Messages : 379 Inscrit le : 17/04/2017 Crédits : signature par EXORDIUM. Célébrité : Aucune, je suis personne et tout le monde à la fois Multi-comptes : /
Le vieil homme n’en croit pas ses yeux et ses oreilles : les kelowniens attaquent lors de la fête de l’Alliance ! Il entend les chefs de clans qui donnent les premiers ordres et regarde les guerriers dégainer leurs épées de leurs fourreaux pour monter se battre. Lui a passé l’âge de prendre les armes et laisse son fils aller au-devant de la bataille à venir pour protéger sa famille et son peuple. Il attrape ses petits enfants et les tire par la main pour les emmener à l’abri, suivant la foule qui part dans le sens opposé de là où la fumée s’élève, suivie par quelques guerriers et quelques gardes de la Citadelle qu’il identifie facilement.
A savoir :
▬ Le sujet est accessible à tout le monde, peu importe ton personnage ! Cependant, si ton personnage a choisi de se battre, c’est dans l’autre sujet qu’il faudra poster ! ▬ Cette intrigue n’étant pas sujet à l’inscription, tu peux venir poster quand tu veux. Il n'y a pas d'ordre pour ce rp, poste quand tu le souhaites et autant de fois que tu le souhaites !
Si tu as des questions, nous t’invitons à aller lire la FAQ. Et si tu ne trouves pas la réponse, passe par la zone invités ou par la boîte MP de @Akeela ou @Karrah
C'est la pagaille. Il y a ceux qui fuient et ceux qui sortent les armes pour combattre. Je reste au milieu de la foule, immobile, observant les panaches de fumée au loin. Mes poings se serrent et j'entends à peine Aedan dire que je lui fais mal. Les kelowniens attaquent. Est-ce que Danika est avec eux ? Cette question me trotte dans la tête avec une telle intensité que mon coeur se met à battre plus vite. C'est la voix de Keren qui me sort de mes pensées, m'indiquant qu'il faut que nous nous mettions à l'abri. Mes yeux passent de ma soeur aux combats qui se distinguent plus loin.
« Keren. » Je mets la main d'Aedan dans la sienne. « Occupe-toi de lui ! » « Maman ? » « Mettez-vous à l'abri ! Je vais voir si je peux voir Dani. »
Je plonge mon regard dans celui de ma soeur, lui demandant silencieusement de prendre soin de mon fils. Puis je fais volte-face pour partir dans la direction opposée. S'il y a une chance que ma petite soeur soit parmi eux, alors je la trouverai.
Eurydyce
Dernière édition par Brenna le Sam 20 Jan - 15:30, édité 1 fois
Messages : 115 Inscrit le : 18/06/2017 Crédits : Arté Célébrité : Kylie Bunbury Multi-comptes : Karrah & Kalevi
J’ai finalement réussi à retrouver Brenna et son fils. Ganesh est près de nous, paniquée, n’osant pas bouger, regardant partout autour d’elle. Je pose une main à l’arrière du crâne de l’enfant et veille à ce qu’il soit protégé entre nous deux. Les gens courent et lorsqu’ils paniquent, ils ne prennent pas toujours garde à ce qu’ils font. Parfois des gens meurent, simplement piétinés par des foules paniquées. Alors il n’est pas question que mon neveu ne soit bousculé par quelqu’un de trop effrayé pour faire attention. Très vite, Brenna me met la main de son fils dans l’autre main et me demande de m’occuper de lui. Elle veut aller voir si elle aperçoit Danika. Elle m’a devancée, car j’aurais probablement fait la même chose. Mais si nous partons dans deux directions opposées, alors peut-être auront nous plus de chance de la voir et de la ramener chez nous. Alors je lui dis : « Je prendrais soin de lui, tu as ma parole, mais toi fait attention » d’ailleurs je dégage ma serpe bien aiguisée de son attache et j’attrape le bras de Brenna avant qu’elle ne soit hors de portée pour lui dire : « Prend la avec toi, on ne sait jamais ». Hors de question qu’elle ne parte sans une arme. Et peut-être qu’elle en a une, mais elle en aura besoin de plus si elle s’aventure au milieu des combats. La solide poêle de fonte que je tiens à la main sera bien suffisante pour nous défendre, surtout si nous fuyons les combats. Puis, je reprends la main d’Aedan et j’entraîne l’enfant : « Viens mon grand, on va se mettre à l’abri et voir si on peut aider d’autres personnes, d’accord ? Ta mère nous rejoindra plus tard ». Sans attendre, je commence à m’éloigner d’un pas vif, faisant attention aux gens qui courent autour de nous pour ne pas risquer de perdre l’équilibre. La chèvre nous devance de quelques pas, toujours paniquée.
La fête de l’Alliance a été plutôt intéressante même si Noomie a passé pas mal de temps à s’inquiéter pour Nukka, sa jolie chef au milieu de tous ces inconnus venus de clans pas toujours amis depuis très longtemps. Noomie est comme ça, elle donnerait sa vie pour protéger celle de Nukka et le fait de voir tous ces gens autour d’elle ne la rassure pas du tout. Même pendant le discours de l’Ipa et encore plus lorsque des cris se font entendre. La rousse dégaine l’une de ses épées en entendant que les kelowniens attaquent et se rapproche de Nukka, comme tous les autres gardes Orketa présents dans l’assistance, pour la protéger. Mais Gabriel l’arrête d’un bras en travers de sa poitrine et aboie les ordres : elle n’ira pas se battre aux côtés de Nukka puisqu’elle n’est pas en service à ce moment-là. Non, Gabriel lui ordonne de suivre ceux qui vont se mettre à l’abri, de protéger ces gens qu’elle ne connait pas pour la plupart. Parce qu’il n’y a pas que des Orketas qui fuient dans la direction opposée, il y a des membres d’autres clans dont Noomie se contrefiche éperdument. Alors elle proteste, râle sur Gabriel qui donne des ordres idiots et le pousse pour suivre Nukka mais l’homme la rattrape bien vite par le bras et la pousse dans la direction opposée avant de sortir son épée pour la menacer. Ce n’est pas la première fois que Noomie discute ses ordres mais elle sait qu’elle a dépassé une limite à ce moment-là. Et puisqu’elle ne tient pas à se battre avec Gabriel tout de suite, elle grogne et se retourne, se décidant à suivre les fuyards en montrant toute sa mauvaise volonté. Ce gros tas de garde a intérêt à protéger Nukka, sans quoi elle ira elle-même le découper en rondelles après cette bataille.
Son épée dans la main gauche, elle pousse certains un peu lents. « A couvert ! Suivez les autres et restez groupés. » Elle avise Madaline, la chef de la garde de la Citadelle qu’elle a déjà rencontrée à plusieurs reprises et esquisse un geste de la tête avant de la suivre, se cognant dans quelque chose en faisant demi-tour. Elle baisse les yeux vers la chose qui lui a cogné les jambes et lève son épée avant de voir qu’il ne s’agit que d’une chèvre qui lui bêle dessus avant de reprendre sa route. Noomie lève un sourcil et suit l’animal du regard durant quelques secondes avant de secouer la tête. Puis elle remarque la femme qui fait demi-tour - une shisayo d’après ses vêtements – et parcours les quelques pas qui la séparent de la jeune femme pour l’attraper par le bras. « Où tu crois aller comme ça ? Là-bas tu vas risquer ta peau et ce n’est pas avec ça que tu feras du mal aux kelowniens. » Elle baisse les yeux vers la serpe que tient la jeune femme.
Sur le coup, je reste figer. J’entends le son des lames qui frottent contre leurs fourreaux alors qu’elles se dégainent. Je regarde la foule, affolée, cherchant mon frère du regard. Je le vois au loin, mais je ne peux pas m’approcher ni crier : il ne m’entendra pas et la foule fuit dans l’autre sens. Si je reste au cœur du combat, je sais qu’il n’aura pas l’esprit tranquille s’il m’apperçoit. Je décides donc de fuir : ne sachant pas manier une épée, c’est plus sage ainsi. Et comme ça, je pourrais au moins servir à quelque chose, soigner des blessés ou autre, si je m’en sors. À tout le moins, je donnerais l’exemple : quitter le combat si on ne sait pas se battre n’a rien de faible.
Ainsi, je suis la foule qui part en sens inverse des combats. J’ai bien entendu mon arc à la main, la seule arme que je sais manier, question de me défendre si besoin est. J’avance d’un pas rapide, mais j’ai encore la tête qui bourdonne suite à la surprise et à la soudaineté de l’attaque. Secouant rapidement la tête, me pieds se prirent dans quelque chose et je tombais à la renverse. Je me relevais rapidement, chancelante, pour observer la chèvre paniquée qui couru plus loin. Avisant le fait que j’avais faillit renverser une jeune femme d’environ mon âge et un enfant, je m’adressais rapidement à eux :
- Désolée, j’ai failli vous renverser. J’aurais dû faire plus attention.
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Les gens continuent à aller vers l’arrière pour fuir les combats qui commencent déjà. Le bruit des lames commencent à s’élever et je ne peux qu’imaginer la violence des coups qui s’entrechoquent et des blessures qui en résulteront bientôt. L’espace d’un instant, je n’aperçois plus Ganesh mais je n’en fais pas trop pour elle, la chèvre saura s’en sortir et s’enfuir loin des lignes de combat. J’entraîne toujours Aedan par la main en cherchant tout autour de moi si je vois quelqu’un que je connais, notamment Danika. Mais je ne la vois pas et je commence à me dire que je ne la verrais sans doute pas, même si les esprits semblent plutôt confiants par rapport à ça. Alors je continue à avancer, parce qu’il ne faut pas que je traîne en arrière maintenant que je dois protéger mon neveu.
Soudainement, Ganesh surgit à nouveau à nos côtés en bêlant un peu effrayée. Elle s’ébroue. Je crois qu’elle vient de se prendre dans les jambes d’une jeune femme, la faisant tomber. Celle-ci se redresse et me regarde. Je lui souris et baisse les yeux sur la chèvre : « Arrête de traîner dans les jambes » du doigt je lui ordonne d’avancer tout droit devant nous. Sans lâcher Aedan, je m’approche de cette femme qui m’a parlé et je lui réponds : « Il n’y a pas de mal, ne vous en faites pas. Vous ne vous êtes pas fait mal ? ». Je lui souris un peu et je l’entraîne du plat de ma poêle posée dans son dos pour que nous continuions à avancer. Il ne faut pas s’attarder. Continuer à avancer.
Je ne pris pas la peine, en me relevant, d’essuyer la terre de mes habits. Au cœur du combat, c’était très loin d’être ma priorité. Heureusement pour moi, la propriétaire de la chèvre semble être la jeune femme à qui me je me suis adressée, et il semblerait bien que le fait que j’ai trébuché sur sa chèvre soit le dernier de ses soucis. Elle lui ordonne donc d’avancer tout droit avant de se tourner vers moi et de m’adresser un faible sourire. Dans une telle situation, un faible sourire était mieux que ce que j’aurais osé espérer!
« Il n’y a pas de mal, ne vous en faites pas. Vous ne vous êtes pas fait mal ? »
Je lui réponds aussi par un mince sourire, avançant rapidement.
- Ne vous en faites pas, j’ai connu bien pire! Tant que je peux marcher, ça va.
Je sentis la poêle en fonte que la femme tenait à la main se coller au bas de mon dos, me forçant à accélérer le pas. Je ne me fis pas prier pour avancer plus vite et suivre son rythme. Quitte à fuir dans une foule d’inconnus, aussi bien me greffer à cette femme et son fils, enfin, c’était ce que je supposais sans les connaître. Un échange de quelques mots valait toujours mieux que pas d’échange du tout! Je gardais mon arc à la main, aux aguets. Si un groupe avait attaqué d’une direction… pouvaient-ils avoir envoyés des hommes plus loin attendre les fuyards? J’espérais de tout cœur que les kelowniens n’étaient pas aussi organisés que ce que je voulais le croire. Anxieuse, je jettais des coup d’œil autour de moi avant de m’adresser de nouveau à la femme, espérant me changer un peu les idées.
- Je suis Calypso! Toi?
Sans même m'en rendre compte, ma nervosité m'avais fait passer du vous poli au tutoiement. Il fallait espérer qu'elle ne s'en rendrait pas compte ou ne s'en offusquerait pas. Après tout, dans un tel moment, que je la tutoie ou que je la vouvoie, elle devait s'en foutre un peu.
Les doigts refermés autour du manche de la serpe de Keren, je regarde autour de moi en avançant vers les combats. Mon regard va et vient sur toutes les silhouettes que je peux croiser. Je ne cherche qu'un visage, mais je suis encore trop loin, il faut que j'atteigne le plus gros des combats. Là où se trouvent les kelowniens. Si Danika est avec eux je la trouverai. Il le faut. C'est une occasion inespérée de la retrouver et de la ramener à la maison, là où elle doit être, et non pas aux mains de ces barbares sans coeur. J'aperçois également des Sengolis, et même si leur vision me serre le coeur, ce n'est pas eux qui nous attaquent aujourd'hui.
Soudain, une main se referme sur mon bras et m'arrête dans mon élan.
« Où tu crois aller comme ça ? Là-bas tu vas risquer ta peau et ce n’est pas avec ça que tu feras du mal aux kelowniens. »
Je regarde cette dernière. Elle doit avoir mon âge, mais sa tenue de guerrière indique que nous ne sommes pas vraiment du même monde. Je dégage mon bras.
« Ça ne te regarde pas. Je dois trouver quelqu'un, et ce n'est pas en allant me cacher dans un coin que j'y parviendrai. »
Mes doigts serrent davantage le manche de la serpe alors qu'une détermination sans faille s'empare de mes traits.
« Je sais me défendre. Laisse-moi. »
Et je tourne les talons pour reprendre ma route à travers la foule qui vient en sens inverse.
Eurydyce
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Les bruits de combats sont de plus en plus violents. En plus des bruits de ferrailles entrechoquées, des cris s’élèvent derrière vous : des cris de haine mais aussi des cris de douleur. Partout autour de vous, les gens continuent à courir pour s’éloigner. Par moment, des flèches arrivent jusqu’aux traînards mais aucune ne touche de cible. De tous côtés, des gens vous aident et vous poussent à avancer plus vite pour pouvoir vous mettre à l’abri. Des gardes de la citadelle mais aussi des guerriers de tous les clans qui sont là pour empêcher les assaillants d’arriver jusqu’à vous. Mais subitement un guerrier arrive du côté droit. Il porte une grande hache et semble prêt à faire des ravages parmi les gens désarmés.
A savoir :
▬ Le sujet est accessible à tout le monde, peu importe ton personnage ! Cependant, si ton personnage a choisi de se battre, c’est dans l’autre sujet qu’il faudra poster ! ▬ Cette intrigue n’étant pas sujet à l’inscription, tu peux venir poster quand tu veux. Il n'y a pas d'ordre pour ce rp, poste quand tu le souhaites et autant de fois que tu le souhaites !
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Noomie regarde cette femme qu’elle tient toujours par le bras et baisse les yeux vers la serpe qu’elle tient dans sa main. Si elle espère faire des dégâts parmi les kelowniens avec ce genre d’arme, elle se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude parce que les guerriers du nord sont bien plus entrainés et bien plus redoutables que ce que cette femme doit penser. Celle-ci dégage son bras et explique devoir trouver quelqu’un et qu’elle sait se défendre, avant de faire demi-tour pour continuer sa route. Alors Noomie ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel et de soupirer. Elle observe la femme marcher vers la bataille et se demande si elle doit la suivre, la trainer par les cheveux pour la forcer à se mettre à l’abri ou au contraire la laisser faire ce qu’elle veut. Elle hésite, parce que c’est son boulot de protéger les gens, mais aussi parce qu’on lui a demandé de protéger ceux qui ne pourraient pas se défendre. Foutue shisayo bornée… « Fais comme tu veux, mais si jamais tu te fais découper en rondelles, ne vient pas te plaindre après ! » Elle crie un peu pour couvrir le bruit de ceux qui fuient en sens inverse, mais elle espère que la femme l’a entendue.
Elle tique un peu puis resserre ses doigts sur l’arme qu’elle tient dans sa main gauche avant de faire demi-tour. Tant pis pour la femme, il y a d’autres personnes à protéger, des gens qui ne souhaitent pas se jeter dans la mêlée. Alors Noomie reprend la marche et attrape un gamin qui ralenti sa mère, déjà coincée avec deux autres enfants. Mais un cri lui fait tourner la tête et elle aperçoit un guerrier armé d’une hache qui s’approche du petit groupe en fuite. Elle colle alors le gamin dans les bras de l’un des gardes de la Citadelle. « Continuez, allez vous cacher. Il n’est sans doute pas seul. » Un éclaireur, Noomie en est sûre. Elle sort sa seconde épée avant de s’approcher de cet homme qui s’avance vers eux.
Madaline se trouvait évidemment aux côtés d’Akeela lorsque cette dernière prononça son discours. Kalevi était celui qui était chargé de la protection de l’Ipa mais lors d’un événement pareil, le dernier jour célébrant le dixième anniversaire de l’Alliance, une protection renforcée n’était pas de trop. Madaline avait appris à se montrer toujours sur le qui-vive. Il lui semblait essentiel d’être la plus vigilante possible afin de garantir la sécurité d’Akeela et de la population présente. Les membres de la garde étaient postés pour la plupart autour d’elle, attendant une attaque éventuelle. Le dernier jour de la fête de l’Alliance semblait un jour opportun pour de quelconques ennemis, particulièrement au vu de la petite foule présente.
Tandis qu’Akeela parle de l’entrée de Kelowna dans l’Alliance, et des kelowniens, en de termes élogieux, Madaline leva les yeux au ciel à ses paroles, une femme déboule en courant pour prévenir que des kelowniens, justement attaquent. Cela n’étonne pas beaucoup la chef de la garde qui connaît bien ce peuple et voit très bien le profil des membres de la dissidence. La nouvelle chef du clan est peut-être sympathique, il n’empêche que la plupart des kelowniens sont des brutes sanguinaires assoiffées de sang. Tels qu’elle s’en souvient, Madaline comprend bien que nombre d’entre eux ne sont pas réjouis de l’accession de Kerrah au pouvoir et encore moins que leur clan rejoigne l’Alliance, qu’ils ont toujours méprisés. C’est d’ailleurs en parfaite connaissance de cause que Madaline avait prévenue Akeela que l’entrée de Kelowna dans l’Alliance ne poserait que des problèmes. On n’en pouvait pas changer des décennies de tradition violentes juste en changeant de chef, surtout qu’à priori, Kerrah avait assassiné l’ancienne par erreur. Or, Madaline doutait qu’ainsi, sa légitimité en tant que leader soit bien respectée. Et avec la constitution de cette dissidence, qui en ce jour attaquait, elle avait vu ses doutes se renforcer.
Alors que Madaline allait sortir son épée afin de se battre aux côtés d’Akeela, qui, elle le savait, pouvait se défendre et ce malgré des griffures infligées par un vautour lors d’une chasse, cette dernière lui ordonna une toute autre chose. « Prend quelques hommes et reste en arrière, protège les tous. Ils sont une cible facile pour la dissidence. » Madaline ronchonna à ces paroles. Elle n’aimait pas bien laissé son amie seule, surtout face à une troupe de kelowniens enragés. Mais malgré son caractère, Madaline savait respecter les ordres de ses supérieurs quand elle les savait fondés. Akeela avait Kalevi auprès d’elle et des très bons guerriers, comme Priam, autour pour combattre l’ennemi. Le plus important était effectivement de protéger les personnes qui fuyaient et ne savaient pas se défendre. Il était très probable qu’un combattant dissident arrive et tente de faire des dégâts parmi eux. Aussi, Madaline obtempéra et indiqua à certains soldats de la garde de la suivre. Dans ceux qui partaient à l’inverse du feu indiquant la présence de l’ennemi, la jeune femme reconnut Calypso, la seconde du clan Pankara ainsi que Noomie, membre de la garde du clan Orketa. Elle lui fit un signe de tête. Heureusement, hormis les membres de la garde et elle-même, il y avait quand même dans cette foule hétéroclite des personnes capables de se battre. Et alors que Madaline faisait son possible pour que le maximum de personnes se presse, elle s’aperçut que de nombreuses flèches atteignaient le sol. Il fallait qu’ils se dépêchent plus…Les cris qui animaient les personnes qui fuyaient redoublèrent et Madaline vit Noomie s’approcher d’un homme armé d’une hache. « Tu te charges de lui ? » demanda Madaline. Il était possible que d’autres guerriers arrivent, si Noomie se sentait de combattre contre ce kelownien, il ne pouvait se permettre que deux bons guerriers restent en arrière. Ils étaient trop peu.
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Nous continuons d'avancer assez rapidement pour nous éloigner des guerriers venus du nord. Ils sont brutaux, barbares, sanguinaires et je ne veux pas que mon neveu soit exposé à cela. Elle s'adresse à moi à nouveau en se présentant : elle s'appelle Calypso. Calypso comme la femme dont parle les vagues du clan de la mer. Comme la femme dont parlent les habitants de Pankara. Et si c'est bien elle, si les murmures qui l'entourent sont vraiment les échos de l'océan, alors je comprends ce dont ils parlaient. Elle est vraiment magnifique. Il y a une lumière douce et apaisante qui émane d'elle. Et elle est très belle. Je lui souris et je lui réponds : « Je suis Keren et ça c'est mon neveu Aedan. Et la chèvre qui t'a fait tombé c'est Ganesh ». Les présentations sont faites à présent. Et je me demande si elle vient réellement des plages de Pankara, si elle a la chance d'avoir grandi sur ce sable fin et mouvant, bercé par les vagues. Même si j'aime beaucoup le sable de mon désert, sa chaleur et tout ce qui le rend si apaisant. Sa voix, son odeur, sa dureté. Je ne l'échangerais pour rien au monde. Quand le guerrier du nord arrive, je me penche pour ramasser mon neveu et je dis : « Ce genre d'animaux ne se déplacent jamais seul... Il vaut mieux courir » et sans attendre je commence à le faire pour m'éloigner le plus vite possible de ce type qui n'est surement pas seul.
Elle reconnait bien là le style des kelowniens, qui ressemble beaucoup à celui de ces chiens venus de Sengoli. Ils s’attaquent à la population en plus des guerriers, comme si tuer des hommes et des femmes armés ne leur suffisait pas et qu’ils se sentaient obligés d’attaquer des civils innocents. Parce que c’est principalement de gens qui ne peuvent – ou ne veulent – pas se battre qu’est composée cette foule qui tente de fuir au plus loin du combat. Et même si la plupart de ces gens ne sont pas de son propre clan, Noomie prendra quand même les armes pour empêcher cet homme – et les suivants – de s’en prendre à eux. Ses deux épées en mains, elle observe cet homme qui s’approche en beuglant, agrippé à cette hache avec laquelle il a sans doute déjà tué quelques fois et peut-être même quelques membres de son propre clan. Alors Noomie hoche la tête à la question de Madaline qu’elle entend dans son dos. « Je m’en charge. Ce chien va regretter de ne pas être resté dans son pays de tarés. » Dégénérés de kelowniens… Noomie ne comprend pas comment l’Ipa peut espérer que ce clan devienne soudainement sympathique et arrête d’attaquer ses voisins. Elle a eu de la chance avec les Sengoli mais ça ne sera sans doute pas la même chose avec eux, la preuve aujourd’hui.
Elle resserre ses doigts sur ses deux épées puis s’avance vers cet homme à la hache, résignée à l’idée de lui faire perdre l’envie de s’en prendre à des gens qui n’ont rien demandé. L’homme baisse une première fois sa hache mais Noomie voit venir l’attaque et a le temps de se décaler avant qu’il ne la coupe en rondelles, levant l’une de ses épées pour l’attaquer à son tour. L’homme a peut-être plus l’habitude du combat qu’elle mais Noomie est entrainée elle aussi. Elle regrette cependant de ne pas avoir son arc sur elle car il aurait été plus facile d’en finir au plus vite. Une ou deux flèches bien placées et hop, l’homme serait mort plus facilement. Mais là elle doit se battre en corps à corps, avec un kelownien armé d’une hache qui beugle comme un goret. S’il pense lui faire peur, il se met le doigt dans l’œil. Alors Noomie lève son épée et frappe à nouveau, espérant pouvoir le toucher et le mettre à terre.
J'ai entendu la femme crier après moi. Je sais, c'est dangereux de partir ainsi vers les combats, mais je ne peux pas laisser passer cette chance de retrouver ma soeur. J'ignore si elle est là, j'ignore même si les hommes qui l'ont enlevée sont là, mais je ne peux tout simplement pas faire comme si de rien n'était. C'est impossible. Malgré tout, plus je m'éloigne du couvert des arbres, plus les bruits de combats se font forts. J'ai du mal à me frayer un chemin parmi les fuyards et lorsque je fais deux pas en avant, j'ai l'impression d'en faire le double en arrière. Des cris attirent alors mon attention, venant de l'endroit d'où je viens.
En tournant la tête j'aperçois un guerrier s'attaquer aux gens avec une hache. De là où je suis, je ne vois pas très bien qui est sa victime, mais j'ai le temps de voir la jeune femme qui m'a interpellé se mettre en travers de sa route. Mon cœur se met à battre plus vite dans ma poitrine. Est-ce que Keren et Aedan ont réussi à se mettre en sécurité ? Est-ce qu'ils vont bien ? Perdue, mon regard va et vient entre le lieu d'où je viens et le bruit des combats plus loin. Qu'est-ce que je suis censée faire ?
Et alors que je me perds dans mes pensées, tiraillée entre les membres de ma famille et sur le meilleur choix à faire, un cri me fait tourner la tête juste à temps pour voir un guerrier se jeter sur moi. Je hurle à mon tour et lève ma serpe à temps pour arrêter son épée. J'ai agis par pur réflexe et il semble en être aussi surpris que moi. Son sourire carnassier me fige sur place.
« Tu sais te défendre ma jolie. »
Je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir. Ma serpe est bloquée par son épée et je n'ai pas vraiment de compétences particulière en combat pour réussir à me dégager. Alors je fais la seule chose qui me paraît être une bonne idée. Je jette mon pied en avant et lui envoie entre les jambes. Je l'atteins de justesse, suffisamment pour le faire reculer afin qu'il retire son épée.
« Et toi je te sens un peu faible, ma belle. »
Le sarcasme est à peine lancé que je tourne les talons pour le fuir. C'était sans compter le fait qu'il réagisse trop vite. Je sens sa main se refermer sur ma cheville et je tombe en avant. Par une chance incroyable, la serpe tombe un peu plus loin et évite ainsi de me rentrer dans le corps. Je me tourne sur le dos pour voir le type me regarder avec colère et s'avancer vers moi. Oups...
Eurydyce
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Le kelownien s'avance vers les innocents qui tentent de fuir mais Noomie s'approche pour se frotter à lui. Il lève sa hache et le combat s'engage, il arrive à lui faire lâcher l'une de ses épées en entaillant le haut de son bras. A quelques mètres derrière lui, quatre kelowniens arrivent pour lui prêter main forte et s'avancent vers ceux qui fuient. L'un d'entre eux tire deux flèches qui touchent un homme et un enfant qui s'écroulent, un autre repère Calypso, Keren et son neveu. Brenna est aux prises avec un kelownien qui veut lui faire regretter son geste et, à moins que quelqu'un ne vienne l'aider, elle risque d'y laisser sa vie.
Résumé des blessures :
- Noomie a une entaille en haut du bras.
A savoir :
▬ Le sujet est accessible à tous. Tu peux rejoindre le sujet en cours de route si tu le souhaites. ▬ Il n'y a pas d'ordre pour ce rp, poste quand tu le souhaites ! Attention cependant : chacune de tes actions envers les ennemis sera gérée par le MDJ qui passera poster dans le sujet pour te donner le résultat. Attend donc de voir si tes actions fonctionnent avant de te lancer dans de nouvelles xD.
Si tu as des questions, nous t’invitons à aller lire la FAQ. Et si tu ne trouves pas la réponse, passe par la zone invités ou par la boîte MP de @Akeela ou @Karrah
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La fuite n’est plus notre meilleure option. Les kelowniens nous ont devancés et nous prennent à revers. Mais se sont d’excellents guerriers et nous n’avons pas de grandes chances de nous en sortir sans un peu d’aide. Les esprits sont là, mais tout est flou, tout est difficile à lire ou à entendre. La panique règne dans toutes les sphères de la réalité. Lorsque les flèches sifflent, je protège Aedan du mieux que je peux. Mais très vite d’autres guerriers arrivent et l’un d’eux s’approchent de nous. Ganesh panique et elle me regarde alors je lui fais signe d’avancer alors la chèvre se jette dans les jambes du guerrier pour le déstabiliser. S’il tombe, alors j’essaie de lui donner un coup de poêle dans la tête pour l’assommer ou mieux lui fracasser le crâne ; s’il ne tombe pas, je me contente d’essayer de le contourner en entraînant aussi Calypso. Il faut qu’on réussisse à le semer et à nous mettre à l’abri, parce qu’on ne gagnera pas à la force. A moins que Calypso ne soit une guerrière, mais je n’en ai pas l’impression.
Le kelownien beugle comme un goret à chaque fois qu’il abat sa hache et Noomie ne peut s’empêcher de se demander si ses cris sont censés lui faire peur. Elle n’a pas peur, elle défendra les gens de son peuple et ceux de l’Alliance – même si ceux-ci passent après les Orketa dans son cœur, bien évidemment – contre ces chiens de Kelowna. L’homme abat sa hache une nouvelle fois et Noomie pare son attaque en levant l’épée qu’elle tient dans sa main droite mais le kelownien la prend à revers et lui fait lâcher son arme, non sans lui entailler le bras avec sa lame. Noomie lâche un juron et attaque à son tour avec l’épée qu’il lui reste dans son autre main. Si l’homme pensait la déstabiliser en lui retirant une arme et en l’obligeant à combattre de l’autre main, il se met le doigt dans l’œil car Noomie est gauchère et bien plus habile de cette main. Elle profite du fait que l’homme lève sa hache pour abattre sa lame sur son flanc droit, faisant gicler le sang avant de planter son épée dans son dos. Elle le regarde tomber au sol et l’insulte copieusement avant de se pencher pour récupérer sa seconde épée. L’entaille en haut de son bras saigne mais c’est superficiel et la douleur disparait bien vite lorsque Noomie voit arriver d’autres kelowniens.
L’un d’eux possède un arc mais Noomie est bien trop loin pour l’empêcher de tirer, un autre s’avance vers la femme avec la chèvre et le dernier l’aperçoit. La jeune femme se dirige vers celui-là et engage le combat, bien décidé à lui faire regretter d’être venu sur les terres d’Askhadi. Elle espère que les gardes menés par Madaline viendront en aide à ceux pris pour cible par les autres kelowniens, parce que beaucoup d’entre eux n’ont pas forcément d’armes pour se défendre. Elle se tourne vers le guerrier armé et lève ses deux épées courtes lorsqu'il attaque. Elle s'occupera de lui puis verra ce qu'elle peur faire pour les suivants par la suite. Elle ne laissera pas les kelowniens faire du mal aux civils innocents qui tentent de fuir.
Pourquoi? La question me taraude tandis que l’attaque survient sous mes yeux. Rien ne me préparait à la violence à laquelle j’assiste à présent, spectatrice figée. J’essaie de faire de l’ordre parmi les idées volatiles, un semblant de sens parmi les événements récents. Je revois le discours d’Akeela m’ayant tiré de nombreux sourires d’espoir. J’ai applaudi chacun de ses efforts pour rassembler les clans d’exclamations naïves et d’encouragements murmurés, tenant à peine en place parmi les autres. En tentant de me rapprocher, j’ai laissé les autres apprentis. À présent, le chaos règne. J’ai vu les guerriers s’avancer, ma sœur de cœur prendre les armes pour défendre ses principes contre les barbares. Je cherche, parmi la foule affolée, les mugissements de haine, parmi le sang qui s’écoule de part et d’autre une réponse à cette question qui m’empêche d’esquisser le moindre mouvement. Le danger, la perspective de laisser ma vie m’échapper, me force à courir. Je ne pense plus. En fait, je ne ressens plus rien que cette soif de vivre, cette rage d’avancer, de survivre. Les questions s’estompent, la curiosité avec elle. J’obéis aveuglément à mon instinct, prenant la fuite avec les autres, le cœur battant en dissonance.
La distance apporte avec elle la souffrance. Les larmes coulent malgré moi tandis que mes jambes fatiguent, que mes poumons s’emplissent de cendres. Je tousse à la recherche de mon air, mais ma poitrine semble trop petite pour soutenir l’effort demandé. J’ai cru que j’étais en forme, je me suis dupée. C’est surtout la perspective de perdre mon monde une fois de plus. Si Akeela doit faillir, si je dois survivre, si les autres doivent y passer? Je ne veux pas poursuivre là où ma nouvelle famille aura échoué. Je n’ai pas la capacité de remplir ce qu’on pourrait attendre de moi par l’avenir. Je me sens faiblir sous l’effet conjugué de l’effort et de la panique qui m’empêche de penser rationnellement. Je vois que certains guerriers sont restés en retrait pour nous permettre de fuir… ce sacrifice se fera-t-il au péril de leur vie? Je ne porte pas d’arme et j’ai laissé Kewa, ma chienne, à la Citadelle. En réalisant que je pourrais bien ne jamais la revoir un jour, j’ai un rire amer, un peu déconnecté. N’est-ce pas ce que j’ai toujours voulu? Je constate l’approche de puissants guerriers kelowniens à ma suite. Un regard de trop vers l’arrière. Je glisse et tombe, mon pied entravé par deux roches. Tandis que je me redresse, affolée, une douleur explose contre ma cheville que je réalise avoir probablement blessé.
«À l’aide… s’il vous plaît…»
Où est donc passée mon enfance?
Hors Jeu:
Je tente mon coup pour l'intrigue, en espérant que tout soit bon xD J'ai décidé de ne pas trop me mêler encore à ce qui a été fait mais ça viendra assurément ^^ N'hésitez pas si j'ai fait une boulette /PAN/
Mon sarcasme me perdra un jour, j'en suis sûre. Mais aujourd'hui, je refuse de le laisser m'entraîner dans la tombe aussi facilement. Le kelownien s'avance vers moi en se redressant, le regard mauvais reflétant une nette envie de me faire regretter mes paroles, et j'ai l'impression qu'une lueur perverse se lit à l'arrière de ses pupilles. Génial.
« Tu vas regretter ce que tu viens de faire, espèce de putain ! » « C'est pas très gentil ça... »
Raaah, mais pourquoi je ne me la ferme pas des fois ? Je tente de dégager ma cheville de sa main, sans succès, alors que je lève l'autre pied pour lui frapper la main avec. Il grogne, mais ne s'en formalise pas plus que ça. C'est pas vrai ! Quand il se retrouve presque entièrement au-dessus de moi, je me débats pour le faire dégager, mais il tente de maintenir mes mains et mes jambes en même temps. Hors de question de me laisser faire comme ça.
« Lâche-moi, sale monstre ! »
J'ai beau faire la fière, je ne le suis pas vraiment. La panique fait accélérer les battements de mon coeur, et mon souffle se coupe par intermittence. Je pense à Keren et Aedan qui, je l'espère, sont en sécurité plus loin. Je pense à Danika, perdue quelque part chez l'ennemi. Je pense à Utah et à ma mère, ainsi qu'à tous ceux que je connais. Mais le visage qui revient, encore et encore, effaçant les autres, reste celui de mon fils. Je ne peux pas le laisser seul, hors de question...
J'enfonce mes ongles dans le visage du type, dont la main vient de se glisser sous mes jupes, caressant ma cuisse avec perversité. Sérieusement ? En plein milieu de la foule ?J'ignore comment, mais je parviens à dégager l'une de mes mains pour tenter d'attraper la serpe qui se trouve plus loin. Quand je sens le manche sous mes doigts, je ne réfléchis pas plus longtemps, l'agrippe et projette la lame vers la tête de mon attaquant... Plus loin, j'entends une femme appeler à l'aide...
Eurydyce
Messages : 379 Inscrit le : 17/04/2017 Crédits : signature par EXORDIUM. Célébrité : Aucune, je suis personne et tout le monde à la fois Multi-comptes : /
Du côté de Calypso, Keren et son neveu, le guerrier surpris par l’obstacle qu’il n’attendait pas est déstabilisé et trébuche sur une racine. Dans sa chute, son épée entaille un peu le mollet de la femme du désert. Le coup de poêle de Keren ne suffit pas à le tuer mais il est sonné, ce qui leur laisse un peu de temps pour s’éloigner. Après avoir tué le premier guerrier kelownien, Noomie engage donc un nouveau combat. Celui-là est moins robuste mais plus rapide que le précédent et il tente d’attaquer au flanc puis à la jambe. Elanor de son côté est au sol, la cheville coincée entre deux rochers et demande de l’aide. C’est un homme, Naveed, aux cheveux bruns et plutôt bien bâti qui s’approche d’elle pour l’aider. Il dégage sa cheville puis l’aide à se redresser et la soutient pour l’éloigner des combats. Un peu plus loin, Brenna est aux prises avec un guerrier. Elle réussit à lui entailler le visage avec la serpe récemment aiguisée mais cela ne stoppe pas le guerrier pour autant. La lame qui s'enfonce dans sa gorge par contre, lui prend la vie, et il s'effondre dans un râle juste à côté d'elle. A contre-jour, la jeune femme peut distinguer Uriah qui se penche pour l'aider à se relever.
Résumé des blessures :
- Noomie a une entaille en haut du bras. - Keren a une légère entaille au mollet. - Elanor a une cheville foulée.
A savoir :
▬ Le sujet est accessible à tous. Tu peux rejoindre le sujet en cours de route si tu le souhaites. ▬ Il n'y a pas d'ordre pour ce rp, poste quand tu le souhaites ! Attention cependant : chacune de tes actions envers les ennemis sera gérée par le MDJ qui passera poster dans le sujet pour te donner le résultat. Attend donc de voir si tes actions fonctionnent avant de te lancer dans de nouvelles xD.
Si tu as des questions, nous t’invitons à aller lire la FAQ. Et si tu ne trouves pas la réponse, passe par la zone invités ou par la boîte MP de @Akeela ou @Karrah
Sans mauvais jeux de mot, ce n’est vraiment pas le pied. La panique me gagne progressivement, altérant mes pensées, brouillant mes sens. J’entends des gens combattre, souffrir et tomber, le cliquetis des armes et les grondements violents. Je tâche de me dégager, animée d’un désir élémentaire, profond, primitif de vivre. Je crie, encore et encore, pour qu’on me vienne en aide, sachant que de m’attarder ici serait de signer ma mort. Je n’ai pas envie de mourir, même si je l’ai désiré souvent en voyant ma vie prendre un détour imprévu. Soudain mes tâches d’apprentie ne me semblent plus si lourdes, l’écartèlement de ma nation première moins douloureuse. Je troquerais tout pour un instant de plus à respirer. En moi, cette pulsion repousse tout. Je ne suis plus que peur. En moi danse encore les images des festivités des derniers jours mais je sais que tout ceci est terminé. Que moi, je n’ai plus d’espoir, même si je m’acharne à me dégager, m’arrachant des cris de douleur devant la jambe tordue et ma cheville emprisonnée.
Mes cris doivent alerter les anges et les dieux, car un homme se présente à moi se montrant précis mais rassurant. J’ai du mal à me concentrer sur ses paroles et de m’immobiliser à sa demande tandis que mon instinct me pousse à poursuivre mes efforts. Or, j’obéis, par habitude peut-être. Je sens ses mains contre ma peau, contre ma cheville. Puis, les pierres se dégager devant sa poussée. Le visage ruisselant de larmes, je me redresse en prenant appui sur lui, ce qui me rappelle la troisième soirée, celle où j’avais trop bu, celle où j’étais plutôt fière de mon coup même si je suis rentrée avec un inconnu, trop bourrée pour poursuivre. Cette fois, je ne souris pas. Je me laisse guider par mon sauveur, tâchant d’avancer le plus vite malgré ma cheville blessée qui m’arrache des grimaces amères à chaque nouveau pas.
«Où doit-on aller? Oh Akeela… Où est Akeela?»
S’il vous plaît, faites qu’elle survive.
Messages : 115 Inscrit le : 18/06/2017 Crédits : Arté Célébrité : Kylie Bunbury Multi-comptes : Karrah & Kalevi
Ganesh réussit à déstabiliser le kelownien qui en reculant trébuche en plus sur quelque chose. L’herbe est bien trop haute pour que je puisse voir et cela m’importe guerre. Mais en tombant, la lame de son épée mord mon mollet ce qui me tire un gémissement de douleur. Cela ne m’empêcher pas d’abattre péniblement la poêle, en direction de sa tête, à une main en gardant Aedan contre moi. Cela nous laisse du temps pour nous éloigner alors j’entraîne à nouveau Calypso courant le plus vite possible pour nous éloigner du combat. C’est dans un mouvement pour tenter d’apercevoir Brenna que je vois un visage qui me semble familier. Autour de lui s’agiote beaucoup d’énergie, beaucoup d’esprits et les voix sont plus intenses. Tout est flou. Dans la panique, je me demande si je ne rêve pas. Je me demande s’il est bien là, s’il est vivant ou s’il est juste une manifestation plus intense du monde spirituel. Alors d’une voix forte j’essaie de l’appeler : « NAVEED ? » pour voir s’il va se retourner. Enfin, s’il m’entend. J’aimerais revenir en arrière, j’aimerais le rejoindre mais j’ai promis à Brenna de protéger son fils, alors je continue à avancer jetant de fréquents coups d’œil vers l’arrière tout en surveillant ce qui se passe autour de nous pour ne pas risquer d’être à nouveau bloquée par un guerrier du nord.
J'ignore ce que j'espérais en faisant ça. Lui trancher la tête peut-être ? Du moins dans le meilleurs des cas. Mais c'était sans compter les réflexes du type qui lui sauvent la mise de justesse. Il se recule à temps pour éviter la mort mais pas suffisamment pour éviter de se faire entailler la joue. Bien que superficielle en apparence, je me prends du sang sur la tronche alors que je vois la colère grandir sur son visage. Je vais mourir... Les yeux écarquillés, c'est exactement les paroles et la certitude qui me traversent l'esprit à cet instant, avant que le temps ne semble s'arrêter. Sans comprendre, j'aperçois le regard du type se figer dans la surprise et il me faut quelques secondes pour remarquer la lame qui vient de s'enfoncer dans sa gorge. Hébétée, je lève les yeux vers la silhouette qui vient d'apparaître à mes côtés.
« Uriah... »
Du pied, il dégage le cadavre de mon assaillant avant de m'aider à me relever. Ma jupe retombe sur mes jambes dénudées et je me sens stupide face au père d'Aedan.
« Brenna, qu'est-ce que tu fiches ici ? Tu devrais être à l'abri. » « Je cherche Danika, et... » « Où est Aedan ? » « Avec Keren. » « Rejoins-les. T'es en danger par ici. » « Non ! Je dois aller trouver Danika ! »
Je fais un mouvement pour reprendre ma route, mais la poigne d'Uriah se referme sur mon bras et il me force à lui faire face, me faisant mal au passage. Je le toise, à la fois surprise et en colère.
« Tu ne sais même pas si elle est là ! Brenna, tu dois rester avec ton fils, c'est ta priorité. Tu trouveras ta sœur plus tard, ce n'est pas le moment. Les kelowniens attaquent en force. » « Mais, je... »
Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase que j'entends un prénom crié au loin. Je tourne brusquement la tête pour voir d'où ça vient. J'ai cru reconnaître la voix de Keren, mais je n'en suis pas si sûre. Quant au prénom que j'ai entendu, je l'ai probablement rêvé. Il est mort après tout... Pourtant, parmi la foule, j'aperçois une silhouette qui me semble familière. La voix d'Uriah me rappelle à l'ordre.
« Va te mettre à l'abri ! » « Et toi qu'est-ce que tu... ATTENTION ! »
Un kelownien choisit cet instant pour nous attaquer, Uriah réagit immédiatement.
Skelt était... abasourdie. Les Kelowniens venaient de trahir l'Alliance, de déclarer la guerre à tous les clans. Pourquoi faisaient-ils ça ? Étaient-ils incapables de rester en paix plus de quelques années ? Devaient-ils à ce point se battre pour être heureux ? Mais qu'ils se battent ensemble, en ce cas ! Qu'avaient-ils besoin de briser la paix et la joie des autres ? Surtout lors d'un tel événement, où tous étaient rassemblés en un même point. C'était une excellente stratégie, elle ne pouvait le nier, mais c'était immonde. Il y avait des innocents, ici, des femmes, des enfants qui n'avaient rien à voir avec leur guerre idiote, qui étaient nés après la formation de l'Alliance et ne comprenaient pas ce qui leur tombait dessus.
La guerrière en elle voulu dégainer son épée qui ne la quittait jamais et partir au combat, mais son genou ne lui permettrait pas - c'était à peine si elle savait courir. Elle hésita, pourtant, regardant le combat sans bouger, choquée, fascinée, plongée dans une torpeur qui l'empêchait de bouger. Que faire ? Risquer sa vie pour l'Alliance ou fuir comme une lâche ? Elle n'avait guère le choix ; elle devait fuir. Elle pourrait peut-être se rendre utile en soignant d'éventuels blessés... Oui, c'était là qu'on avait besoin d'elle.
Pile quand un soldat venait lui intimer de fuir, elle tourna sur ses talons et trottina du mieux qu'elle pu pour rejoindre le groupe qui était déjà loin. Elle s'en félicita : un soldat Kelownien venait attaquer le groupe à l'aide d'une hache, entamant un combat sanglant. Puis d'autres arrivèrent - Skelt en compta quatre - et tuèrent deux fuyards, un homme et un enfant. Accélérant le pas, elle voulu les aider mais arrêta son approche ; quelqu'un demandait de l'aide. Skelt repéra rapidement la jeune fille, sa cheville coincée entre deux rochers et se précipita pour l'aider. Elle arriva trop tard, un homme l'avait déjà dégagée de son piège, mais la fille était peut-être blessée.
Laissez-moi vous aider. Es-tu blessée, jeune fille ?
Skelt aida l'homme à soutenir l'adolescente et regarda autour d'elle. Des guerriers allaient-ils venir vers eux ? Si c'était le cas, elle ferait en sorte de les tuer, à moins que l'homme ne le fasse avant elle. Elle tenta de voir s'il était armé mais ne vit rien.
Je m'appelle Skelt, je suis médecin. Je peux regarder ta cheville si tu veux.
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Je suis Naveed ; actuellement forgeron à Moroni et ancien guerrier du clan shisayo.
Naveed ne se souvient pas être allé à la précédente fête de l’Alliance il y a cinq ans, mais il faut bien avouer que tous ses souvenirs de sa vie d’avant ne lui sont pas encore revenus en mémoire. Il se souvient pourtant de pas mal de choses, certains souvenirs lui reviennent à mesure que le temps passe mais il ne se rappelle pas de tout. Et tout cela est encore assez confus pour lui, qui ne sait plus s’il doit se sentir Sengoli ou Shisayo. Il est venu sur les terres d’Askhadi avec la délégation de Skylar mais il se trouve maintenant aux côtés d’Uriah qu’il a retrouvé quelques jours auparavant. L’homme est venu vers lui en l’appelant par son prénom et ils ont passé quelques heures à tenter de recoller les morceaux du passé de Naveed, un peu en vain. L’homme ne se souvient pas de tout et malgré les paroles d’Uriah – et de ce qu’a bien voulu lui raconter Shakti aussi – Naveed a bien du mal à tout remettre dans le bon sens. Mais s’il y a bien quelque chose qu’il n’a pas oublié, c’est qu’il a été un guerrier quasiment toute sa vie et lorsque les kelowniens attaquent le campement, Naveed n’hésite pas à sortir son arme pour protéger le peuple.
Sa femme et son fils se trouvent parmi la population qui fuie mais ils sont séparés à cause du mouvement de foule et Naveed se retrouve seul aux côtés d’Uriah. Il s’arrête en entendant une jeune fille crier pour de l’aide et dégage sa cheville coincée avant de l’aider à se relever, observant la foule autour de lui. Naveed espère croiser un visage familier dans la mêlée. Il tourne la tête lorsqu’une autre jeune femme arrive à leur hauteur et se présente. « Restez ensemble et suivez les autres. Vous avez de quoi vous défendre ? » Il avise alors l’épée de la brune et hoche la tête avant de sortir sa propre arme. « Allez vous mettre à l’abri. » Il les regarde une dernière fois avant de faire demi-tour en se frayant un passage entre les gens qui fuient mais il se stoppe bien vite en entendant son prénom crié à travers la foule. Son regard parcourt la plaine mais il ne trouve pas d’où vient l’appel, ni la personne qui en est responsable. Alors il continue sa route et rejoint Uriah qui se trouve un peu plus loin, aux prises avec un kelownien. Naveed s’empresse d’aider son ami à achever le guerrier ennemi. « Comme au bon vieux temps hein ? » Il fronce les sourcils avant d'observer Uriah, esquissant un petit sourire. « Enfin, je crois… » Difficile pour lui de se souvenir de cette époque où l’homme et lui étaient apprentis guerriers à Semara, tout comme il lui est impossible de se souvenir de l’endroit où il a déjà croisé cette femme à côté d’eux.
La douleur a son bras la motive plus que jamais, l’adrénaline remonte par ses veines et lui donne le courage de lever ses deux épées contre ce kelownien qui l’attaque. Celui-ci est bien plus frêle que le précédent mais aussi bien plus rapide et il attaque directement sans chercher à l’évaluer. Noomie se recule de justesse pour éviter le coup d’épée au flanc mais n’est pas assez rapide pour empêcher la lame d’entailler le bas de sa cuisse, à quelques centimètres de son genou droit. Elle jure et insulte son ennemi de ce joli mot dont elle a déjà qualifié quelques kelowniens auparavant. Bâtard. Ces sales chiens du nord vont payer pour leur affront. Si leurs terres pouvaient brûler et disséminer toute cette population de dégénérés, cela résoudrait de nombreux problèmes dans le monde.
Noomie se relève, non sans grimacer face à la douleur qui lui prend la jambe droite, et pare le nouveau coup de son adversaire, faisant s’entrechoquer les lames dans un horrible bruit métallique. Elle attaque à son tour et cherche la faille dans les gestes de l’homme face à elle, mais chaque attaque qu’elle tente est stoppée à son tour par le guerrier. Et ça agace Noomie qui s’énerve un peu plus et qui frappe un peu plus fort. L’une de ses épées arrive à se frayer un chemin vers l’armure de l’homme et Noomie sent la lame s’enfoncer dans la chair, si bien qu’elle lâche sa seconde épée pour appuyer plus fortement sur la première. L’épée transperce le thorax de l’homme et Noomie recule, tirant d’un coup sec pour récupérer son arme tout en s’éclaboussant de sang par la même occasion.
Elle avise le semblant de champ de bataille autour d’elle et remarque le kelownien avec son arc un peu plus loin. Alors elle se baisse pour récupérer la hachette que le mort porte à la ceinture et la lance en direction de l’archer, espérant le planter avant qu’il ne tue d’autres personnes.
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Uriah a beau être un guerrier, il n’apprécie pas la guerre et le combat. C'est surtout pour faire plaisir à son père qu'il a gagné Semara enfant pour apprendre à combattre. Alors quand les guerriers kelowniens ont attaqué, en plein milieu du banquet censé clore les festivités, son premier réflexe a été d'envoyer Gaya et une poignée de leur guerrier vers la première ligne. Il a cependant demandé à sa seconde d'être prudente. De son côté, il a emmené quelques hommes vers l'arrière pour aider la population à s'éloigner des combats et les protéger avec le pressentiment que les choses ne seront pas aussi simple que la situation ne le laisse penser. Il connaît trop bien la réputation des guerriers du nord pour se douter qu'ils ont sûrement une excellente stratégie.
En plus de ses quelques guerriers, il emmène également Naveed vers l'arrière. Hors de question de laisser l'homme aller prendre des risques en première ligne, même s'il ne doute pas de ses capacités. Quelle surprise ça n'a pas été pour le chef de clan de se retrouver nez à nez avec Naveed, l'un de ses vieux amis, un guerrier mort au combat en 146. Enfin... mort. Uriah a bien été obligé de constater qu'il n'était pas si mort que cela et de relativiser un peu son chagrin ainsi que celui de la fiancée de Naveed, Danika. A l'époque, il n'a pu s'empêcher de se sentir un peu coupable et de compatir au chagrin de la jeune femme à qui il avait présenté son vieil ami. Alors qu'ils s'avancent vers l'arrière, Naveed va aider une jeune fille et lui de son côté aperçoit une chevelure bien trop connue. C'est en courant qu'il s'approche pour enfoncer la lame de son épée dans la gorge du barbare qui tentait de violer Brenna. Il dégage le cadavre du pied puis aide la jeune femme à se relever, la détaillant inquiet, avant de lui demander ce qu'elle fait ici et où se trouve leur fils. Il n'y a pas à dire, la mère de son fils est plus belle à chaque fois qu'il la voit. Mais il n'a pas réellement le temps pour cela. Lorsqu'elle lui répond qu'elle cherche Danika, disparue depuis plusieurs mois maintenant, il l'enjoint à retourner auprès de son fils.
Alors qu'ils discutent, un cri retenti. Il n'a pas trop de mal à reconnaître la voix qui appelle ce prénom. Naveed. Appelé par Keren. Retrouvé la veille, Uriah n'a pas eu le temps d'en parler aux deux sœurs de Danika. Il sourit un peu, contrit, alors qu'un guerrier les attaque à nouveau. Uriah écarte Brenna du bras et lève son épée pour parer le coup porté par le kelownien. Très vite, il arrive à écarter l'assaillant de la jeune femme qu'il protège et est rejoint par Naveed qui l'aide à achever l'homme qui les attaquait. Naveed s'adresse à lui et Uriah lui sourit en lui donnant une bourrade amicale sur le bras : « Comme au bon vieux temps ». Uriah sourit un peu et acquiesce en se rappelant que Brenna est là.
Il se tourne alors vers la jeune femme et lui dit : « Justement... Je voulais vous parler à Keren et toi... ». Il attrape le bras de Naveed et le tourne pour qu'il fasse face à la mère de son fils en lui disant : « Regarde sur qui je suis tombé, hier au milieu des plaines... ». Il la regarde avec un immense sourire, et des yeux pétillants de joie. Il pourrait presque lui crier : « Surpriiiiiiise ». Il sait très bien que ce n'est pas le moment pour ça, mais alors qu'il balaye les alentours du regard, il remarque qu'il y a une petite accalmie. Alors il se tourne vers Naveed et je lui dis : « Je te présente Brenna, la sœur de Danika... ». Finalement, il les entraîne tous les deux pour ne pas rester trop longtemps sans bouger au même endroit.
Encore une fois, tout se passe très vite. Je manque de tomber lorsque Uriah m'écarte de la trajectoire de l'épée de notre assaillant. Mon chef de clan pare son attaque sous mon regard à la fois effaré. Mais je n'ai pas le temps de m'inquiéter que du renfort arrive pour achever le kelownien. D'abord inquiète pour Uriah, je n'ai pas tout de suite le réflexe de regarder le visage de celui qui vient d'agir à nos côtés. Mais lorsque sa voix se fait entendre, mes yeux viennent se poser sur lui et j'en reste bouche bée, littéralement, alors que les deux hommes échangent quelques mots sur le bon vieux temps.
Cela fait près de quatre ans que Naveed a été déclaré mort au combat. Quatre ans que Danika ne parvient pas à faire son deuil. Je me souviens de la douleur terrible qu'elle a ressenti quand elle a appris que son fiancé était mort. Je me souviens de la peine que j'avais éprouvé pour elle et pour lui. Comment est-ce possible...?
Uriah semble enfin se rappeler ma présence et tourne le jeune homme vers moi, un large sourire aux lèvres et les yeux pétillants de malice. J'ai bien envie de lui dire que ce n'est pas le moment, mais je ne parviens même pas à réagir avec discernement. C'est quand le père de mon fils me présente à Naveed, comme si ce dernier ne me connaissait pas, que je reviens sur terre.
« Naveed... Tu es vivant... »
Oui, bravo Einstein. Je secoue la tête pour reprendre mes esprits et viens prendre le jeune homme dans mes bras comme pour vérifier que je ne rêve pas, mais aussi pour cacher les quelques larmes de joie que je sens me monter aux yeux.
« Tu es vivant... »
Je rouvre les yeux avant de m'écarter de lui et de le regarder.
« Danika doit le savoir... Uriah ! Il faut retrouver Dani, laisse-moi aller la chercher ! Et Keren ! C'est elle que j'ai dû entendre tout à l'heure. Elle est avec Aedan, il faut les retrouver. »
Inconsciemment, ma main s'est glissée dans celle de Naveed, comme pour être sûre qu'il ne disparaîtra pas de nouveau. Ma main libre vient se poser sur le bras du chef de clan alors que je plonge mon regard dans le sien.
« S'il te plait... Je dois retrouver Dani... »
Pour la première fois depuis longtemps, j'ai cette sensation que ma famille peut enfin se retrouver.
Eurydyce
Messages : 379 Inscrit le : 17/04/2017 Crédits : signature par EXORDIUM. Célébrité : Aucune, je suis personne et tout le monde à la fois Multi-comptes : /
La population continue de fuir au plus loin du combat qui fait rage. Très vite, les quelques personnes armées arrivent à bout des quelques kelowniens venus attaquer. Il y a quelques pertes dans les deux camps mais cela aurait pu être pire. D'un coup, par dessus le bruit de la foule paniquée, le son d'une corne se fait entendre à travers les prairies. C'est un signe de retraite, le signe que les kelowniens quittent le champ de bataille.
Résumé des blessures :
- Noomie a une entaille en haut du bras et à la jambe droite. - Keren a une légère entaille au mollet. - Elanor a une cheville foulée.
Informations :
La bataille est terminée, les ennemis se replient. Il est temps de soigner vos blessures et de compter les morts ▬ Un sujet commun vient d'être lancé par ici pour vous permettre de participer une dernière fois avant la fin officielle de l'intrigue et de panser vos blessures si vous en avez xD.
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