Alaric & Hélios

Flashback ▬ Alon

Le soleil commençait à décliner. La journée fut longue et intense. En effet, Hélios revenait d'une journée « détente chasse ». Il aimait les appeler comme cela. Il avait passé toute la journée à courir, être à l’affût, s'entraîner, devenir meilleur. Cette fois-ci, il n'était pas seul. Rokam était avec lui. Hélios aimait bien aller avec lui. Il était plus expérimenté que lui, du coup, entre deux courses, il lui donnait quelques astuces et tricks qui pourraient lui être utile. C'était enrichissant. Il était à présent devant chez lui. Il poussa la porte, entra dans la cabane, et lança son sac au pied de son lit. Il n'avait pas prit de trophée de chasse, tout ce qu'ils avaient récoltée était pour Rokam. Il possédait une bassine d'eau propre, il s'y dirigea, enferma de l'eau dans ses mains, et se barbouilla la face, pour retirer toute la poussière et terre accumulée de la journée. Il prit une fourrure pour s'essuyer le visage avant de se jeter sur son lit. Il était confortable, doux et plutôt spacieux. Il était tellement fatigué, qu'il ne fallut que très peu de temps pour qu’Hélios tombe dans les bras de Morphée.

Il fut réveillé le lendemain par le chant des oiseaux. Quoi de mieux pour le réveiller ? Un si bon son provenant d'un si bel animal. Aujourd'hui, Hélios comptait aller voir si Nukka avait besoin de lui. N'ayant nul besoin d'affaire pour le moment, il laissa son sac au même endroit qu'hier. Cependant, Hélios avait cueilli quelques fleurs d'une beauté saisissante. N'était pas spécialiste de la flore, il ne savait pas si elles étaient rare ou non, mais il comptait tout de même aller les apporter à l'Arbre en guise d'offrande. Une trentaine de minutes passa, et il était temps d'aller voir sa chef. Il arriva à l'endroit ou cette dernière se trouvait, mais elle avait l'air occupée. Ne voulant pas manquer de respect envers elle, il décida d'aller attendre un peu plus loin. Il s’essaya à une centaine de mètres de là, et, pour se distraire, s'amusait à lancer son couteau de chasse sur une bûche en train de pourrir. Il fit ça pendant quelques minutes quand soudain, il fut interrompu. Un jeune homme avait pris la parole.

"Vous savez que ce n'est pas un couteau de lancer?"


Interloqué, Hélios répliqua :
« Je le sais bien, je n'en ai pas, je fais avec ce que j'ai. Et puis, il n'a pas l'air, mais il est bien équilibré, et je le trouve plutôt bon comme arme de jet tout de même. Mais sinon, qui êtes-vous ? »