(#) [Cassian - Alaric] L'arme ne fait pas l'homme Mer 25 Oct - 19:01
L’arme ne fait pas l’homme.
Alaric and Cassian. (An 150 – 7ème mois)
Un soupir sortit de son nez lorsqu’Alaric décida de s’asseoir derrière son étal. Il n’avait pas bougé de la journée, attendant désespérément que quelqu’un daigne venir jeter un œil aux divers outils et armes que le forgeron avait à proposer. « Je n’ai pas choisi la bonne ville » pensa-t-il. En effet, elle était presque déserte. Etait-ce toujours ainsi ? Ça il l’ignorait. Ce qu’il savait c’est que la journée allait être longue, très longue. Non seulement le monde n’était pas au rendez-vous mais lorsque le vent s’arrêtait de souffler, la chaleur tombait telle une pierre.
Il donnait régulièrement à boire à son cheval, pour ne pas qu’il se sente mal, préférant prendre soin de la bête et ignorer sa propre soif. Il aurait presque pu s’endormir s’il ne combattait pas le sommeil. Il n’avait pas vraiment envie qu’on lui vole son travail pendant qu’il était assoupi comme un imbécile.
Il ne dormait pas, en revanche, comme toujours, il était ailleurs, dans ses pensées. Ça lui arrivait souvent de s’enfermer dans une bulle et de penser, à tout et à rien. L’imagination du brun était débordante, si bien qu’il aurait pu rester ainsi des heures à fixer le vide. Il fut tiré de ses rêves et songes par une soudaine inspiration pour un nouvel outil. Les malles de la selle de son cheval étant par terre à ses côtés, il n’eut pas de mal à attraper de quoi mettre ses idées par écrit. Il avait toujours de quoi dessiner quand il partait, histoire de ne pas perdre une idée quand elle lui venait comme actuellement. Il se remit donc dans une position confortable, et se mit à dessiner. Ce n’était pas très poli d’être assis mais vu le peu de gens qui passaient, il ne comptait pas rester debout inutilement. Il gardait un œil sur l’étal et sur les gens qui passaient, tout en étant concentré sur son croquis.
La journée serait sûrement encore longue, alors il passait le temps comme il pouvait, en attendant que quelque chose vienne changer la situation d’ennui dans laquelle notre forgeron se trouvait.