tu pense ?"

Il avait besoin de détail, de connaître le plan, comme un guerrier face à un plan de combat. Il ne pouvait pas se permettrait de foncer à l’aveugle sans un minimum d’information, encore moins pour une entreprise qui pour lui, était du domaine de l’impossible. Toujours installer sur le sol, il n’avait pas vraiment envie de bouger de là, appréciant avoir son amant contre lui. Là tout de suite, il ne pensait qu’à cette conversation, concentré sur celle-ci plus que son propre confort.

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

"Besoin et envie sont deux choses différentes"

Bouda-t-il légèrement, sa jalousie prenant souvent le dessus sur sa raison mais au moins, il était prêt à écouter ce que le cerveau de Malphas avait imaginé pour pouvoir rendre ce fantasme de paternité complètement réel. Il l’écouta, le plan semblait simple sur le papier mais l’était-il réellement ? Machinalement, sa main caressa le bas du dos de son amant, réfléchissant ces mots, ce à quoi cela pourrait ressembler. Une partie des paroles du bras droit d’Ymir avait susciter une certaine excitation en lui alors que d’autre partie éveillait plutôt une appréhension mais était-ce réellement impossible et irréalisable ? Ou se laissait-il à nouveau bercer par l’illusion de l’espoir ?

Il répéta le geste qu’il avait sur le canapé, forçant Malphas à s’installer à califourchon sur lui, ignorant la douleur de son flanc, il avait besoin de l’avoir face à lui en cet instant précis.

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

Plus la discussion avançait entre eux et plus l’espoir naissait en lui. Même s’il n’était pas certain de tous les détails, il avait confiance en Malphas et après tout, qu’avait-il à perdre à ne serait-ce qu’essayer ce qu’il lui proposait ? Enfanter était l’un des devoirs important de leur clan et s’il arrivait à avoir un enfant, mieux encore un fils, alors sa place au sein du clan serait définitivement assise, on cesserait enfin peut-être de sans cesse la remettre en doute. Cela ne l’empêcherait pas de continuer à prouver qu’il était bien un guerrier et à défier tous ceux qui oseraient remettre ce fait en doute mais il avait aussi espoir que cela ferait taire certaine mauvaises langues définitivement.

Ses yeux rivés sur Malphas, l’espoir était lisible dans les pupilles du blond malgré certains doutes.

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

b l a c k f i s h

Nos racines ne font qu'un

an 150 - 8eme mois

Malphas & Wilfrid ;

b l a c k f i s h