Ce qui s'est passé dans ma vie :

Gaya est née dans une caravane de nomades. Son père est marchand, sa mère, ses frères, ses sœurs le suivent partout. Gaya a grandi dans un environnement uniquement familial : sa caravane était composée de sa famille, la famille de son oncle, celle de ses deux tantes, avec ses grands-parents en prime. Les seuls amis qu'elle ait eu dans son enfance sont ses cousins. Au départ, passer ses journées et ses nuits dans le désert l'émerveillait ; participer aux marchés avec sa famille l'amusait ; bouger de ville en ville l'excitait. Mais, petit à petit, son excitation s'est tarie. En devenant adolescente, en se rendant compte de la routine dans laquelle elle vivait, Gaya a eu envie de plus. Elle ne voulait pas reprendre le commerce de son père, avec un mari ; elle laissait cela à ses sœurs. Il lui a fallu beaucoup de temps et de courage avant d'avouer à ses parents qu'elle voulait partir. Le plus dur pour eux ? Que leur fille choisisse la voie du guerrier.

En effet, à 12 ans, Gaya regarde sa caravane repartir de Semara, sans elle. Elle, reste et commence à suivre l'enseignement des guerriers. Plus petite, plus fine que la majorité de ses camarades, plus fragile aussi, elle développe vite une agressivité et un acharnement dévorants, qui impressionnent et effrayent. Gaya en joue : elle se fait vite respecter en cassant la gueule à tous ceux qui lui cherchent des noises. Cela lui vaut quelques sanctions disciplinaires, qu'elle subit sans broncher, et dont elle voit vite l'avantage : s'endurcir. Gaya s'entraîne sans relâche, et sort grandie et fière de Semara à 18 ans. A peine quelques mois plus tard, elle sauve plusieurs familles d'une attaque sengoli, et fait capturer ou tuer tous les assaillants. C'est à ce moment-là qu'elle se rend compte que ces cours de stratégie, qu'elle a véritablement subi parce qu'ils manquaient d'action, étaient utiles. Après son exploit, Gaya retourne quelques mois à Semara, pour suivre de nouveau ces cours, avec une attention accrue. Sa grande force ? Envisager les situations sous tous les angles, et surtout sous de nouveaux angles, originaux.

Gaya repart, et rejoint d'autres caravanes, qu'elle protège avec succès. Puis, lors d'un passage à Tipaza, Gaya est reconnue lors d'une bagarre d'ivrognes par le chef de clan, Uriah. Ils se sont côtoyés pendant leurs années à Semara, où Uriah a été l'un des seuls à lui témoigner de l'affection et du respect. De même, il lui a appris à se canaliser, et l'a encouragée à se surpasser. Elle l'apprécie, sait qu'il est leur chef de clan, et sait qu'elle lui sera toujours loyale. Cependant, elle ne le reconnaît pas sur le moment, et manque d'ailleurs de lui mettre son poing dans la face lorsqu'il tente de la stopper. Gaya ne boit pas d'alcool - elle n'aime pas ne pas être consciente de son environnement et maîtresse de ses gestes - mais elle apprécie d'accompagner ses hommes dans une taverne - avec sa propre outre à la taille - et à ces occasions n'hésite pas à chercher la bagarre avec les ivrognes qui la reluquent sans vergogne. Elle n'a pas sa langue dans sa poche, surtout si ça peut lui apporter un peu d'action, mais reste muette lorsqu'il la nomme chef des guerriers, après quelques semaines de retrouvailles. Gaya a 24 ans, et toutes ses dents, et une panoplie de cicatrices, lorsqu'elle le devient. Mais c'est avant tout une femme de terrain, qui rejoint souvent ses troupes sur la frontière Sengoli. Il n'est pas rare qu'elle s'absente de la capitale pour être avec ses hommes. Gaya refuse de se terrer ; elle reviendra à la capitale si on a besoin d'elle, mais elle sait l'importance d'avoir un leader qui se met en danger pour ses soldats.

Bien entendu, Gaya revient à Tipaza, puis accompagne Uriah à Nisida pour la fête de l'alliance. Elle ne se mêle pas de politique - trop de migraines - elle préfère officier dans l'ombre. Curieuse, presque jamais sortie de Shisayo hormis pour les voyages d'affaires d'Uriah, elle aime découvrir de nouvelles personnes, même si elle ne s'attache jamais. Gaya est trop préoccupée par garder Uriah en vie, et par le bien de son clan, pour se lancer dans une quelconque relation. Même si, aujourd'hui, cette solitude lui pèse de plus en plus. Elle n'a personne sur qui se reposer sans craindre de perdre sa place ; elle n'a que peu revu sa famille, et tous sont si différents à présent… C'est durant l'un de ses moments de dépit que les Kelowniens attaquent. Gaya se promenait, seule, perdue dans ses pensées et morose, lorsqu'on lui sauta dessus. Seuls ses réflexes la sauvèrent. Après s'être débarrassée de son assaillant, qui lui a laissé de belles entailles un peu partout, elle rejoint la fête devenue carnage, récupère quelques guerriers Shisayo au passage et se met en quête d'Uriah. Elle l'aide à protéger la fuite des innocents attaqués, et, durant un combat plus qu'intense, se fait casser le bras gauche. Fort heureusement, pas son bras majeur, ce qui lui permit de se défendre encore, tant bien que mal, jusqu'à la retraite des dissidents. Depuis, Gaya est rentrée en Shisayo, et est forcée de se reposer. Inutile de le dire : elle enrage.

Les possessions de mon personnage :

Une épée longue, deux poignards, une armée.

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▬ L'avenir de mon personnage si je viens à partir/disparaître du forum :  j'autorise le staff à tuer mon personnage // j'autorise le staff/les membres à le pnjiser

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