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 [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?

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(#) [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  EmptyMar 4 Juil - 22:42

Le regard sombre, je vide mon verre et le repose sur le comptoir avec un bruit mat. Le barmaid m'adresse un regard interrogateur et je secoue la tête ; j'ai assez bu pour ce soir. Avec un père alcoolique, je ne suis pas particulièrement attirée par l'alcool, même si j'apprécie de boire une bière de temps à autres. Ce soir, j'en ai bu quatre. Et j'en ressens déjà les effets. Je sais bien que c'est nul et pathétique - les autres clients de ce bar pourraient en boire une vingtaine avant d'être vraiment ivres - mais je sens qu'une autre bière me plongerait dans un état que je ne contrôlerai plus. Mes sens sont plus aiguisés, stimulés, mais mes mouvements sont lourds et lents. J'entends mon voisin râler sur la lenteur du barmaid, mais je n'ai pas la patience nécessaire pour lui dire de la fermer. Tout ce que je peux faire, et que je fais, c'est lui balancer mon poing dans la mâchoire, assez fort pour qu'il manque de tomber de son tabouret. Il tourne la tête vers moi, une lueur mauvaise dans les yeux. Je souris.

Lentement, je me laisse glisser bas de mon tabouret et me plante face à lui, jambes légèrement écartées et poings fermés devant moi. Il lève le bras pour porter un coup, mais je suis plus rapide que lui ; je me penche pour éviter son poing et le frappe au plexus deux fois. Je me redresse et ne lui laisse pas le temps de réagir, je lève le pied gauche et le lance dans son nez, une fois. Le sang coule sur sa bouche abîmée. Intérieurement, je jubile, l'adrénaline coule dans mes veines, mêlée à une légère dose d'alcool. Extérieurement, je suis impassible, froide, calculatrice. J'esquive un nouveau coup de poing et le frappe à la tempe. C'est facile. Presque trop facile. Je n'ai qu'à me pencher et tendre le bras ou la jambe. Je donne encore quelques coups avant qu'il se retrouve au sol, meurtri et le visage en sang.

Je souris et regarde autour de moi. Seuls quelques clients prêtent attention à ce que j'ai fait, les autres étant bien habitués à voir des gens se battre dans ce foutu pub. Je leur lance un regard dédaigneux et me rassied pour commande un verre d'eau. Je l'ai à peine porté à mes lèvres qu'une main m'empoigne par le col et me tire au sol. Mon verre explose dans un bruit strident et je m’écorche la main en me relevant lentement. Un homme se tient devant moi, aussi haut que large.


Tiens tiens... en voilà un doublement lâche. S'attaquer à une femme est une chose, attaquer quelqu'un qui a le dos tourné en est une autre.

Je le dévisage lentement. Il n'a pas l'air fort futé ni intelligent, certainement pas rapide ni vif au vu de sa stature. Il sera au sol bien plus rapidement que son prédécesseur. Il ne prend pas la peine de me répondre et tourne la tête vers sa gauche. Je l'imite juste à temps pour voir cinq hommes se lever et s'avancer pour m'encercler. Celle-là, je ne l'avais pas vue venir. Sobre, je les aurais mit à terre l'un après l'autre, mais là, je doute de mes capacités. D'autant que je doute qu'ils aient la gentillesse de m'attaquer tour à tour et non tous ensemble.

Avant que j'aie le temps de dire "ouf", je suis à quatre pattes au sol, une botte posée sur mon dos, la tête rejetée en arrière par une main sale qui tire ma tresse. Je n'émets aucun son, ne supplie pas, je ne dis rien. Je me contente de fusiller du regard l'homme qui semble être le chef. Trois de ses camarades sont au sol, pleurnichant comme des gamins, la botte appartient à un quatrième qui a certainement un bras cassé. Seuls le cinquième et le chef s'en tirent avec uniquement des ecchymoses. Moi? Je n'ai presque rien. Une écorchure à la main, une au front et un doigt plié dans un angle étrange. Mais je n'ai pas mal, je refoule la douleur pour la remplacer par de la colère et de la haine. Je vais me sortir de cette situation et je réglerai son compte à ce minable en combat à la loyale, certainement pas en six contre une.


Qu'est-ce que tu attends, mon gros? Tues-moi ou laisse-moi partir, je n'ai pas que ça à foutre!

J'ai à peine finit de parler que son énorme poing me percute le visage. Ma joue me brûle, mes lèvres sont explosées, mais je ne saigne presque pas. Je suis résistante. Le type qui me tient par les cheveux raffermit sa prise après avoir lâché ma tresse pour laisser son chef me frapper, et ma tête est tirée vers l'arrière dans une position bien moins confortable. Pourtant je souris.

Même pas mal, l'ami. Tu frappes comme une fillette.
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(#) Re: [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  EmptyMer 5 Juil - 21:35


Callaan
&&
Kirska
Un verre camarade?

Encore une journée de passée sur le terrain d’entraînement, ses muscles n’avaient même pas récupéré des jours précédents qu’il retournait manier son épée, comptant sur sa volonté pour lutter et enchaîner sans répit les mouvements qu’il avait appris des années auparavant.  Callaan était ce genre de guerrier, celui qui préfère s’entraîner que de profiter de son repos pour fêter la trêve dans les bars de la capitale. Depuis une semaine, il passait l’entièreté de ses journées dans le cantonnement des guerriers à perfectionner le maniement de sa lame. Les apprentis le dévisageaient parfois pendant de longues minutes, se demandant si un jour, eux aussi seraient de ce genre de guerriers, capables de maintenir leur posture de combat aussi longtemps. Il partageait généralement ses journées entre le conditionnement des écuries où il laissait Vanir, son hongre, et la piste ensablée où se dressaient les mannequins d’entraînements.

Ce soir, il avait fini relativement tôt, et s’était laissé tenter par l’idée d’une bière bien fraiche. Les bars étaient bondés à cette heure, et après quelques bistrots qu’il trouvait trop agités, il finit par en trouver un dans une rue parallèle dont il ne connaissait même pas l’existence plus tôt. L’atmosphère était à la picole sympathique, les quelques habitués accoudés au comptoir semblaient faire partie du décor tant leurs visages collaient à la réalité du décor ambiant.

Une petite table était libre dans un coin sombre à l’arrière droit de la salle. Callaan fit un signe au tenancier en passant pour lui signaler son arrivée, et alla s’assoir. Ce dernier semblait seul aux commandes derrière le comptoir, et son soupir en voyant Callaan laissait à penser qu’il se sentait débordé. Pourtant, la salle pouvait encore se permettre d’accueillir quelques personnes de plus sans paraître bondée. Malgré tout, il s’assit et attendit. Au bout de quelques minutes, il revint vers le comptoir s’accoudant auprès d’un de ceux qu’il avait qualifié d’habitués en rentrant. Le barman le vit et marmonna quelques excuses inaudibles en lui tendant sa bière, qu’il n’aurait pas à payer dit-il.

La bière était blonde et belle, la mousse ne paraissait ni trop épaisse, ni cotonneuse. Il but une première gorgée qu’il trouva excellente, et remercia le serveur d’un signe de la main avant de retourner s’assoir dans le coin. En longeant les quelques places qui le séparaient de la table, il entendit certains se plaindre de la vitesse du tenancier. Il ne fit pas particulièrement attention à ces propos et finit par atteindre sa chaise. A peine s’était-il assit, qu’il entendit le fracas d’un tabouret tombé au sol, et le son si particulier des coups qui atteignent leur cible.

L’embrouille fut apparemment vite réglée, car le bruit s’était arrêté aussi soudainement qu’il avait commencé. Il avait à peine pensé cela que cette fois, ce fut le corps de quelqu’un envoyé par terre qu’il entendit. Ce bar n’était peut-être pas si calme après tout… Une voix de femme se fit entendre, cette voix était déterminée, bien que légèrement influencée par la dose d’alcool ingurgitée par sa propriétaire. Au son du mot « lâche », Callaan ne put s’empêcher de se lever, sans se presser afin de voir qui se permettait d’invoquer l’honneur dans une bagarre de bistrot.

Alors qu’il se rapprochait de la scène, il vit que la femme s’était attirée les foudres non pas d’un ou deux hommes, mais de toute leur bande. La moitié d’entre eux avait été rapidement été mise hors d’état de nuire, mais la femme s’était à nouveau retrouvée par terre et avait à présent de visage tuméfié. Malgré cela, il lui semblait l’avoir déjà vue. L’un de ses agresseurs tira alors sur les cheveux de cette femme, et là, il sut pourquoi elle lui avait paru familière. Un symbole des guerriers Sengoli venait d’être dévoilé, alors qu’elle répondait en narguant son interlocuteur.

Callaan retira alors sa cape, laissant ainsi apparaître la poignée de son épée qu’il portait à la ceinture, et retroussa ses manches afin de ne pas salir son pourpoint inutilement. « Lorsqu’on s’en prend à un guerrier, on le fait avec honneur messieurs. » Il s’était invité au milieu de la scène en un instant, et avant même de finir sa phrase, avait décoché un crochet sur l’oreille de l’homme qui retenait les cheveux de la guerrière. « Peu importe qui frappe le premier, tant que le combat est équitable, je vais donc équilibrer la balance ! »

L’homme au regard mauvais qui devait sans doute être le chef de la bande se mit à rire : « Ce n’est pas l’honneur qui t’aidera ici. » En effet, deux des hommes à terre s’étaient relevés, et un autre semblait être arrivé de l’extérieur pendant qu’ils parlaient. L’entraînement ne finit jamais réellement, ce sont les conditions qui changent, et c’était une excellente opportunité de s’entraîner au corps-à-corps, chose difficile contre les mannequins du cantonnement.  
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Dernière édition par Callaan le Sam 8 Juil - 10:51, édité 1 fois
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(#) Re: [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  EmptyJeu 6 Juil - 13:09

Le chef de la bande ne semble visiblement pas apprécier que je le traite de fillette et se met à souffler comme un bœuf. J'en rirais volontiers si ma gorge n'était pas aussi tendue à cause du type derrière moi. Je m'attends à recevoir un coup en guise de représailles, une vaine tentative pour me faire fermer ma gueule, et je ne suis pas surprise de le voir fermer les poings. Il lève le bras, prêt à frapper, quand une voix vient nous interrompre. Un homme, visiblement. Immobilisée, je ne peux que regarder en coin pour apercevoir un guerrier qui semble venir à ma rescousse. J'ai à peine le temps de voir le pommeau de son épée qu'il abat son poing sur la tête de celui qui me tenait les cheveux. Dès que je suis libre, je plie les bras pour toucher le sol et effectue une roulade sous le pied resté en lévitation. Je me relève d'un bond et regarde autour de moi. Le guerrier a reprit la parole pendant que deux hommes se relèvent et qu'un autre s'ajoute au groupe. Deux guerriers contre six bandits, à présent. Plutôt équitable, je trouve.

Je lance un regard au guerrier. J'ai l'impression de le connaître, mais je ne saurais pas dire son nom. C'est un guerrier, et ça me suffit. Certes, j'aurais préféré qu'il me laisse me sortir de cette situation toute seule, mais je lui en parlerai quand nous aurons réglé ce petit problème.


Le lâche est pour moi.

Il peut se battre avec qui il veut, mais j'ai un compte à régler avec le gros lâche qui m'a attaquée dans le dos. Evidemment, il recule pour laisser passer ses sbires avant lui, croyant sûrement que nous ne parviendrons pas jusqu'à lui. Quel idiot ridicule. Je lève les yeux au ciel et passe les mains dans mon dos pour tirer les deux dagues croisées dans ma ceinture. Je ne compte pas tuer ces imbéciles, mais les intimider et peut-être faire couler un peu de leur sang. Juste le nécessaire pour qu'ils comprennent que leur chef ne vaut pas la peine d'être défendu de la sorte. Du coin de l'oeil, je regard mon collègue guerrier. Il n'a pas intérêt à essayer de me sauver encore une fois sinon il le payera. Qu'il s'occupe de ses bandits et me laisse m'occuper des miens.

Allons-y.

Je murmure ces mots plus pour moi-même, mais je suis persuadée que tout le monde les a entendus dans le silence du bar. Les clients ont cessé de boire et de parler pour nous regarder, à tel point qu'on entendrait voler une mouche. Brisant le silence, je pivote sur moi-même et frappe du talon celui qui me maintenait au sol avec son pied. Mon coup le touche juste au bon endroit ; entre les jambes, là où les hommes sont le plus sensible. Plié en deux, il n'essaye pas de riposter et se laisse tomber au sol, ses mains serrées sur ses parties.

Plus que cinq.

Le nouveau venu pousse un grand cri et soulève ce qu'il me semble être un bâton ou une barre de fer. J'attends qu'il soit sur moi pour me baisser et le contourner. Je le frappe du pommeau d'une de mes dagues, juste sous son crâne. Un craquement satisfaisant parvient à mes oreilles tandis qu'il s'effondre sur une table, inconscient avant même de la toucher.

Plus que quatre.

Je lance un coup d'oeil à l'autre guerrier pour m'assurer qu'il ne chôme pas, puis me poste devant le chef. Ce sera plus lent avec lui. Il souffrira plus longtemps et me suppliera d'arrêter. Je m'avance vers lui, mes armes pointées devant moi.


Tu parles d'honneur, gamine, mais tu te bats contre un homme désarmé, me dit-il en souriant de tous ses chicots jaunis.

Je m'arrête dans ma lancée. Il a raison, je porte deux dagues et une épée à mon côté, tandis que lui n'a que ses poings pour se défendre. Je lève un sourcil et lui tends une de mes dagues qu'il saisit avec un sourire mauvais. Il croit certainement que ça change quelque chose, mais il finira au sol sans m'avoir effleuré, c'est évident. Je me mets en position défensive, attendant qu'il m'attaque le premier. Comme l'homme affalé sur la table, il pousse un cri censé m'impressionner et lève le bras pour su ruer sur moi. Je m'efface à la dernière seconde et le pousse pour qu'il salue le bar. Dans sa lancée, il ne parvient pas à se rattraper et son énorme ventre accueille le bord du comptoir dans un écœurant bruit de succion.

Il se retourne, la rage dans les yeux, et se précipite à ma rencontre. Encore une fois, je m'écarte quand il abat ma dague et glisse mon pied contre sa cheville, le faisant s'étaler au sol. Lentement, je passe au-dessus de lui et m'assied à califourchon sur son dos. Je tire ses cheveux en arrière et écrase le pommeau de ma dague contre ses dents qui explosent sous ma force.


Tu me déçois, l'ami, je pensais que tu serais plus résistant que ça... Je m'ennuierais presque.

Pour appuyer mes propos, je feints un bâillement sonore et abats à nouveau le pommeau de ma dague contre son visage quand il ouvre la bouche pour parler.
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(#) Re: [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  EmptyVen 7 Juil - 9:51


Callaan
&&
Kirska
Un verre camarade?

Trois de mon côté, trois du sien. C’était bien plus raisonnable que la situation précédente à six contre une. Cette femme semblait avoir la rage en elle, ou était-ce l’effet de l’alcool ? Callaan n’aurait su le dire, mais n’eut pas le temps de considérer la question plus longtemps. Elle s’était déjà élancée en direction de celui qu’elle avait nommé le lâche

Alors même qu’il regardait le début de l’autre combat, deux de ses propres adversaires s’étaient avancés pour tenter de lui attraper les bras. Leurs mouvements étaient lents et désordonnés, ils avaient ingurgité bien plus d’alcool que pour pouvoir combattre. Callaan avança droit entre ses ennemis, et dans un mouvement de rotation, vint percuter la mâchoire du premier avec son coude gauche. La surprise était visible sur la tête de l’homme à sa droite, il n’eut pas le temps de réagir quand les mains de Callaan l’empoignèrent pour le projeter par-dessus sa hanche.

Le troisième comparse avait fait mine de les rejoindre puis s’était rapidement décalé en voyant les mouvements fluide du guerrier. Celui-ci était sobre, et savait se battre à première vue. Callaan profita de son esquive pour frapper de sa jambe le comparse qui tentait de reprendre ses esprits. Son coup atteignit le flanc de son genou, ce qui fit un sale bruit. En l’entendant, Callaan frémit légèrement. Celui-là était fini pour ce soir, et certainement pour les quelques semaines à venir.

L’un pleurait sa jambe cassée, l’autre ne se relevait pas. Restait le dernier, qui s’était mis en garde, les yeux brillants d’excitation.

Sa garde était convenable, les poings placés à cinq centimètres de ses fossettes, les pieds légèrement écartés, il était prêt. L’imitant, Callaan se mit également en place pour ce duel, il avait les bras pliés, les paumes entrouvertes à une trentaine de centimètres de sa poitrine. Il fit le premier mouvement, un pas en avant pour se rapprocher de son adversaire. Ce dernier fit de même, lançant par la même occasion son poing en direction du visage de Callaan. Il leva son bras pour dévier le coup qui passa par-dessus de son épaule, profitant du déséquilibre ainsi provoqué pour frapper l’avant-bras de son ennemi. Il se surprit à vouloir tester les capacités du jeune homme qui semblait si sûr de lui quelques secondes auparavant.

Le jeune recula vivement pour repositionner sa garde. Pendant ce temps, la guerrière avait étalé deux de ses adversaires également, elle se tenait face au lâche, dagues en mains. Callaan fixa son propre adversaire, il ne ressemblait en aucun point à ces autres pochtrons qui avaient agressé la femme. C’était certainement une sorte de façon de se prouver à lui-même qu’il savait se battre, une façon de se faire respecter.

Soudain il se sentit déséquilibré, des mains venaient de s’accrocher à ses chevilles, l’empêchant de bouger comme il l’aurait voulu. Au même moment le jeune homme s’élança dans sa direction. Il n’avait pas d’issue, il devrait encaisser le coup, il tomberait sûrement. Tomber, c’était la solution. Avant que le coup de son adversaire ne l’atteigne, il se laissa tomber sur l’homme au sol qui lui retenait les pieds. Le coude de Callaan s’enfonça dans la partie molle de son dos entre le bassin et les côtes. L’homme hurla comme un goret qu’on égorge, et lâcha prise.

Son pourpoint était sale maintenant… Il fit une roulade sur le côté pour se relever rapidement, encaissant par la même occasion un coup de pied dans les côtes. C’en était fini de sa patience. Le deuxième coup de pied ne l’atteignit pas, il saisit le mollet du jeune, le faisant ainsi tomber sur le dos, puis enfonça son talon sur l’estomac de son adversaire. Ce dernier venait de perdre sa combattivité, il le vit dans ses yeux. C’est maintenant que la leçon commençait. Le guerrier n’abandonne pas en milieu de combat. Callaan posa son genou sur le plexus du jeune homme, ce qui lui soutira une douloureuse exhalation. Avant même que celle-ci soit finie, Callaan l’avait assommé, d’un coup précis porté sur la tempe. La peau s’était déchirée, et le sang s’était mis à couler sur les cheveux de sa victime.

Un craquement derrière lui. L’homme qui lui avait tenu les chevilles, responsable de l’état de son pourpoint s’était relevé, son regard haineux fixait Callaan. Il chargea à la manière d’un taureau, son poing gauche étant supposément la corne qui empalerait Callaan… Quelle technique ridicule. Le guerrier se pencha sur sa jambe gauche pour éviter le coup, et son poing qui était presque au niveau du sol remonta, fonça en direction de l’abdomen de son adversaire qui s’effondra, le souffle court. Moins de deux secondes après, il suffoquait tentant désespérément de respirer, et de cracher ses boyaux remplis de bière en même temps. Cette sensation de noyade ne le tuerait pas, mais lui laisserait un souvenir délicieux pour un bon moment.

La jeune femme qu’il était venu seconder chevauchait son adversaire, frappant du pommeau de sa dague une tête déjà bien boursoufflée. Il s’approcha d’elle, ramassant par la même occasion la deuxième dague qui était au sol. Il la tendit à la guerrière : « Ne t’abaisse pas à leur niveau, ils n’en valent pas la peine. Je te raccompagne ? »
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(#) Re: [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  EmptyVen 7 Juil - 13:35

De là où je me tiens, je ne parviens pas à voir l'état de la face de ma victime, je ne peux qu'imaginer le sang, les ecchymoses, les bosses. Son nez est certainement cassé et gonflé, ses yeux doivent être cernés de noir et ses joues rougies par la peur et le sang. Il est terrifié, il gémit et, bon dieu, je crois qu'il sanglote! Il est minable, encore plus que je ne le pensais. Je me doutais bien qu'il finirait par me supplier, ou essayer vu son état, mais pleurer? C'est pathétique! Et il ne peut même pas dire que son honneur est salit - il n'en possédait aucun. Même l'autre guerrier l'a vu en à peine deux secondes. Il est juste risible.

Faisant une pause, je me redresse et essuie mes lèvres qui continuent de saigner légèrement. Un coup d'oeil circulaire me permet de voir que le guerrier a mit ses trois adversaires au tapis et que mes deux autres ne sont pas prêts de revenir. Le premier est assit au sol et me regarde d'un air amer. Il ne se tient plus l'entre-jambe mais il ne paraît pas avoir le courage de venir se battre en voyant la facilité avec laquelle je maîtrise son chef. L'autre est toujours assommé, au sol ; les clients l'ont visiblement fait rouler bas de leur table pour reprendre leurs activités sans gêne. Parfait.

Je baisse la tête en entendant un nouveau gémissement. Il n'en a pas finit, celui-là? Exaspérée, je lui donne un nouveau coup, visant sa tempe, pour l'assommer une fois pour toutes et qu'il ferme sa gueule. Je lève à nouveau mon arme quand j'entends le guerrier s'approcher de moi. Je tourne la tête vers lui pour le voir se pencher et ramasser ma dague. Il me la tend en me disant à demi-mots d'arrêter le massacre et de laisser tomber. Je fronce le nez, pesant le pour et le contre. Le lâche est à terre, il ne peut rien me faire et il a certainement apprit la leçon. Mais ce n'est pas dans mes habitudes de laisser des gens conscients dans mon sillage... La victoire ne m'est savoureuse que quand mon adversaire est KO.


Bien. Laisses-moi une seconde.

Vivement, je lui reprends ma dague et la glisse avec l'autre à leur place, dans les fourreaux croisés dans ma ceinture. Tirant toujours les cheveux du lâche, je me penche vers lui jusqu'à placer ma bouche à côté de son oreille.

J'espère que ça te servira de leçon. Fais en sorte que je ne te revoies plus jamais si tu ne veux pas le regretter une seconde fois.

J'attends qu'il acquiesce difficilement puis lui écrase la face sur le sol et me relève. Pour faire bonne mesure, je lui donne un dernier coup de pied dans les côtes et me dirige vers la porte, ses gémissements m'emplissant les oreilles. Il est tellement minable, c'en est écœurant, sans parler de ses acolytes même pas capable de porter un coup correctement. Je n'ai pas suivit les combats de l'autre guerrier, mais je n'ai pas l'impression qu'il ait été touché, ou très peu; il ne garde aucune marque des échanges.

Quand je sors, une bourrasque d'air frais me prend au visage et je réprime un léger frisson. L'intérieur du bar était surchauffé, même pour cette période, et l'excitation du combat n'a pas aidé. Sortir est assez rafraîchissant, une fois la surprise passée. Je me retourne vers le guerrier en essuyant mes lèvres avec ma manche. Elles ne me font pas souffrir mais la sensation du sang perpétuellement sur ma bouche me dérange fortement.


Tu n'avais pas besoin de jouer le preux chevalier pour me "sauver" ou je ne sais quoi. Je contrôlais la situation.

Je croise les bras sur ma poitrine en le regardant bien en face. Bien sûr, j'étais dans une sale posture et je ne suis pas sûre que je m'en serais tirée seule, mais il n'est pas question que je l'admettes devant lui. Il m'a fait paraître faible et je déteste ça. J'aurais préféré qu'il n'intervienne pas ou qu'il se contente de faire en sorte que le type me libère les cheveux. A partir de là, j'aurais pu gérer seule. Là, c'était humiliant, surtout pour une guerrière.
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(#) Re: [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  EmptyMer 12 Juil - 7:47


Callaan
&&
Kirska
Un verre camarade?

Ils étaient à peine sortis que les reproches qu’il attendait étaient arrivés. Bien sûr, lui non plus n’aurait pas aimé se retrouver dans cette situation, et lui aussi l’aurait mal pris de voir un étranger intervenir dans son combat pour le tirer d’un mauvais pas. Malgré le fait qu’il comprenait parfaitement cette jeune femme, il avait envie de lui expliquer qu’un guerrier se devait de rester maître de ses actions et de la situation qu’il engendrait au risque de le payer de sa vie. Callaan se tourna vers elle, tout en continuant de réfléchir à la façon dont il allait formuler sa réponse. Il tenta donc sur un ton qui se voulait moralisateur mais compréhensif de lui expliquer ces principes.

L’entraide entre soldats lui paraissait nécessaire dans ce genre de situations qui contrairement à de simple duels, voyaient régulièrement l’un ou l’autre participant se faire poignarder dans le dos. Il répondit donc : « Voir une fière guerrière Sengoli se faire mettre à genou par une bande de brigands ne ressemble pas à ce que j’appelle le contrôle. Je comprends que tu n’aies pas apprécié mon aide, mais tu ne me dois rien, l’entraide est un point vital que nous devons garder entre guerriers. La camaraderie est bien plus efficace sur le champ de bataille qu’un sursaut d’égocentrisme. »

Ses paroles lui semblaient justes. Dures à accepter vu le caractère à première vue têtu de la guerrière, peut-être, mais justes. Il laissa quelques secondes de silence marquer une pause dans sa phrase, et tenta une approche différente, espérant ainsi que la jeune femme garderait ces mots en mémoire. Callaan espérait surtout que la discussion ne tournerait pas en une querelle infantile causée par l’alcool qu’avait bu la jeune femme. I restait persuadé de l’avoir déjà vue auparavant, dans l’enclos d’entrainement peut-être…
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(#) Re: [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  EmptyMer 12 Juil - 17:52

Je hausse un sourcil en attendant la réponse du guerrier. Il semble chercher ses mots pour ne pas me vexer ou justement dans ce but, je ne sais pas trop. En attendant, je le dévisage, essayant de mettre un nom sur ces cheveux longs et cette barbe naissante. Même le bleu de ses yeux me rappelle un souvenir fugace qui s'envole immédiatement. Certainement un simple camarade contre qui je me sois battue à un entrainement. Il ne devait pas être exceptionnel si je ne me souviens pas de lui, mais il s'est amélioré, jusqu'à me "sauver". Rien que penser que quelqu'un a dû venir m'aider me donne envie de me foutre une claque. C'est tellement humiliant! Et voilà qu'il me rabaisse en affirmant que je ne contrôlais pas la situation alors que j'aurais pu me tirer de là toute seule, comme la guerrière accomplie que je suis.

Je ne lui dois rien, hein? Encore heureux! Il ne s'attend quand même pas à ce que je me mette à ses genoux en lui demandant comment le remercier pour son acte héroïque! Quel imbécile! Même s'il considérait que j'avais une dette envers lui, il aurait pu se la mettre où je pense. Surtout quand il me traite d'égocentrique. Lèvres pincées dans une moue colérique, je baisse la tête et le regarde droit dans les yeux. Il pense que c'est de cette façon qu'il parviendra à me calmer ou me faire comprendre ce qu'il essaye de me faire comprendre? En m'insultant? Laissez-moi rire!


Premièrement, je contrôlais la situation. Il suffisait que je parvienne à me libérer les cheveux et j'aurais réglé leurs comptes à ces abrutis.

Preuve en est que j'ai su me relever à la seconde où Yeux Bleus a filé un coup de poing à ce débile en question. Après ça, j'aurais pu m'occuper de six adversaires au lieu de trois, ça m'aurais juste pris quelques secondes de plus.

Deuxièmement, je suis d'accord que nous devons nous entraider en tant que guerriers, mais je ne t'ai rien demandé, c'était mon combat, tu n'avais pas à t'en mêler.

Je ferme les yeux une seconde, sentant la rage remonter le long de ma gorge. Il faut que je garde mon calme et mon sang-froid, sinon je serais capable de provoquer cet homme en duel, ce qui serait pure folie. J'ai vu comment il se bat et je n'ai pas envie que sa force et sa technique se retournent contre moi. Je pourrais certes rivaliser avec lui, mais ce serait bien plus long et compliqué qu'avec une bande de brigands alcoolisés.

Et troisièmement, je ne laisserai personne m'insulter, pas même un guerrier, et surtout pas quelqu'un dont je ne connais le nom.

Oui, ceci était une invitation peu subtile pour qu'il se présente et que je parvienne à resituer sa tête. Ca me permettrait de voir si nous nous sommes entraînés ensemble ou si nous n'avons fait que nous croiser dans l'enclos.
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(#) Re: [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  EmptyVen 14 Juil - 8:13


Callaan
&&
Kirska
Un verre camarade?

Quelques clameurs se faisaient entendre alors qu’ils continuaient leur route en direction du quartier des guerriers. Ils n’étaient pas les seuls à s’être retrouvés dans une petite rixe de comptoir. C’était l’une des raisons pour lesquelles Callaan ne se rendait pas souvent dans les bars. Il préférait la quiétude à l’agitation. Il y avait déjà tellement d’agitation dans les combats qu’il avait menés, tellement de violence et de sang. Il y en aurait encore…

La moue réprobatrice que lui fit la guerrière lui fit de suite comprendre que ses paroles n’étaient pas aussi adaptées que ce qu’il avait espéré. Les paroles qui suivirent ne firent que confirmer. Si elle était parvenue, s’il ne s’en était pas mêlé… Ces reproches étaient vides de sens. La colère, la frustration et l’alcool ne l’aidaient pas à se calmer. Voilà qu’elle prétendait qu’il l’avait insultée. Il y avait tellement de guerriers qui correspondaient à ce genre de comportement, la recherche du combat pour le combat, le plaisir de sentir le poids de la rage se libérer en même temps qu’une paire de côtes se fracasse sous son poing, et la certitude de s’en sortir victorieux. Cette même certitude qu’il avait vu dans le regard de nombre de ces camarades avant une bataille, ces mêmes camarades qu’il avait retrouvés plus tard une flèche dans le dos, une plaie béante dans le dos. Les images défilèrent rapidement dans sa tête, et finirent par s’estomper alors qu’il répondait : « Je m’appelle Callaan, je suis guerrier depuis huit ans. Nous nous sommes déjà croisés il me semble. »

L’argumentation lui semblait inutile vu l’état de colère de la jeune femme. Il ne s’était jamais retrouvé à se battre contre ses propres camarades, et ne comptait pas commencer aujourd’hui. Il y avait suffisamment d’ennemis du clan pour servir de sacs de frappe, seuls les duels permettaient à deux guerriers de s’affronter sans souiller l’honneur du perdant. Peut-être en proposerait-il un s’il la revoyait un jour dans un état plus proche de la sérénité et de la sobriété. Elle n’avait pas l’air du genre à cesser sa rancune contre un repas à la taverne du coin, contre un tonneau de bière à la limite ? Le duel lui paraissait une solution plus simple, mais cela, il le tut, il ne voulait pas non plus avoir à se battre contre elle maintenant, alors qu’elle n’était pas au meilleur de sa forme. Son visage était encore meurtri, même si son attitude et sa voix ne s’en ressentaient pas.

Une défaite dans un duel signifiait beaucoup à ses yeux, et le perdant ne devait avoir aucune autre excuse que le manque d’entrainement à se reprocher pour que le duel soit profitable. Autrement les discussions recommençaient, et si j’avais eu, et si j’étais, et si… Le combat était toute sa vie, et sa vie n’était que combat. Sur ce point, il sentait peut-être un rapprochement sur ce point avec la guerrière.
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(#) Re: [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  [Callaan - Kirska] Un verre, camarade?  EmptyVen 14 Juil - 17:47

Callaan, hein? Ce nom ne me dit pas grand chose, juste un vague souvenir où un guerrier l'a interpellé, mais je ne saurais situer ce souvenir de façon précise. Je serais même incapable de dire si c'était sur un champ de bataille ou lors d'un entraînement. Foutue mémoire. J'avance en silence pendant quelques secondes, essayant de rattraper ces souvenirs fugaces, mais rien de concret ne me vient. Frustrée, je tourne la tête vers mon collègue. Il s'est présenté, il s'attend certainement à ce que j'en fasse autant, par civisme ou éducation ou une autre débilité du genre. Le style de politesse où je ne suis pas à l'aise et que je n'ai pas l'habitude de pratiquer. J'hésite une seconde à ne rien dire et attendre qu'il perde patience, juste pour m'amuser, mais ça ne servirait à rien. Nous sommes dans la même équipe, le même clan et tous les autres noms mielleux qu'on pourrait donner au fait que nous soyons tous deux guerriers. Ca ne servirait à rien.

Kirska, guerrière depuis trois ans.

Evidemment, ça fait ridicule à côté de ses huit ans d'expérience, mais je n'en suis pas moins une des meilleures guerrières du clan. Si j'étais sobre et que je ne venais pas de me battre il y a cinq secondes, je suis sûre que je pourrais sérieusement rivaliser avec lui. Du coin de l'oeil, j'évalue sa musculature qui doit certes être utile pour porter des coups mais doit le gêner pour les esquives, diminuant sa vitesse de façon considérable. Pauvres hommes qui doivent faire gonfler leur corps pour être pris au sérieux par leurs adversaires. Je reporte mon regard devant moi, perçant l'obscurité tant bien que mal. Je porte mes doigts à mes lèvres, les sentant sèches malgré cette persistance sensation de sang à leur surface.

J'ai également cette impression de vous connaître, mais impossible de mettre le doigt sur un souvenir cohérent. Je suppose que l'alcool ne joue pas en ma faveur.

Je hausse les épaules, feignant l'indifférence alors que je bouts intérieurement. Je sais quels ravages peuvent causer l'alcool sur les gens, pourtant j'en ai bu plus que j'aurais du. Il faut dire que je ne m'attendais pas à tomber sur une bande de bras cassés et encore moins de me faire aider par un guerrier.

Alors que nous passons le coin d'une maison, des voix s'élèvent dans l'ombre. Je soupire et tourne la tête dans ce sens pour voir trois jeunes se bagarrer en criant des insultes ridicules. Ils se bousculent, se frappant à peine et personne ne saigne encore ; certainement qu'aucun des trois n'a osé porté de vrai coup pour le moment. Une bousculade pousse un des jeunes titubant devant moi, manquant de me faire trébucher. Je pince les lèvres et passe un pied derrière ses chevilles pour le faire tomber. Sans un mot, je l'enjambe, fusillant du regard ses adversaires. Je serais bien tentée d'aller leur régler leur compte, mais je me retiens, certaine que le Saint Callaan m'en empêcherait.
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