[Goran - Hélios] Qui part à la chasse, prend une baffe!

« Ohlala, j'ai cru qu'il allait me faire la tête au carré. Je sais pas pourquoi, mais il était remonté le Priam. » Goran venait de sortir d'un entretien privé avec le chef de clan. Au début il avait pensé que Priam lui en voulait encore d'avoir essayé de mettre Calypso dans son lit. Mais ça n'était pas le cas sinon il ne serait plus là. C'était pour tout autre chose que le chef de Pankara l'avait fait venir, et c'était même à moitié positif. Il avait confié une mission au petit chasseur. Selon lui, une bête rodait depuis quelques jours aux alentours de la ville et avait déjà tué un autre chasseur ; il fallait donc qu’il l’élimine avant qu’elle fasse une autre victime. Il espérait d’ailleurs que ce ne serait pas lui. En attendant, il devait chasser une bête pleine de crocs et de griffe et il était tout seul. Il décida donc de partir à la chasse ; mais à la chasse au compagnon.

Après avoir déambulé quelques temps dans Galène, il tomba enfin la personne qu’il lui fallait. Ce fut l’arc qu’il portait dans le dos, le poignard à la ceinture et sont accoutrement en général qui indiquaient qu’il était apte à accomplir avec lui cette tâche. L’homme dépassait Goran d’une dizaine de centimètres minimum, il avait de longs cheveux châtains et une barbe de 3 jours, ce devait être un Orkéta. Le jeune chasseur s’approcha rapidement du couple et aborda directement l’homme : "Salut ! Dis, t’as l’air de savoir chasser toi !". L’orkéta le regarda un peu perdu et lui répondit par l’affirmative. Alors sans lui laisser le temps de réagir, il l’attrapa par le bras et commença à l’entraîner à sa suite. Il s’adressa de même coup à Lorelei : "Ne t’inquiètes pas, je te le rends plus tard, tu pourras dormir avec lui ce soir ! Ou avec moi si tu préfères, je veux bien me sacrifier." Après avoir fini sa phrase et tout en continuant d’avancer, l’orkéta derrière lui, il se plia en deux. Il avait eu raison de suivre son instinct, une pierre passa au dessus de lui alla s’écraser devant lui. De sa mais libre il fit signe à la jeune femme sans se retourner et tourna au coin de la rue.