Ce qui s'est passé dans ma vie :
Personne n'avait prévu la venue de Danika, encore moins l'absence de formes de sa mère qui l'a portée durant des mois sans même le savoir. L'enfant qu'elle met au monde en ce soir de pleine lune est une totale surprise, tandis que les hurlements qu'elle pousse à travers ses larmes déchirent le silence de la ville de Tipaza.
« Abandonne là. Personne ne voudra de toi si tu te traines un enfant bâtard. » Ignès pleure sur les paroles de son père. Elle est une shisayo très courageuse mais à quinze ans elle n'est encore qu'une enfant et c'est sur l'ordre de son père qu'elle doit abandonner la petite fille qu'elle vient de mettre au monde. C'est Althéa qui trouve l'enfant et qui décide de la ramener chez elle pour lui offrir le foyer qu'elle mérite. Elle et son époux sont des gens bien, elle travaille pour le chef de clan et lui a un bon poste au sein de l'armée. Ils viennent déjà d’adopter une petite fille et sont persuadés qu’ils seront aussi de bons parents pour Danika.
Danika est une petite fille douce et sage, très curieuse sur tout un tas de choses et qui adore suivre sa mère et sa sœur Keren un peu partout dans la demeure du nouveau chef de clan, Uriah. Après son arrivée dans la famille alors qu’elle n’était encore qu’un nouveau-né, Althéa et son époux ont adopté trois autres petites orphelines pour leur donner un foyer doux et aimant, faisant de Danika la plus jeune de la fratrie. Elle aime ses quatre soeurs plus que tout au monde, même si celles-ci sont souvent jalouses de l'attention que lui porte leur père. Danika est sa préférée et il le montre bien souvent avec des privilèges et des cadeaux qu'il lui rapporte de ses voyages. Elle est sa princesse, c'est ainsi qu'il la nomme depuis qu'elle est toute petite. Il aimerait qu'elle suive la même voie que lui, qu'elle devienne une guerrière et qu'elle soit utile au clan pour repousser les attaques ennemies à ses côtés, mais Danika n'aime pas la guerre, le sang, les batailles... elle veut la paix pour les gens qu'elle aime et c'est tout naturellement qu'elle décide de devenir guérisseuse, pour soigner les corps et les esprits souvent abimés par les batailles.
« Tu devrais rencontrer un homme Danika et découvrir des choses. N'as-tu pas envie d'avoir un enfant à toi un jour ? » Le regard terrifié qu'elle lance à sa sœur ainée, enceinte jusqu'aux yeux, montre qu'elle n'en a pas envie. Elles ont perdu deux de leurs sœurs, mortes en couche, et Danika ne comprend même pas comment Brenna peut encore penser à avoir un enfant après tout cela.
« Jamais. Les relations amènent des enfants et les enfants amènent la mort. » Brenna ne la comprend pas, elle qui aime passer du temps en compagnie des hommes de la ville et qui ignore jusqu'au nom du père de son enfant. Danika ne veut pas de ça et s'interdit toute relation pour cette raison.
Mais quand elle tombe amoureuse, Danika doit revoir ses choix de vie car Naveed lui a pris son coeur et pour lui, elle serait prête à beaucoup de choses.
« Je ne veux pas porter d'enfant. Si tu en veux un de ton sang, il te faudra trouver une autre femme. » En plus de cela, elle lui demande d'attendre leur union avant d'avoir une quelconque relation charnelle. Mais Naveed n'y voit aucun inconvénient : Danika est l'amour de sa vie et pour elle il accepterait n'importe quoi, même d'adopter un enfant qui n'est pas de son sang et de l'élever comme le sien. Pourtant ils doivent reporter leur mariage car les combats aux frontières font rage et Naveed doit se rendre sur le champ de bataille pour défendre le clan, faisant promettre à sa jeune fiancée de l'attendre.
Mais Naveed ne rentre jamais. Les combats à la frontière avec les sengolis lui ont pris son fiancé et Danika est inconsolable. Il ne lui reste de lui que ce collier qu'il lui a confié avant de partir et qu'elle garde précieusement autour de son poignet. Elle se jette à corps perdu dans son travail, soignant ces blessés qui eux pourront retourner auprès de leur famille et maudissant cette guerre qui lui a pris beaucoup et qui continue de le faire, puisque des nouvelles du champ de bataille annoncent la mort de son père, tué par un sengoli.
Danika et son coeur brisé continuent de travailler à Tipaza mais elle offre parfois ses services au plus près des guerriers des clans alliés. Les sengolis ont rejoint l'Alliance il y a un peu plus de deux ans mais cela n'empêche pas les autres clans - notamment les kelowniens - de continuer à attaquer. Danika se porte volontaire pour aller au plus près des batailles et soigner les blessés, espérant qu'un jour tout ceci s'arrêtera pour de bon et que les kelowniens finiront par tous y rester pour payer de leurs crimes. Le mois de Fuar vient de passer en amenant une nouvelle année tandis que des rumeurs venant du clan du nord annonce que la chef kelownienne a été tuée et qu'elle vient d'être remplacée par une autre femme, plus jeune et plus apte à faire la paix avec les autres clans. Danika voit là une bonne occasion pour que la guerre s’arrête et que les guerriers n’y perdent plus la vie, elle espère que la nouvelle chef de clan fera changer les choses à ce peuple de barbares.
Elle se trouve sur les terres des pankaras, à soigner les guerriers qui continuent à se faire provoquer par les kelowniens malgré le changement de chef de clan, lorsque le campement dans lequel elle se trouve est attaqué. Danika refuse d’abandonner l’homme qu’elle a passé des heures à soigner et reste en arrière pour l’aider à fuir. Mais les assaillants arrivent sous la tente où elle se trouve, tuent l’homme qui l’accompagne et s’apprêtent à faire de même avec elle, se moquant totalement du fait qu’elle tient un poignard devant elle. Ils en rient d’ailleurs.
« N’approchez pas ! » Elle sait où frapper de son poignard pour faire le plus de dégâts possible mais elle n’en a pas l’occasion que l’un des guerriers se jette sur elle pour la désarmer. Danika sent qu’elle va y laisser la vie mais un homme intervient et argumente sur le fait qu’ils ont besoin de soigneurs pour leur groupe. Tandis qu’ils discutent tous ensemble, Danika tente de se sauver mais elle est bien vite rattrapée par l’un d’entre eux, une brute épaisse qui répond au nom de Thjazi, un homme qui envoie valser son poing dans son visage pour la dissuader de s’échapper.
« Tente de fuir à nouveau et c’est ma lame qui rencontrera ton joli visage. » C’est la première fois que Danika est frappée et quelque chose lui dit que ce ne sera pas la dernière…
Enchainée, elle est trainée de force par les kelowniens avec d’autres qui n’ont pas pu fuir. Toutes des femmes, aucun homme n’a survécu à l’attaque sur le petit campement de fortune. La nuit tombe et Danika voit bien les regards de certains hommes, la panique dans les yeux des femmes qui sont avec elle et elle comprend. Elle comprend quand ce Thjazi s’approche d’elle pour l’attraper par les cheveux et elle a beau hurler, se débattre, tenter de le frapper, marchander, implorer qu’on la tue à la place… cela n’empêche pas l’homme de l’emmener sous sa tente et de la violenter de la manière la plus horrible qu’il soit à ses yeux. L’homme vole son innocence et la laisse ainsi, douloureuse, humiliée et repliée sur elle-même, implorant les dieux de la laisser mourir. Mais les dieux ne l’entendent pas et ne répondent jamais à ces prières silencieuses qu’elle leur adresse chaque soir où l’homme l’entraine dans sa couche. Ils l’abandonnent totalement ce jour où elle découvre qu’elle ne saigne plus depuis quelques temps et qu’elle comprend que toutes ces nuits ont contribué à la réalisation de son pire cauchemar. Mais Danika hésite. Si elle sait qu’elle risque de perdre la vie en donnant naissance à cet enfant dont elle ne veut pas, elle ne souhaite toutefois pas prendre le risque qu’il vive et qu’il soit obligé de grandir dans un monde tel que celui-ci, de devenir un guerrier brutal et sanguinaire comme les autres. Alors elle se sacrifie pour lui et utilise ses connaissances des plantes pour se rendre malade et faire en sorte que cet enfant ne survive pas.
Parmi les hommes du groupe il y a Ymir, celui qui est considéré comme le chef et qui lui a sauvé la vie le jour où elle a été capturée, prétextant qu’une guérisseuse serait utile à leur petit groupe. Danika s’est déjà rendue utile à sa demande et elle a bien remarqué que cela semble apporter des tensions entre Thjazi et Ymir. Elle n’est pas folle, elle sait que celui qui se considère comme son maître est d’une jalousie presque maladive lorsque cela la concerne et qu’il n’approuve pas toujours qu’elle se rende utile à Ymir lorsqu’il en fait la demande. D’autant qu’elle a bien remarqué qu’elle est traitée différemment des autres esclaves, qu’elle a le droit à certains privilèges comme celui de dormir à l’abri ou de manger un peu mieux, ce qui amène la jalousie des autres esclaves sur elle. Danika déteste cela, elle n’aime pas qu’on la considère comme une profiteuse tandis que les autres sont traités comme des moins que rien. Certes, elle reçoit tout de même des ordres aboyés sur elle comme sur un vulgaire animal de compagnie et les coups pleuvent aussi sur son petit corps frêle, mais elle voit bien que malgré son attitude, ils la gardent en vie parce qu’elle leur est utile. Sans cela, il y a longtemps que les hommes du groupe l’auraient tuée, vu sa tendance à ne pas forcément obéir aux ordres en leur léchant les pieds. Elle obéi certes, mais le fait avec beaucoup moins de facilité que ceux qui craignent pour leur vie.
Cela fait plusieurs mois que Danika est l’esclave des kelowniens à présent, de cette branche de dissidents qui considèrent la nouvelle chef qui tente d’apporter la paix dans le clan comme une usurpatrice, quelqu’un à abattre. Danika ne sait pas vraiment ce qu’elle doit penser, elle se contente d’obéir aux ordres qu’on lui aboie et de soigner les plaies qu’on lui apporte. Elle attend que quelqu’un la libère ou d’avoir suffisamment de courage pour fuir d’elle-même, mais le courage vient à manquer au fur et à mesure que le temps passe et qu’elle finit par se complaire dans sa nouvelle vie d’esclave.
Les possessions de mon personnage :
Danika est une esclave, elle ne possède rien, même plus son propre corps. Elle n’a plus que sa façon de penser – qu’elle garde pour elle-même – mais aucune possession à proprement parlé. Le bracelet que Naveed lui avait offert a été arraché de son poignet il y a bien longtemps par l’un des hommes du campement, si bien que mis à part ses quelques vêtements qu’on lui a donné pour éviter qu’elle ne meurt de froid dans les terres kelowniennes, Danika ne possède rien.
Pour aider à ranger :
▬ L'avenir de mon personnage si je viens à partir/disparaître du forum : (sera remis en pré-lien par le staff)
Pour la liste des avatars :
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AIYSHA HART <span class="pris">▬</span> prise par <a href="http://earth-and-ashes.forumactif.com/t306-danika-esclave-de-la-dissidence#3307" class="kelowna">Danika</a>
Pour la liste des métiers :
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<a href="http://earth-and-ashes.forumactif.com/t306-danika-esclave-de-la-dissidence#3307" class="kelowna">DANIKA</a> - esclave/guérisseuse
Pour la liste des prénoms :
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<span class="kelowna">Danika</span>