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 [Eurydice - Losran] Pas de pied pas de cheval

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(#) [Eurydice - Losran] Pas de pied pas de cheval  [Eurydice - Losran] Pas de pied pas de cheval  EmptyMar 13 Juin - 18:46

La Citadelle – 5eme mois de l’an 150
Après la rencontre entre l’Ipa et Karrah

La délégation de Kelowna vient de faire un très long trajet et seuls les soldats accompagnant la chef de clan ont pu prendre congés dans la Citadelle. Losran, Malik et les conseillers ont dû suivre leur chef jusqu’à la demeure de l’Ipa, la dénommé Akeela. Si le rendez-vous s’est plus ou moins soldé par une entente, Losran n’a pas cessé de garder en tête sa prochaine mission. Après les salutations et le sous-entendu de retrouvaille plus pour papoter, les cousins se retrouvent seul dans les rues de la Cité. Losran quitte son masque de chef de garde pour redevenir le cousin de Karrah, jeune femme chasseuse. « Je peux te laisser avec Malik ? Akashick est boiteux, je dois lui trouver un soigneur pour reprendre la route. » Karrah lui laisse carte blanche non sans oublier de lui suggérer de rester discret, on ne sait jamais. Il s’éloigne alors vers le centre-ville après avoir jeté un regard entendu à Malik. Qu’il n’arrive rien à sa cousine, est-ce clair ?

Pas de pied, pas de cheval, voilà ce que lui répétait sans cesse son maitre d’arme quand ils étaient en campagne. Toujours vérifier la ferrure, les cailloux, s’il n’y a pas d’abcès. Akashick n’a rien de tout cela, il est gonflé au tendon postérieur gauche. Pourtant, il n’a pas trébuché ni prit de coup. C’est un assez jeune cheval, 6 ans à peine, noir et fougueux. Dans les ruelles de la Citadelle, Losran croise un grand nombre de personnes aux origines diverses. Il se fait discret lorsqu’il passe devant un étal Ashkadien ou Orkenien, puisqu’il a quand même participé à un grand nombre de raids par chez eux. Il a du sang sur les mains, et partout ailleurs. Après tout, c’est un guerrier, et pas un petit d’arrière ligne. Non, c’est un chef de guerre et meneur sans peur. Mourir, ça lui arrivera, alors autant qu’il pousse son dernier souffle avec panache. Mais il ne pourra le faire qu’avec une monture stable, ce qui n’est pas le cas de son hongre à l’heure actuelle. Camouflant difficilement son accent rude du nord, il demande à quelque patient l’adresse d’un soigneur pour animaux.

« Eurydice, plus loin dans la rue. » Losran remercie la vieille femme et s’éloigne avec sa monture vers l’endroit indiqué. Il parvient devant une maison donc le signalement correspond. Il appelle, mais personne ne lui répond. A coté de la maison, une cours d’offre à lui, il se permet de pousser le portail et entrer avec son cheval. Après tout, si la dame est soigneuse, elle ne va pas criser pour si peu. Un foi plus près de la maisonnette, il réitère son appel. « Eurydice ? On m’a dit que vous étiez soigneuse, j’ai un cheval boiteux … ». Le silence l’entoure à nouveau.

Losran se détourne des fenêtres sombres pour flatter l’encolure de son fidèle compagnon. « On dirait bien qu’on va devoir chercher quelqu’un d’autre … » murmure-t-il en envisageant de faire demi-tour.
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(#) Re: [Eurydice - Losran] Pas de pied pas de cheval  [Eurydice - Losran] Pas de pied pas de cheval  EmptyVen 16 Juin - 23:58

Ingwë fut le premier à percevoir l’approche de l’intrus. Perché sur le toit de la petite bâtisse, il observa l’individu annoncer sa présence, entrer dans la cour, tout en menant son cheval près de lui. Le profil racé, comme s’il avait été tracé par un couteau de chasse dans de la glace, se reflétait dans les yeux aux eaux sombres et tranquilles du volatile. Lorsque l’homme s’apprêta à faire demi-tour, faute d’avoir eu une réponse, la sentinelle se mit à croasser bruyamment. Son regard fixé sur l’humain, le corbeau sonnait l’alarme en battant des ailes. Il ne faisait pas preuve d’agressivité, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Il prévenait sa maîtresse, ni plus ni moins.

Eurydice émergea d’un sommeil lourd et sans rêves. Un récent voyage en dehors de la Citadelle l’avait fatiguée plus que de raisons. Et tous ces efforts pour quoi ? Pour un malheureux loup qui avait finalement rendu l’âme sous ses yeux impuissants et dans les bras de son propriétaire attristé. Un gâchis. Si elle était venue plus tôt, elle aurait pu soulager l’agonie de l’animal, lui épargner des souffrances inutiles. Puisqu’il était condamné, elle l’aurait tué en douceur. Vivre en ville comportait beaucoup d’avantages mais les distances à parcourir représentaient un sérieux problème. Elle ne pouvait pas toujours intervenir à temps.

Lorsqu’elle entendit son corbeau croasser à pleins poumons, elle grimaça. Un client était à sa porte. Rajustant sa tenue de manière décente, ses longs cheveux bruns croulant en broussaille autour d’elle, la soigneuse déverrouilla sa porte. Dans la cour l’attendait un homme, encore jeune, accompagné d’un beau hongre – typiquement un cheval de guerre. Apercevant sa maîtresse, Ingwë se tut et s’envola pour venir se poser sur l’épaule de la jeune femme. Un coup d’œil suffit à Eurydice pour déceler une faiblesse dans une patte du cheval… Et l’étrangeté de la tenue de l’inconnu. D’ordinaire, elle ne se montrait pas tant curieuse de la provenance ni du passif de ses clients. Que chacun garde son histoire : elle ne voulait pas partager leurs problèmes ! Cependant, grâce à son sens de l’observation et sa relation particulière vis-à-vis de ses congénères humains, l’ancienne Askhadi glanait des informations, affûtait son esprit critique, comme du temps où elle prenait plaisir à écouter les ragots partagés entre caravanes. Cet homme-là, qui lui amenait un hongre boiteux, possédait une histoire intrigante. Elle en aurait mis sa main au feu.

- Si vous venez faire soigner votre cheval, vous êtes au bon endroit. Si ce n’est pas le cas, déguerpissez. Je n’ai pas de temps à perdre et je suppose que vous non plus.
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(#) Re: [Eurydice - Losran] Pas de pied pas de cheval  [Eurydice - Losran] Pas de pied pas de cheval  EmptyLun 10 Juil - 23:32

Un corbeau coasse alors que Losran entame un demi-tour avec son cheval. Le cri le fait sursauter, il cherche le volatile des yeux. Disparut. Un frisson parcours l’échine du jeune homme tandis que son compagnon trépigne sur ses postérieurs. Calmé par une caresse sur l’encolure, le duo s’élance vers la sortie quand un bruit de porte se fait entendre. Losran se retourne et découvre la soigneuse, le corbeau perché sur l’épaule. Akashick suit le mouvement et tourne sans s’appuyer sur son membre blessé. Losran grimace saluant la jeune femme d’un hochement de tête. L’accueil qu’elle offre au guerrier est clair, si c’est pour des prunes qu’il est là, il s’en va. Losran sourit. « Mon compagnon boite. Postérieur gauche. Le tendon. » Il a rapidement parlé en continuant d’approcher, agrémentant ses paroles de gestes explicite. Il arrête son cheval et passe à l’arrière. Son regard se pose sur le membre endoloris resté en l’air. « On m’a dit que vous pourriez l’aider. D’habitude j’ai de l’onguent mais là … » Il ne termine pas son explication, souhaitant éviter de raconter qu’il  vient de loin, du nord, de Kelowna. On ne sait jamais.

Un coude appuyé sur la croupe de son camarade de voyage, Losran jette un regard inquiet à la dénommée Eurydice. Si elle ne peut rien faire son le cheval, ils ne pourront pas reprendre la route avec la délégation et ça, Losran s’y refuse. Hors de question de laisser Karrah remonter en Kelowna seule. Et il ne laissera pas son cheval à la Citadelle, pas même avec l’assurance de l’Ipa qu’il n’y aura aucun souci. Akashick, il l’a vu naitre et lui a donné le biberon comme la mère est morte, dévorée, quelques jours après la naissance. Il l’a dressé en plusieurs années et leur complicité est sans égale. Si bien que même blessé, le cheval de guerre ne bouge pas dans un environnement inconnu.

« Je dois repartir chez moi demain, je sais qu’il lui faut du repos mais je ne peux faire autrement. Solution potentielle ? » annonce-t-il finalement en voyant que la jeune femme le toise légèrement. Il essaye de cacher son accent mais comme à la taverne et ceux depuis des années, il n’y parvient qu’à moitié. « J’ai de quoi payer. » ajoute Losran en montrant une sacoche pendue contre sa hanche. Elle contient une bourse de pierre sacrée, quelques pots de plantes rares du nord, des os, des bijoux et d’autres denrée qu’il sait pouvoir échanger facilement.
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(#) Re: [Eurydice - Losran] Pas de pied pas de cheval  [Eurydice - Losran] Pas de pied pas de cheval  EmptyLun 14 Aoû - 12:06

Ingwë comme Eurydice dévisageaient l’inconnu en silence. Ni l’un ni l’autre ne proféra un seul son tandis que l’homme expliquait la raison de sa présence ici, ce qu’il cherchait. L’un comme l’autre avait deviné la cause en un simple coup d’œil en direction du cheval. Mais si Ingwë s’en moquait sans doute éperdument – il n’était qu’un oiseau après tout -, sa maîtresse, elle, y attachait beaucoup d’importance.

Tandis qu’Eurydice fixait de ses yeux clairs l’importun client, elle affichait un visage impénétrable, semblable à l’eau stagnante d’un étang, bien qu’il soit certain selon les observateurs qu’il laissait entrevoir un soupçon de désapprobation. Même impassible, la soigneuse ne donnait guère l’impression d’être aimable. Pourtant, un sourire aurait considérablement amélioré ses relations avec ses voisins et pu la faire paraître plus belle. Mais qu’importe. Eurydice ne se préoccupait pas de ce qu’on pouvait penser d’elle. Surgis du passé, son frère et sa sœur s’imposèrent à son esprit. Eux se préoccupaient davantage de leurs liens avec la société, avec les êtres chers comme les membres du clan. Ils ressentaient les choses différemment. Leur cadette n’avait jamais été comme eux. Elle ressentait ce fort sentiment d’appartenance à la caravane qui l’avait vu naître, aux Askhadis, à la Citadelle mais pas comme on pouvait l’espérer. Elle s’attachait bien plus aux idées, aux concepts, qu’aux gens. Ce qui expliquait beaucoup de choses sur son comportement en général…

Les sourcils en croissant de lune de la femme se froncèrent. Cet imbécile voulait pousser son cheval à bout ! Le destrier avait besoin de repos, cela se voyait. Encore une pauvre bête asservie par la bêtise de l’être humain. Eurydice était loin d’être sotte et ignorante : elle connaissait la réalité cruelle du règne animale. Mais l’être humain lui paraîtrait toujours plus cruel encore. Elle s’apprêta à ouvrir la bouche pour mettre en garde le propriétaire puis décida de n’en rien faire. Son regard coula jusqu’à la bourse qu’on lui présentait pour clore l’affaire. La réalité de la vie, d’une existence où il fallait rendre service à quelqu’un d’autre pour assurer sa subsistance, lui sauta au visage. Elle n’avait pas le droit de refuser. D’ailleurs, elle le devait bien à ce cheval. Elle devait lui venir en aide. Sans un mot, elle s’avança vers le hongre, flatta doucement son museau et sa joue - laissant le temps au corbeau de quitter son épaule pour venir se poser non loin de Losran pour mieux observer ce dernier – puis s’agenouilla près de la patte blessée pour l’examiner délicatement.

- Le ligament n’est pas déchiré mais il a subi beaucoup de pression d’un coup. Un faux pas, sans doute. Je vais vous donner un onguent à étaler sur la zone enflammée trois fois par jours. Veillez à ce que votre cheval dorme avec sa patte au repos, qu’il ne s’appuie pas dessus. Sitôt rentré chez vous, faites-le examiner par un soigneur.

Son ton était sans appel. Eurydice n’imaginait pas qu’on discute ses ordres en matière de soins pour animaux. Ses talents étaient reconnus à la Citadelle. Plus personne ne se serait permis de contester les directives de la harpie – car ainsi la nommaient les mauvaises langues, les jaloux et les peureux. A moins d’être fou.

L’ancienne Askhadi se releva et vint se planter devant le voyageur. Son visage ne se détendit pas à la vue des traits réguliers et plutôt agréables de son vis-à-vis. Ne perdant rien de son mordant, elle renchérit :

- Je vous déconseille de faire faire trop d’efforts à ce cheval. Si cela ne tenait qu’à moi, je vous interdirais de repartir aussi tôt avec cette blessure. Tâchez de prendre soin de votre monture.

L’instant le plus difficile venait de passer. Et la dureté de la roche cédait peu à peu la place à la souplesse du serpent. Eurydice sentait poindre à nouveau la curiosité. Son client matinal était un étranger. Un véritable étranger. Quelqu’un qui avait voyagé, parcouru des terres dont elle ignorait tout, vu des choses qu’elle ne saurait imaginer : elle en était certaine. Sa seconde nature reprenait le dessus. Elle voulait savoir.

- Venez prendre le thé. Nous serons plus à l’aise pour discuter du prix.

Sans attendre sa réponse, elle fit demi-tour, suivie par Ingwë et rentra dans sa maison. La pièce principale, plutôt spartiate, respirait le bazar organisé. Sur la table s’étalaient livres, reliquats de petit déjeuner et plantes en pot. Les murs étaient couverts d’étagères encombrées. Eurydice tira deux tabourets de sous la table et s’avança jusqu’à l’âtre. Elle attisa les dernières braises, prit de l’eau dans sa réserve et mit la bouilloire à chauffer au-dessus du feu ravivé. Tandis qu’elle sortait des herbes parfumées d’un pot peint de vert, elle guetta l’approche de Losran.

- Vous avez un drôle d'accent. Vous venez de loin.


Je suis sincèrement désolée pour le retard pleure
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(#) Re: [Eurydice - Losran] Pas de pied pas de cheval  [Eurydice - Losran] Pas de pied pas de cheval  EmptyLun 18 Sep - 12:03

Dans le nord, la présence d’un corbeau est toujours de mauvais augure bien que Losran ait toujours apprécié cet animal sombre et très intelligent. Plus jeune, il en avait presque domestiqué un, jusqu’à ce qu’il succombe au froid de l’hiver. La dénommée Eurydice, professionnelle en soin animalier, s’approche d’Akashick et jauge un peu les dégâts. A son airs agacé lorsque le guerrier annonce le départ imitant pour chez lui, il sent bien que si ça ne tenait qu’à elle, le cheval resterait là, au repos, pendant plusieurs jours. « Je le sais, il boite suite à un sentier abimé et une course poursuite dans ces terres. Il m’a sauvé la peau, si je puis dire. Je dois lui rendre la pareille… » Bien que costaud, gaillard et la mine sévère, Losran aime son compagnon de route et débourserait ce qu’il faut pour le soigner. « Merci, je n’y manquerai pas … » continue-t-il la mine grave quoique satisfait du bilan établit. Il est bien conscient de l’état de son cheval et préférera sans doute marcher en fin de garnison que le mener à bride abattue sur les chemins du nord. La soigneuse a pris son temps malgré sa mauvaise humeur et a posé un diagnostic correct sur l’état de santé de l’animal. Alors que le guerrier allait pour verser la somme due à la jeune femme, elle invite le guerrier à prendre le thé.

Surprise, Losran hausse un sourcil avant d’accepter l’invitation d’un léger sourire. Point trop n’en faut. Ils mènent le cheval vers un petit paddock d’herbe et ferment le portillon avant de pénétrer dans la maison. Il s’essuie les pieds avec un peu de retard, juste pour faire bonne impression. Il est en terrain hostile, il ne le sait que trop bien. La rencontre avec les chefs de clans n’a pas encore eu lieu, les Kelowniens sont toujours mal vus, et souvent à raison. La petite maisonnée est agréable bien qu’un peu rude, on sent l’intelligence planer entre les pièces. Cela dit, c’est toujours un antre bien plus chaleureux que la demeure que grand nombre de Kelownien, dont les murs et les sols sont couverts de peaux de bêtes pour maintenir la chaleur de l’hiver. « Ma langue m’a trahi. En effet, je suis d’ailleurs. » Il s’installe à table, bourse devant lui avec une pièce d’argent sortie du pochon. Son air sérieux se mue en un visage posé qui ne veut que du bien. Le guerrier au fond de lui n’a plus le dessus depuis bien longtemps. Mais avouer être du nord est encore un peu dur, c’est pire qu’un fardeau bien que ça ne soit pas une honte. Certains hommes, vaincus au combat, pourraient pourtant le dire ainsi : c’est une honte d’être un barbare du nord ! Ces mots blessent beaucoup de Nordiens, qui au fond d’eux savent qu’ils ne sont pas que des monstres sanguinaire. Leur culture et leur passé brutal fait d’eux ce qu’ils sont, certes, mais verser le sang par plaisir n’est le propre que d’une poigné de gens là-bas.

« D’où pensez-vous que je viens ? » Parfois, prendre à contrepied les gens peut être un bon moyen de défense. Si elle l’a invité c’est qu’elle est curieuse et point sure d’elle. Sans doute que si elle connaissant l’accent si typique du nord, elle ne l’aurait pas invité à entrer mais plutôt à partir après lui avoir extorqué plus qu’il n’en faut pour la consultation et l’onguent.

HJ : Pardon pour le temps de réponse, je suis dans un moment de flou, j'essaye de relancer Losran !
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