AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
INTRIGUE : Ca avance du côté de l'intrigue. N'hésite pas à aller t'inscrire au prochain sujet commun, par ici !
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 [Nylia - Olympia] Killing a mocking bird -

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
– Invité –
(#) [Nylia - Olympia] Killing a mocking bird -  [Nylia - Olympia] Killing a mocking bird - EmptyMer 2 Aoû - 0:04



[Nylia - Olympia] Killing a mocking bird - Tumblr_nsc7iqeh5p1tcb1hzo1_400  [Nylia - Olympia] Killing a mocking bird - Giphy

To kill a mocking bird

Olympia & Nylia




Il faut du temps pour s’accoutumer à une nouvelle situation. Avant que de nouvelles marques soient prises, de longues journées de latences peuvent s’écouler où l’on est sujet à ce genre d’état stationnaire qui vous fait prendre des décisions inconsidérées. C’est peut-être ainsi que l’on peut expliquer la situation dans laquelle se mit la petite Olympia en cette journée qui ressemblait pourtant tant aux autres.

Depuis des jours et des jours, le discret convoi de guerriers avançait dans ce qui était pour eux un territoire ennemi. Il faut dire que pour ces dissidents, tout ce qui n’était pas leur île pouvait s’avérer hostile. Ils s’étaient mis au ban de l’Alliance par leur propre choix. Choix incompréhensible s’il en était, et d’autant plus incompréhensible pour le groupe d’esclaves et de captifs qu’ils capturaient partout où ils allaient et qu’ils trainaient à leur suite. Olympia, du clan Askhadi, était l’une d’entre eux. Avec quelques autres, elle avait été confiée à un groupe qui faisait à présent route vers une destination inconnue. Quelle que fut cet objectif, cela ne modifiait en rien le quotidien des esclaves toujours plus périlleux et plus rude. Olympia avait fait taire ses protestations et ses angoisses pour imiter ses semblables en exécutant les basses besognes que l’on attendait d’elle. La marche l’avait exténuée et avait achevé de venir à bout de ses maigres ressources, si bien qu’elle avançait à présent comme un fantôme, sourde aux cris des dissidents qui la houspillaient, et aux coups de ceux qui compensaient ainsi les tracas du voyage. Toute énergie, toute révolte semblait s’être évaporée de sa personne; peut-être cet état était-il passager. Ou peut-être était-ce le début d’une nouvelle descente aux enfers, plus longue, plus profonde et plus intime que les autres.

La traversée de la frontière entre le clan Kelowna et vastes plaines askhadi avait bien éveillé  chez elle un reste de volonté de survivre à cette épreuve; ces plaines, elle avait dévorées du regard: la liberté à portée de regard, et pourtant si lointaine… il y avait des mois qu’elle n’avait pas vu ces paysages verdoyants et ceux-ci éveillaient en elle une indicible tristesse.

« Alors, on avance ?! » grogna un homme derrière le petit groupe de captifs, en poussant l’un d’eux dans la boue comme si cela allait le faire marcher plus vite. « Vermines ! »

Et le convoi poursuivait sa marche. Il traversa un bois, et aurait pu poursuivre ainsi longtemps… mais un cri déchira la forêt, fit se cabrer quelques chevaux et sortir les épées des fourreaux; les guerriers se mirent au qui-vive, et bientôt ils se heurtèrent aux nouveaux arrivants dans une mêlée confuse. Ceux qui ne combattaient pas, y compris les esclaves, se jetèrent sur le bas côté pour y échapper.

« Que se passe-t-il ?! » s’enquit une voix, dans le groupe.

Olympia n’eut que le temps de saisir quelques exclamations au vol. Ils étaient attaqués par de quelconques bandits de grand chemin, ou peut-être par un autre groupe hostile, bien qu’Olympia n’en connaisse pas de tel à Askhadi. Toujours est-il que les prisonniers furent dispersés et que, sans comprendre ce qui lui arrivait, Olympia recula par réflexe, s’éloignant du groupe à travers les fourrés. Tournante la tête, elle vit que personne ne la regardait; les Kelowniens étaient bien trop occupés à en découdre avec les attaquants. Sans réfléchir, la jeune femme se mit à courir, mobilisant ses dernières forces, ne sachant si elle fuyait le combat en cours ou la captivité. Et rapidement, Olympia se retrouva seule. Seule telle qu’elle ne l’avait jamais été depuis un mois. Enfin seule.

Elle ne sut pas combien de temps elle avait marché sans se retourner. Ses gestes s’étaient faits automatiques, son cerveau ne commandait plus à ses jambes qui obéissaient au seul instinct de survie. S’éloigner le plus possible. Elle n’entendait pas son essoufflement croissant, ce sifflement inquiétant qui filtrait de sa gorge enrouée, ce sang qui battait dans ses tempes. Mais elle entendit les pas d’une monture sur les feuilles qui tapissaient le sol, et elle se figea. Quelqu’un venait à sa rencontre.


©️ Codage par Vent Parisien —


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
– Invité –
(#) Re: [Nylia - Olympia] Killing a mocking bird -  [Nylia - Olympia] Killing a mocking bird - EmptyDim 20 Aoû - 15:39



[Nylia - Olympia] Killing a mocking bird - Tumblr_nsc7iqeh5p1tcb1hzo1_400  [Nylia - Olympia] Killing a mocking bird - Giphy

To kill a mocking bird

Olympia & Nylia


Du haut de mes vingt six années j'avais déjà vécu et vu énormément de chose. Fille d'un grand guerrier askhadien javais choisis d'épouser un marchand sengolien à mes dix huit ans. Seulement, je ne savais pas que celui-ci allait se transformer en charlatans et en assasin. Ma naïveté et ma jeunesse m'ont berner. Je fus aussi vendu comme esclave a des riches sangoliens par mon mari aussi justement, pour avoir eu envie de le tuer une fois avoir appris qu'il avait tué mes parents...toute ma famille. J'ai fais des bêtises et aujourd'hui j'ai appris de mes erreurs. Après avoir était sortit de l'esclavage par Skylar, je me suis empressée de voler un cheval et de rejoindre les pleines d'Ashkadi. Mon pays m'avait tellement manqué pendant toutes ces années. L'air pur, la lumière blanche dégagée par le soleil qui contraste avec le vert des montagnes.

Mais la roue tourne et jamais je n'aurais cru que cette monture que j'ai volé dans l'espoir de me sauver de Sengoli m'aiderait à retrouver le droit chemin dans ma vie. Era, c'est ainsi que j'avais nommé ma jument. Celle sur qui aujourd'hui encore je parcours les routes de notre monde pour vendre mes chevaux. Mon élevage compte les meilleurs chevaux de  tous les élevages. Rapides, agiles et courageux, ils me sont demandés partout dans tous les clans aux allentours afin d'équiper les armés et les guerrier.

A mi-chemin de mon retour de la citadelle, alors que nous sommes sur les terres d'Askadhi avec mes hommes à quelques kilomètres d'Othal, je m'arrête. Nous avons fait plus de cinq jours de route et ils méritent de se reposer après cette grosse vente que nous venons de faire. "Rentre chez vous et allez vous reposer. Embrassez vos femmes et vos enfants, prenez un bon repas et un bon bain vous l'avez mérités. Nous nous verrons demain dans la journée. Nous nous séparons ici, je dois me rendre à Othal pour discuter affaire avec un ami. Faites attention à vous sur la route. " Après les avoir regardé s'éloigner un moment dans la direction opposée. Je coupe à travers les bois pour prendre un raccourcis menant sur un petit chemin escarpé un peu plus loin qui évite de croiser trop de monde sur la route traditionnelle. Ce sera aussi un moyen pour moi d'observer que ma vieille jument ait toujours ses bons vieux réflexes et de voir comme elle agit en milieu naturel.

Mais c'est au milieu du chemin, alors que je suis déjà bien enfoncé dans les bois que j'entend derrière moi des cris venant de plus loin. Des hurlements mêlés à des cris de guerres se firent entendre et c'est là que je compris rapidement qu'une attaque avait lieu. Curieuse, je ne pu m'empêcher de faire demi-tour pour voir ce qu'il se passait et qui était attaqué. Peut-être que je pourrais aider ? Mes frères m'ont apprit depuis mon plus jeune âge à me défendre. Ou peut-être que cela est une mauvaise idée et que je me ferais capturer de nouveau et vendre comme esclave ? Je n'ai pas de temps à perdre à réfléchir. Mes talons tapent sur les flancs de Era l'encourageant à galoper de plus en plus vite alors qu'en fasse de moi je vois une femme courir dans ma direction. Elle a l'air perdue...complètement déboussolé. Ses vêtements me font rapidement comprendre qu'elle est une esclave. Je fis alors ralentir mon cheval pour ne pas effrayer cette inconnue alors que quelques branches et feuillages nous séparent encore. Je la vois observer de tous les côtés avec un air méfiant. Lorsqu'elle se tourne vers l'endroit ou je suis et qu'elle me fait face, mes yeux s'écarquillèrent alors que les battements de mon coeur s'accèlérent. Ma gorge se sert alors que je reconnais ce visage...cette femme. "Olympia." dis-je simplement avant d'avancer doucement vers elle pour qu'elle puisse m'appercevoir. "N'ais pas peur, c'est moi...Nylia." A mi-chemin entre mon amie et l'endroit d'ou je viens, je descend du dos d'Era pour aller à la rencontre de la brune. Tout naturellement, je me jette dans ses bras la serrant contre mon coeur du plus fort que je le peux. "Que t'arrives-t-il ? Comment t'es-tu retrouvé dans cette situation ? Je veux dire...qui a fait de toi une esclave ?" je pose mes mains sur son visage alors que je la fixe droit dans les yeux. Ses maitres ne perdront pas de temps dès qu'ils le pourront...si ils survivent à cette assaut, ils se mettront à sa recherche et j'avais besoin d'en savoir le plus possible pour pouvoir l'aider à mon tour.

© Codage par Vent Parisien —


Revenir en haut Aller en bas
 
[Nylia - Olympia] Killing a mocking bird -
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Malik ▲ White bird in a blizzard.
» [Ymir - Olympia] Ta servitude, mon intérêt
» [Nyx - Seth] Sing for me lttle bird
» [Nylia - Chulainn] It doesn't happen one day without I undress you mentally

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Earth and Ashes :: Flood & cie :: Les archives du forum :: Archives des rps-
Sauter vers: